MaPrimeRénov’ : la principale aide de l’État en faveur de la rénovation énergétiqueMaPrimeRénov’ : la principale aide de l’État en faveur de la rénovation énergétique

Depuis 2020, plus de 1,5 million de ménages ont bénéficié de MaPrimeRénov’, le dispositif gouvernemental pour la rénovation énergétique des logements. Grâce à l’aide de professionnels qualifiés RGE répartis sur tout le territoire, ces ménages ont pu réduire leur consommation énergétique en rénovant leur logement. En seulement trois ans, MaPrimeRénov’ a généré plus de 21 milliards d’euros de travaux. De plus, cette aide soutient aussi l’activité économique des artisans et entreprises du bâtiment.
Le secteur du bâtiment représente 18% des émissions de gaz à effet de serre en France. Alors que 80% des logements de 2050 existent déjà. La rénovation énergétique des habitations constitue donc un défi majeur. En cela, elle nécessite la mobilisation des artisans et des entreprises du bâtiment.
Pour y répondre, l’État a mis en place France Rénov’, un service public gratuit et neutre qui conseille les ménages. De plus, des aides financières sont accessibles à tous les propriétaires et copropriétés via MaPrimeRénov’. De leur côté, les acteurs de la filière du bâtiment ont intensifié leurs efforts de recrutement et de formation. Ils souhaitent répondre à la demande croissante de rénovation.
Un plan de lutte rigoureux contre la fraude
Les ménages, en particulier les plus modestes, sont de plus en plus victimes de fraudes et d’escroqueries dans le domaine de la rénovation énergétique. Pour garantir la régularité des travaux aidés par MaPrimeRénov’, l’Anah a mis en place un plan de lutte rigoureux contre la fraude.
Ainsi, plusieurs niveaux de contrôles ont été renforcés ces derniers mois en réponse à une recrudescence des tentatives de fraudes. Ils interviennent en amont de l’attribution de la prime lors de l’instruction du dossier. Mais également après la réalisation des travaux en vérifiant leur achèvement.
La CAPEB et la FFB ont réaffirmé leur engagement à lutter contre la fraude et à promouvoir des travaux de qualité. Les contrôles sont nécessaires pour sécuriser le parcours des ménages et mieux identifier les acteurs malveillants. Pour autant, ces procédures supplémentaires entraînent des délais de paiement parfois importants. Cela est dû notamment aux contrôles sur place et à la demande de pièces justificatives complémentaires.
D’ailleurs, les organisations professionnelles du bâtiment, CAPEB et FFB, ont exprimé leur inquiétude à ce sujet. Parce que l’allongement des délais entraine des difficultés financières pour les entreprises du secteur et les ménages. En cela, elles ont souligné la nécessité de renforcer la collaboration entre les équipes de l’ANAH et les organisations professionnelles afin de fluidifier le rythme des paiements.
Des engagements réciproques sans sacrifier la qualité des travaux réalisés
L’Anah, la CAPEB et la FFB travaillent de concert pour améliorer le système de paiement des dossiers MaPrimeRénov’ contrôlés. Ainsi, pour accélérer le processus, l’Anah a exposé les mesures qu’elle compte mettre en place d’ici la fin du premier trimestre 2023. Les trois entités ont également convenu d’améliorer la communication avec les parties concernées par les contrôles renforcés.
Enfin, l’Anah a promis de redoubler de vigilance envers les mandataires MaPrimeRénov’. En cela, elle mène des actions de communication ciblées à leur égard. Ces mesures ont été bien accueillies.
De leurs côtés, la CAPEB et la FFB ont pris l’engagement de sensibiliser leurs membres pour faciliter les opérations de contrôle. Ce qui implique la participation des entreprises et des bénéficiaires de MaPrimeRénov.
En conclusion, tous les acteurs concernés ont compris l’importance cruciale de garantir la sécurité du parcours des ménages en luttant conjointement contre la fraude. En effet, la confiance des Français dans l’ensemble de l’écosystème est essentielle pour relever le défi de la rénovation énergétique des logements. C’est un enjeu majeur pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en France.