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Immobilier

Marché immobilier de l’ancien : Que s’est-il passé au 1er semestre 2015 ?

Marché immobilier de l’ancien : Que s’est-il passé au 1er semestre 2015 ?

Selon la note de conjoncture du réseau d’agences immobilières Century 21, au premier semestre 2015, la baisse des prix s’est enrayée sur le marché, le prix moyen au m² enregistre au niveau national une augmentation de +1,8% sur les six derniers mois.

Sur le premier semestre 2015, ce sont les 30-50 ans qui reviennent en force sur le marché, ceux-là mêmes qui avaient reporté leur projet, essentiellement des ventes de confort, et qui considèrent aujourd’hui que la conjoncture est à nouveau porteuse. Les transactions réalisées se font très majoritairement au titre de l’acquisition d’une résidence principale (72,2%), l’investissement locatif dans l’ancien est toujours enlisé. La part des investissements locatifs dans l’ancien n’augmente que de 3,3% entre le 1er semestre 2014 et le 1er semestre 2015.

Le regain de dynamisme du marché porte en lui-même ses limites : la hausse du nombre de transactions a pour corollaire une raréfaction de l’offre de biens sur le marché tandis que l’accroissement de la demande pèse sur les prix qui repartent à la hausse au cours du premier semestre 2015. A Paris, cette tendance ne s’observe pas encore, entre le premier semestre 2014 et le premier semestre 2015, le prix moyen au m² recule de -1,7% pour atteindre 8.086€. La baisse s’est surtout concentrée au premier trimestre 2015.

En Ile-de-France, le prix moyen au m² est également en retrait entre le premier semestre 2014 et le premier semestre 2015 (-4,8%), mais la tendance, sans s’inverser, s’atténue nettement au premier semestre 2015 (-0,5%). Il s’établit désormais à 3.089€ le m².

Sur cette même période, quelques départements franciliens s’illustrent par des baisses de prix plus importantes : la Seine-et-Marne (-6,6%), les Yvelines (-9%), l’Essonne (-5,6%), les Hauts-de-Seine (-5,3%). Au premier semestre 2015, la Seine-et-Marne, l’Essonne et le Val-de-Marne font encore l’objet de baisses de prix significatives. Dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise, les prix sont à nouveau à la hausse, tandis que dans les Yvelines, ils n’enregistrent qu’un léger recul de -0,8%. Après s’être allongés de 29 jours en 4 ans, les délais de vente, en Ile-de-France, raccourcissent enfin au premier semestre 2015 sous l’action d’une demande plus soutenue.

En Province, les évolutions de prix n’ont jamais été aussi disparates selon les régions. Ainsi, le prix moyen au m² augmente de +11,4% en Alsace (au prix d’une forte contraction de son activité) et diminue de -11,3% en Aquitaine (dont les transactions enregistrent une progression de +14,7%).

Au global, quatre régions voient leur prix moyen au m² augmenter entre le premier semestre 2014 et le premier semestre 2015 : L’Alsace, les Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes et Rhône-Alpes. Une région est stable, PACA, et quinze sont en baisse : l’Aquitaine, l’Auvergne, la Basse-Normandie, la Bourgogne, la Bretagne, le Centre, Champagne-Ardenne, la Franche-Comté, la Haute-Normandie, le Languedoc-Roussillon, le Limousin, la Lorraine, Midi-Pyrénées, le Nord et la Picardie. Ces corrections se poursuivent au premier semestre 2015 dans treize régions, mais beaucoup plus faiblement.

Le marché immobilier de l’ancien est loin d’être en surchauffe mais son dynamisme est fragile, et ce nouvel engouement pour l’acquisition immobilière risquerait bien de s’arrêter brutalement si les taux d’intérêt venaient à remonter substantiellement. Un grand nombre de ménages franchirait à nouveau le seuil d’insolvabilité, sonnant le coup d’arrêt à leurs projets immobiliers.

Source : www.century21.fr

Manda R.

Manda R.

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