Lancée le 1er janvier 2020, MaPrimeRénov est devenue la principale aide de l’État à la rénovation énergétique des logements. À la fin du 1er trimestre 2021, l’Anah a reçu plus de 185 000 dossiers pour un engagement de 317M€ de primes. Grâce à l’ouverte à tous les propriétaires occupants, MaPrimeRénov connait une très forte dynamique.
Zoom sur les travaux financés
Après un délai moyen d’instruction de 17 jours ouvrés, 116 899 dossiers ont été acceptés, pour un montant total de 317,4 millions d’euros de primes. MaPrimeRénov est ensuite versée à l’issue des travaux. Ainsi, l’Anah a reçu 79 019 demandes de paiement dont 58 000 ont été payées.
Travaux financés par MaprimeRénov
MaPrimeRénov permet de financer les travaux d’isolation (murs, planchers, combles, fenêtres), de chauffage, de ventilation ou d’audit énergétique. Parmi les travaux les plus sollicités on retrouve le changement de système de chauffage (55%) et les travaux d’isolation (34%).
Un forfait d’assistance à maitrise d’ouvrage (AMO) est également demandé (8%), celui-ci permet d’accompagner et conseiller les ménages pour la réalisation de ces rénovations plus ambitieuses.
Les ménages bénéficiaires de MaPrimeRenov
59% des dossiers déposés concernent des ménages aux revenus modestes et très modestes. Initialement réservée aux ménages les plus fragiles, MaPrimeRénov est désormais accessible à tous les propriétaires occupants, quels que soient leurs revenus.
Pour autant, les ménages modestes et très modestes restent les principaux bénéficiaires. MaPrimeRénov rencontre également un fort succès auprès des ménages aux revenus intermédiaires (36%).
Par ailleurs, les régions Hauts de France, Auvergne Rhône Alpes et Ile-de-France sont les régions où le plus de dossiers ont été déposés.
“ Cette aide a trouvé son public ; elle répond à un vrai besoin comme en témoigne son un succès croissant et je m’en réjouis. Les Français prennent résolument le chemin de la rénovation énergétique de leur logement. Nous les y avons encouragés avec MaPrimeRénov’ et le plan de relance.” – Emmanuelle Wargon.