L’Observatoire immobilier de Provence (OIP) présente la conjoncture immobilière dans les Bouches-du-Rhône au 1er semestre 2015. Les chiffres du 2ème semestre 2015 confirment les prévisions optimistes de ce début d’année de la majorité des acteurs de l’immobilier.
Bouches-du-Rhône : Conjoncture immobilière au 1er semestre 2015
Sur le marché locatif privé qui compte 233.000 logements, la reprise se renforce en début d’année. Les loyers du secteur ancien à la relocation sont en baisse sur Marseille (de 2 à 10%) et Aix-en-Provence commence également à être concernée. La mobilité résidentielle en PACA est passée de 16,5 à 19,20% entre 2004 et 2015 mais reste inférieure de 10 points à la moyenne nationale et est de près de 23% plus faible qu’à Lyon ou Toulouse. La vacance locative reste quant à elle très importante sur Marseille impliquant des temps de relocation de l’ordre de 2,5 à 4 sur mois (1 à 2 mois sur Aix-en-Provence). Sur Marseille, le prix moyen s’établit à 11,9€/m2 (soit une baisse moyenne de 5,2%) et de 15,1 €/m2 sur Aix-en-Provence.
Le volume des transactions dans l’ancien a progressé dans les Bouches-du-Rhône de 6% depuis le début de l’année par rapport à la même période l’année dernière. Des disparités existent cependant. Marseille, représentant 45% des volumes, suit la tendance. Le bassin d’Aix-en-Provence tire son épingle du jeu avec une progression de 13% ainsi que le bassin d’Aubagne (Cassis et la Ciotat inclus) qui progresse de 9%. L’Ouest du département et le bassin de Salon enregistrent quant à eux respectivement une stagnation et une baisse de 6% du volume des transactions.
Au 30 avril, les prix des appartements ont baissés de 2% sur un an et les maisons ont repris des couleurs avec une hausse de 2%. Pour les appartements anciens, on remarque une accélération de la baisse des prix sur Marseille (baisse de 3,7% avec un prix médian de 2.290 €/m2) et un ralentissement important de la hausse sur Aix-en-Provence (+2,5%).
Les professionnels FNAIM 13 notent un bon niveau d’activité avec un marché de l’ancien qui reste cependant à consolider. L’activité « transaction » des agences immobilières au cours du 1er semestre 2015 a repris des couleurs sur certains produits, notamment des petites surfaces (T2/T4) n’excédant pas 300/400.000 euros recherchées principalement par des jeunes couples ou des cadres moyens dans le cadre d’un second achat.
Sur Aix-en-Provence, on observe un bon niveau d’activité sur l’année 2015 avec +15% à 20% d’augmentation sur les produits dont les prix n’excèdent pas 400.000 euros. Sur Marseille le marché reste sensible et la confiance des acquéreurs doit se consolider. Les professionnels enregistrent un bon volume de transactions essentiellement sur les petits produits et les biens qui n’excèdent pas les 600.000 euros. Les quartiers les plus recherchés restent les 5, 6, 7ème pour des budgets compris entre 150.000 et 300.000 euros (T2/T3) ou avec des moyens de transports collectifs et toujours les quartiers sud (7ème et une partie du 8ème) pour des produits entre 300 et 600.000 euros. Le marché des produits haut de gamme reste figé.