Selon la dernière édition du baromètre des prix de l’immobilier résidentiel à Paris et en Île-de-France de MeilleursAgents.com, en septembre le marché est résolument orienté à la baisse : -0,7% en moyenne à Paris avec -2,0% pour les grandes surfaces ; -2,0% en Grande Couronne, et entre 0% et -0,7% en Petite Couronne.
MeilleursAgents.com confirme mois après mois son scénario de baisse des prix parisiens de 0% à -5% sur l’année 2013. Mais au-delà de cette tendance, le marché est en réalité coupé en deux par une frontière budgétaire. Les biens familiaux dont la valeur dépasse 300.000€ se vendent plus difficilement alors que les petites surfaces trouvent toujours preneur assez rapidement.
« L’équation du marché des grandes surfaces est simple : plus le bien est grand (appartements familiaux, maisons…) et plus il est éloigné du centre de Paris ou des grandes agglomérations cotées de banlieue, plus le bien est difficile à vendre. C’est ainsi que le prix moyen des grandes surfaces a baissé de -2,0% au mois de septembre à Paris et que la baisse est encore plus forte en banlieue et surtout en Grande Couronne », précise Sébastien de Lafond Président et fondateur de MeilleursAgents.com.
Les grandes surfaces souffrent d’un manque d’acheteurs potentiels. La situation économique, la hausse des taux (+0,15% pendant l’été) et un climat général morose ne contribuent pas au déblocage du cycle d’achat revente. De plus, avec peu d’acheteurs potentiels et donc peu de visites, les vendeurs ont du mal à trouver le prix de vente adapté à la réalité du marché. Il est donc essentiel pour le vendeur d’analyser le plus rationnellement possible les informations objectives qu’il pourra obtenir auprès des professionnels les plus compétents.
Mais c’est une excellente nouvelle pour les acheteurs. Le marché est indéniablement favorable aux acheteurs solvables, en particulier sur les grandes surfaces et en banlieue. En position de force, ils peuvent choisir avec exigence. La hausse des taux est plus que compensée par la baisse des prix et le pouvoir d’achat continue donc d’augmenter mécaniquement.
« Un taux moyen de 3,4% sur 20 ans, le ménage parisien moyen dont le revenu mensuel est de 5.500€ peut tout juste financer un achat de 300.000€ soit une mensualité de 1.865€. S’il est aujourd’hui possible de faire de bonnes affaires, les acheteurs ne doivent pas rêver de L’Affaire du siècle. Ils doivent même s’investir sérieusement et avec patience dans leurs recherches pour dénicher la perle rare, le bien de qualité à un prix séduisant. L’acheteur dilettante passera à côté s’il ne sait pas réagir assez vite », conclut Sébastien de Lafond.
Source : www.meilleursagents.com