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Impôts & Taxes

Fiscalité des résidences secondaires : Comment éviter la surtaxe ?

Fiscalité des résidences secondaires : Comment éviter la surtaxe ?

Alors que la taxe d’habitation sur les résidences principales va prochainement disparaître, celle des résidences secondaires va considérablement augmenter jusqu’à +60 % selon l’article 97 de la loi de finances pour 2017. Quels recours pour les propriétaires face à cette instabilité fiscale ?

 

La manne financière de la surtaxe sur les résidences secondaires

L’article 97 de la loi de finances 2017 acte que, sous certaines conditions, les communes sont habilitées à majorer les taxes d’habitation jusqu’à +60 %. Les biens inoccupés et les résidences secondaires, notamment celles louées de façon saisonnière, sont clairement dans le viseur.

Joël Giraud, le rapporteur général du budget à l’Assemblée, s’est prononcé il y a quelques jours en faveur d’une refonte des taxes sur les résidences secondaires et les logements vacants. Un appui d’importance pour les maires de Bordeaux et de Paris, Allain Juppé et Anne Hidalgo, qui souhaitent sauvegarder la manne financière de la surtaxe sur les résidences secondaires soit 64 millions d’euros pour la seule ville de Paris en 2017.

Plusieurs collectifs de propriétaires se sont opposés aux récentes surtaxes sur les résidences secondaires à Saint-Jean-de-Luz, Bordeaux, Nice et Saint-Nazaire. Certains propriétaires s’interrogent même sur l’opportunité de vendre leur résidence secondaire ou de la proposer en location meublée longue durée.

 

Comment ne plus être redevable de cette surtaxe d’habitation sur une résidence secondaire ?

Que les propriétaires utilisent leur résidence secondaire comme lieu de villégiature pour eux et leur famille, ou qu’ils pratiquent également la location touristique type Airbnb, ils restent redevables des taxes et surtaxes d’habitation auxquels restent soumis les biens.

« Pour éviter cela, les options ne sont pas légions ! Le choix est simple : payer bien sûr, vendre son bien, issue que beaucoup refusent, ou faire le choix de la location meublée longue durée qui présente deux atouts majeurs. Oubliez la taxe d’habitation – puisque celle-ci est à la charge du locataire dont le logement constitue sa résidence principale – et profitez de réductions significatives de votre imposition », indique Jean de Balincourt, fondateur de Lokizi et expert en immobilier locatif depuis plus de 18 ans.

 

4 bonnes raisons de s’orienter vers la location meublée longue durée

  1. La location meublée longue durée répond à une forte demande des étudiants et professionnels en mobilité.
  2. Elle offre en outre la garantie d’un loyer tous les mois (de 15 à 25% supérieur en location meublée vs. location nue).
  3. Elle est moins contraignante que la location meublée courte durée : pas de formalité à faire auprès de la mairie, pas d’autorisation de changement d’usage ni de règle de compensation et surtout très peu de logistique (entrées/sorties des lieux, ménage.).
  4. Enfin, elle est peu taxée : contrairement à la location meublée courte durée, la location meublée longue durée n’est pas soumise au RSI, ni à la taxe d’habitation.

« Louer son bien à l’année permet de ne plus être redevable de la taxe d’habitation tout en profitant de réductions conséquentes sur son imposition. Rappelons que la location meublée est assujettie au régime des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), elle permet une imposition réduite voire nulle dans certains cas, si les personnes optent pour le BIC au réel », souligne Jean de Balincourt.

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Manda R.

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