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Immobilier : La reprise de la demande s’intensifie

Immobilier : La reprise de la demande s’intensifie

Selon le baromètre Meilleursagents.com, la reprise de la demande s’intensifie dans la plupart des grandes villes de France, au mois de juin, à l’exception notable de Marseille et de la Grande Couronne de la région parisienne.

En ce début d’été, le marché immobilier à Paris, en Île-de-France et dans les grandes villes répond à des dynamiques très contrastées. Mais l’indicateur de Tension Immobilière (ITI) de Meilleursagents est formel : les acheteurs sont de retour et l’équilibre entre l’offre et la demande se rétablit progressivement. Mais cette hausse de la demande reste mesurée.

À Paris, on compte 1,2 acheteur pour 1 bien en vente (+0,2 depuis janvier 2015). À Nantes, ville très dynamique, la progression de la demande et des prix est plus forte avec 1,6 acheteur pour 1 bien en vente (+0,6 depuis janvier 2015). « Dans aucune des villes de notre panel l’ITI ne dépasse le seuil fatidique de 2 acheteurs pour un bien en vente qui indiquerait le retour d’une situation d’équilibre et donc un marché plus fluide », commente Sébastien de Lafond, Président et cofondateur de MeilleursAgents.

Il ne faut pas négliger l’impact de la saison qui oblige bon nombre de familles à conclure des ventes avant l’été pour commencer la rentrée dans leur nouveau logement. Mais quelle sera la situation après l’été ?

Les taux d’emprunt immobilier ne baissent plus et ont même remonté en juin (+0,2% en un mois sur les emprunts à 20 ans) en réaction à la hausse des taux sur les obligations d’État (le taux de l’OAT à 10 ans est passé de 0,3% en avril à 1,2% en juin). Le feuilleton à rebondissements de la dette grecque crée beaucoup d’incertitudes dans les marchés financiers, mais ceux-ci se comportent majoritairement comme si la crise allait être réglée. Si ce n’était pas le cas, les taux pourraient remonter beaucoup plus haut et casser, au moins à court terme, la dynamique positive du marché immobilier.

« Les villes ayant connu des hausses de prix importantes jusqu’en 2011 corrigent encore leurs excès et continuent de voir leurs prix baisser. C’est le cas à Paris et en Île-de-France ainsi qu’à Marseille. À l’inverse, les villes de province qui montrent un grand dynamisme en matière d’emploi et d’économie attirent de plus en plus de Français et voient leurs prix augmenter, parfois de façon sensible : +0,8% en deux mois à Toulouse, +1,2% à Nantes, ou encore +0,9% à Montpellier ou Bordeaux sur la même période », souligne Sébastien de Lafond.

En Île-de-France, seule la Seine-Saint-Denis (93) n’est pas à la peine et parvient à résister un peu. Les prix y progressent de +0,3% sur deux mois et se sont réorientés à la baisse (-0,2%) en juin. Les prix n’y avaient pas atteint des sommets et en bordure de Paris, plusieurs villes du 93 sont particulièrement attractives.

Source : www.MeilleursAgents.com

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Manda R.

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