Dans le cadre du chantier de simplification du parcours de rénovation, RÉNOMAR’ prend position. L’objectif ? Maintenir fermement le principe d’un accompagnateur agréé dans les grands projets de rénovation. Cette démarche, soutenue par la croissance quotidienne du nombre d’organismes agréés, est cruciale pour répondre efficacement aux besoins des ménages. RÉNOMAR’ souligne l’importance vitale de Mon Accompagnateur Rénov’ pour les projets de rénovation d’envergure des citoyens.
MaPrimeRénov’ Parcours accompagné : une innovation pour des rénovations bien encadrées
La distinction fondamentale entre MaPrimeRénov’ standard et MaPrimeRénov’ Parcours accompagné se base essentiellement sur l’intervention d’un accompagnateur indépendant. Cet acteur clé transforme radicalement l’expérience de rénovation. En effet, la mise en place de Mon Accompagnateur Rénov’ découle directement des recommandations de la Convention Citoyenne pour le Climat. Par conséquent, son objectif est clair. Elle cherche à guider tous les Français vers des projets de rénovation plus ambitieux. C’est ce que souligne l’article 164 de la loi Climat et résilience de 2021.
Ainsi, la situation est délicate. Limiter ce suivi spécialisé à certaines catégories de ménages, ou selon un seuil minimum d’aide financière, présente des risques. Effectivement, cela pourrait menacer l’essence même de ce parcours. Cela entraînerait une complexité supplémentaire, en contradiction avec la volonté gouvernementale de simplification. En conséquence, l’émergence d’une nouvelle option, le parcours « non-accompagné », destiné aux importants travaux de rénovation, s’apparenterait à une régression. Il devient donc impératif de préserver et de mettre en avant le rôle fondamental de Mon Accompagnateur Rénov’.
> Consulter notre article sur : “Mon Accompagnateur Rénov’ : une mise à l’écart des acteurs privés”
Besoin accru d’accompagnement dans le labyrinthe de la rénovation
La multiplication récente des annonces gouvernementales a exacerbé le besoin d’orientation des ménages. RÉNOMAR’, à travers ses membres, observe une demande sans précédent d’accompagnement personnalisé par un professionnel de confiance. Effectivement, les ménages, quels que soient leurs revenus, recherchent une assistance indépendante. Leur objectif est de se frayer un chemin à travers les défis techniques, administratifs et financiers. Ces obstacles sont typiques des projets de rénovation d’envergure.
Ce besoin d’accompagnement ne se limite pas à certaines tranches de revenus ; il est universel. Pour beaucoup, entreprendre des travaux de rénovation significatifs est le second investissement majeur après l’achat d’une maison ou d’un appartement.
Le Baromètre “Les Français et la rénovation énergétique”, publié en octobre 2023 par OpinionWay pour Promee, confirme cette tendance. Pas moins de 60% des Français affirment avoir besoin d’un accompagnement plus soutenu pour réussir leurs projets de rénovation énergétique. Devant cette réalité, il devient crucial de maintenir, mais également de renforcer et de mettre en valeur des dispositifs d’aide comme Mon Accompagnateur Rénov’.
Mon Accompagnateur Rénov’ : un rempart efficace contre les fraudes
Mon Accompagnateur Rénov’ comme une étape obligatoire apporte une protection souvent sous-estimée. Ce dispositif éloigne les ménages des risques de malfaçons et, plus grave encore, de rencontrer des prestataires malhonnêtes. En limitant l’accès obligatoire à un accompagnateur agréé, on risque de laisser certains ménages vulnérables face aux pratiques douteuses répandues dans le secteur de la rénovation.
Mon Accompagnateur Rénov’ offre un service essentiel :
- guider les ménages dans la sélection de devis fiables,
- vérifier la qualification des entreprises,
- informer sur les aides financières disponibles.
De plus, ce dispositif facilite le travail de l’ANAH, en réduisant le nombre de dossiers problématiques. En 2024, l’augmentation significative des aides liées à MaPrimeRénov’ Parcours accompagné témoigne de la reconnaissance du rôle de l’accompagnateur dans la prévention des fraudes.
Mon Accompagnateur Rénov’: catalyseur de nouvelles vocations professionnelles
L’expansion rapide de Mon Accompagnateur Rénov’ témoigne de la conviction des professionnels pour l’utilité de ce nouveau métier de la transition écologique. En effet, le nombre croissant d’agréments délivrés chaque jour reflète une reconnaissance croissante de l’importance de ce métier. Cette tendance positive montre que le secteur s’adapte pour répondre à une demande massive apparue dès le début de l’année.
La professionnalisation de Mon Accompagnateur Rénov’ symbolise un secteur en pleine mutation, offrant des perspectives prometteuses. Par ailleurs, les structures en attente d’agrément se concentrent sur la montée en compétence et le recrutement. Cette démarche démontre un engagement fort et un investissement dans la qualité du service rendu.
De surcroît, l’implication d’acteurs traditionnels, notamment les architectes, dans ce dispositif innovant marque un changement notable. Cet engagement témoigne d’une transformation profonde des professions. Elle s’oriente désormais vers la prise en charge globale de la rénovation énergétique.
Camille Thomas, présidente de RÉNOMAR’, insiste sur l’importance de maintenir l’accès à Mon Accompagnateur Rénov’ pour tous, sans créer de complexités supplémentaires.
Fondé en février 2024 par trois pionniers du secteur privé agréés – Assistant Rénov (une filiale du groupe Effy), Ithaque et Teksial, RÉNOMAR’ rassemble des opérateurs sous statut privé de Mon Accompagnateur Rénov’. L’objectif de ce regroupement est de souligner l’importance d’un accompagnement indépendant lors de la réalisation de travaux de rénovation importants.
“ Mettre en place des critères restrictifs basés sur le montant des aides serait non seulement impraticable, mais également contreproductif. Qui plus est, les ménages prennent connaissance du montant de la prime qui leur est attribuée à un stade déjà avancé de l’accompagnement. La voie est claire : nous devons persévérer sans faire marche arrière.” – Camille Thomas, Présidente de RÉNOMAR’.