Dès 2009, la thermographie de paris a pu analyser, sous l’angle architectural et thermique, les façades de 500 immeubles de différentes périodes de construction. Une indication essentielle pour comprendre l’origine des fuites et réaliser les travaux aux bons endroits.
La thermographie de Paris pour des immeubles du 18e siècle
Les 100.000 immeubles parisiens consomment en moyenne 34 milliards de kWh pour le chauffage, l’éclairage, la climatisation et les usages quotidiens. Ce qui représente environ 4 centrales nucléaires. La capitale a adopté en 2007 le « Plan Climat de Paris » et s’engage à réduire de 25% des consommations énergétiques en 2020.
Ainsi, pour réduire efficacement ces consommations, il est essentiel de bien identifier les sources de gaspillage. C’est pourquoi la thermographie de Paris est réalisée lorsque la température extérieure est inférieure à 5°. Elle se fait à partir d’une caméra thermique, qui permet de visualiser les déperditions de chaleur. Cette manœuvre complète également utilement le diagnostic énergétique de l’immeuble.
Le cas des immeubles haussmanniens
Il est vrai que les déperditions thermiques d’un immeuble varient selon sa forme et son implantation. Également, en fonction de la qualité de ses façades et de ses équipements techniques. C’est le cas notamment pour un immeuble Haussmannien mitoyen, non isolé. Il faut compter en moyenne 10% de perdition par la toiture et à 46% par la façade. Auxquelles s’ajoutent 8% en moins avec les murs et 38% par les fenêtres.
Dans les différentes mairies de Paris, existe une exposition itinérante qui présente la thermographie parisienne. Dès la fin de l’année, la totalité de l’étude de thermographie de Paris sera publiée sur le site de la capitale. Il sera alors possible de zoomer sur son immeuble et accéder à un ensemble d’informations selon son époque de construction.