Aller au contenu

Logement

Qualité du logement : que révèle le baromètre Qualitel 2024 sur nos habitats ?

Qualité du logement : que révèle le baromètre Qualitel 2024 sur nos habitats ?

La qualité du logement est au cœur des préoccupations des Français. Mais, comment a-t-elle évolué au fil des décennies ? Le Baromètre QUALITEL 2024 apporte un éclairage inédit sur cette question. En effet, cette étude, menée auprès de 4 200 personnes, dresse un portrait complet de l’habitat en France. Elle explore les changements survenus depuis 50 ans et se projette dans l’avenir. Du logement de l’enfance aux aspirations futures, les résultats sont riches d’enseignements. Ils révèlent les progrès accomplis, mais également les défis qui persistent. Comment concilier confort et enjeux climatiques ? Quelles solutions face au vieillissement de la population et aux difficultés d’accès à la propriété ? Le Baromètre QUALITEL 2024 offre des pistes de réflexion précieuses. Il guide les acteurs du secteur vers un habitat plus adapté aux besoins de tous.

Sommaire :

L’évolution de la qualité du logement à travers les générations

Du logement d’enfance à aujourd’hui : un confort amélioré

La qualité du logement a considérablement évolué au fil des décennies. Le Baromètre QUALITEL 2024 révèle que les Français ont changé en moyenne six fois de logement au cours de leur vie. Et, ce chiffre monte à 6,5 pour les 50 ans et plus. Cette mobilité reflète l’évolution des besoins et des standards de confort.

L'évolution de la qualité du logement à travers les générations
De plus l’étude montre une nette amélioration des équipements domestiques entre les générations. Ainsi, les plus de 65 ans témoignent des progrès réalisés. Dans leur enfance, seuls :

  • 12% d’entre eux disposaient du double vitrage,
  • 15% d’une isolation thermique,
  • et 20% d’une cuisine aménagée.

En comparaison, chez les 25-34 ans, ces chiffres atteignent respectivement 67%, 57% et 63%. Ce qui illustre la nette amélioration de la qualité du logement au fil des générations.

Du logement d'enfance à aujourd'hui : un confort amélioré
L’évolution est également significative pour les équipements sanitaires. Puisque 56% des plus de 65 ans avaient une salle de bain dans leur logement d’enfance, contre 94% des 25-34 ans. Et 62% avaient des toilettes à l’intérieur, contre 96% des 25-34 ans.

Les défis persistants de la qualité du logement

Malgré ces avancées, certains problèmes perdurent. Le manque de surface et les nuisances sonores restent les deux principales difficultés rencontrées par les Français, quel que soit leur âge. Plus précisément :

  • 35% des Français ont rencontré des problèmes de bruit au cours de leur vie,
  • 34% ont manqué d’espace,
  • 23% ont eu des difficultés liées à l’humidité.

Ces chiffres soulignent que, malgré les progrès réalisés, des défis importants subsistent en matière de qualité du logement.

Antoine Desbarrières, Directeur de l’Association QUALITEL, souligne : “Si la performance énergétique des logements et la qualité de leurs équipements se sont améliorées de façon très sensible depuis quelques décennies, ce n’est pas suffisamment le cas du confort acoustique qui reste une des premières « plaies » du logement pour les Français.”

Cette observation met en lumière la nécessité de continuer à travailler sur l’amélioration de l’isolation acoustique des logements. Or, c’est un aspect crucial du confort de vie qui semble avoir été quelque peu négligé par rapport à d’autres améliorations.

La perception actuelle de la qualité du logement

Un attachement fort au logement

Le Baromètre QUALITEL 2024 souligne l’importance du logement dans le bien-être des Français. Une grande majorité considère leur habitat comme un refuge (91%) et un lieu d’épanouissement personnel (86%). Cette perception renforce l’importance d’une haute qualité du logement pour tous.

Un attachement fort au logement
L’étude révèle également que 83% des Français se sentent bien dans leur logement. De même, 77% estiment qu’il correspond à leurs besoins. Ces chiffres témoignent de l’attachement profond des Français à leur lieu de vie.

Cependant, il existe des disparités selon l’âge. Ainsi, l’on note que la satisfaction augmente de manière linéaire avec l’âge. Elle passe d’une note moyenne de 6,4/10 pour les 18-24 ans à 7,4/10 pour les plus de 65 ans.

Note de satisfaction Qualiscore
Cette progression de la satisfaction avec l’âge peut s’expliquer par plusieurs facteurs. Comme l’amélioration de la situation financière au fil de la carrière. Car, elle permet l’accès à des logements de meilleure qualité, ainsi que la stabilité résidentielle qui augmente généralement avec l’âge.

“Derrière cette variable de l’âge, il y a naturellement une question économique et une question de type de logement. Ce sont les jeunes qui ont le plus de problèmes de pouvoir d’achat. Et plus on vieillit, plus l’on vit dans des logements confortables, modernes et spacieux. Il reste qu’en matière de logement comme ailleurs, trop d’inégalités peuvent finir par miner la cohésion du pays et alimenter le ressentiment. Le logement, miroir de la société…” Brice TEINTURIER – Directeur général délégué d’Ipsos.

Des aspirations en évolution

Les motivations pour déménager reflètent l’évolution des attentes en matière de qualité du logement. En effet, le désir d’espace apparaît comme la principale raison, notamment chez les 25-49 ans. Ainsi, on observe que 46% des locataires et 12% des propriétaires de cette tranche d’âge envisagent de rester moins de 5 ans dans leur logement actuel. Et, cela, principalement pour gagner en surface. Cette aspiration témoigne de l’évolution des modes de vie et des besoins, notamment avec le développement du télétravail qui nécessite souvent un espace dédié dans le logement.

L’accès à la propriété reste un objectif majeur : 82% des 25-49 ans estiment important d’être ou de devenir propriétaire de leur logement principal.

Les principales raisons citées sont financières :

  • ne plus payer de loyer (56%),
  • faire un investissement (39%),
  • se constituer un patrimoine (37%).

Ces motivations reflètent une vision du logement comme un investissement à long terme et un élément central de la sécurité financière.

Les défis futurs de la qualité du logement

Adaptation au changement climatique

Les Français anticipent des changements importants liés au climat dans leur habitat. Une large majorité, soit 77%, pense que les logements intégreront des solutions énergétiques innovantes. Les jeunes semblent particulièrement conscients de ces enjeux. En effet, 61% des 18-24 ans pensent qu’ils seront confrontés à des épisodes de canicule dans leur logement, contre 45% des plus de 65 ans. De même, 40% des jeunes craignent des inondations, contre 22% des seniors.

Adaptation au changement climatique
On observe que les jeunes (18-24 ans) sont généralement plus inquiets face aux défis futurs du logement que leurs aînés. Ils sont particulièrement concernés par la nécessité de choisir un logement adapté au télétravail (66%), de réaliser des travaux pour résister aux aléas climatiques (62%), et de déménager pour des raisons économiques ou d’espace (61%).

Quant aux 25-49 ans, ils partagent ces préoccupations, mais dans une moindre mesure. En revanche, les plus de 50 ans semblent moins affectés par ces problématiques. À l’exception des rénovations énergétiques qui restent une préoccupation importante (38%). Cette disparité générationnelle reflète les différentes réalités et perspectives en matière de logement. La pression est plus forte sur les jeunes générations face aux enjeux économiques et environnementaux.

Laure-Anne Geoffroy Duprez, Présidente de l’UNSFA, commente : “Ces résultats confirment que les préoccupations climatiques sont désormais centrales dans notre société et que les logements construits ou rénovés doivent répondre à ces enjeux. Nous devons non seulement intégrer des solutions énergétiques innovantes, mais aussi penser la flexibilité des usages ainsi que des matériaux et des systèmes techniques capables de faire face aux défis écologiques et sociétaux.”

Vieillissement de la population

L’adaptation des logements au vieillissement de la population est un enjeu majeur. Deux tiers des plus de 65 ans envisagent de rester dans leur logement actuel pour vieillir. Cependant, 49% estiment que leur habitat n’est pas adapté. Ainsi, ils soulignent la nécessité d’améliorer la qualité du logement pour les personnes âgées. Cette situation met en lumière le défi considérable que représente l’adaptation du parc immobilier français au vieillissement de la population.

De même, le Baromètre QUALITEL 2024 détaille les aménagements nécessaires selon le type de logement. Pour les maisons, l’installation de barres d’appui dans la salle de bain et les toilettes, ainsi que l’aménagement d’une chambre au rez-de-chaussée sont prioritaires. Pour les appartements, outre les barres d’appui, l’installation d’un ascenseur est cruciale.

Roselyne Conan, Directrice générale de l’ANIL, souligne : “Il est donc opportun d’accompagner tous les ménages, tout au long de leur parcours logement, en sécurisant leur projet par une information experte, neutre et personnalisée.”

Cette recommandation met en avant la nécessité d’un accompagnement global et sur le long terme pour assurer une qualité de logement adaptée à toutes les étapes de la vie.

Accès à la propriété pour les jeunes générations

La qualité du logement est également liée à l’accession à la propriété. Le Baromètre révèle un certain pessimisme chez les jeunes : 40% des 18-24 ans pensent qu’ils n’auront pas les moyens de devenir propriétaires. Ce chiffre est encore plus élevé chez les locataires de cette tranche d’âge, atteignant 47%.

Le Baromètre QUALITEL 2024 met en lumière les difficultés spécifiques des jeunes. En effet, 59% des 18-24 ans actifs qui vivent chez leurs parents y sont contraints pour des raisons budgétaires ou de difficulté à trouver un logement. Pour 49% des jeunes de cette tranche d’âge, se loger est une source d’inquiétude. Ces chiffres soulignent l’urgence de trouver des solutions pour faciliter l’accès au logement des jeunes, que ce soit en location ou en accession à la propriété.

Emmanuelle Cosse, Présidente de l’USH, alerte : “La moitié des jeunes considère le sujet du logement comme « une source d’inquiétude ». En effet, 4 sur 10 estiment qu’ils n’auront pas les moyens de devenir propriétaires et plus de la moitié des jeunes actifs sont contraints de rester chez leurs parents alors qu’ils aspirent à l’indépendance. L’incapacité de notre société à répondre positivement aux craintes et aux aspirations des jeunes en matière de logement devrait alerter l’ensemble des responsables politiques et économiques.”

Vers une nouvelle conception de la qualité du logement

L’émergence de nouvelles formes d’habitat

Face aux défis actuels, de nouvelles formes d’habitat émergent et séduisent particulièrement les jeunes générations. Le co-living attire 37% des 18-24 ans, tandis que le concept de logement évolutif séduit 64% d’entre eux. Ces tendances reflètent une évolution dans la perception de la qualité du logement, intégrant flexibilité et partage.

De même, l’étude révèle que les jeunes sont particulièrement ouverts au partage d’espaces :

  • 29% seraient prêts à partager une buanderie,
  • 34% une salle de sport,
  • 16% un espace de travail.

Ces chiffres illustrent une nouvelle approche de l’habitat, où la qualité du logement s’étend au-delà des murs de l’appartement individuel pour englober des espaces et des services partagés.

Cette évolution vers des formes d’habitat plus collaboratives et flexibles témoigne d’une redéfinition de la notion de qualité du logement. Elle intègre désormais des aspects tels que la mutualisation des ressources, la création de liens sociaux et l’adaptabilité des espaces aux différentes phases de la vie. Ces nouvelles approches pourraient offrir des solutions innovantes aux défis du logement, notamment pour les jeunes générations confrontées à des difficultés d’accès à la propriété.

L’importance croissante des espaces extérieurs

La qualité du logement ne se limite plus à l’intérieur. Le Baromètre QUALITEL 2024 révèle que 74% des Français pensent que les générations futures rêveront toujours d’une maison avec jardin. Pour autant, 55% estiment que cela leur sera inaccessible.

L'importance croissante des espaces extérieurs
Cette aspiration se reflète dans les critères de choix du logement idéal des 18-24 ans : 69% privilégient un logement neuf vs 31% pour de l’ancien. La proximité avec la nature est également un facteur important, 52% souhaitant vivre à la campagne.

Ces données soulignent l’importance croissante accordée aux espaces extérieurs et à la connexion avec la nature dans la définition de la qualité du logement. Elles mettent également en lumière le défi que représente la conciliation de ces aspirations avec les réalités du marché immobilier, notamment dans les zones urbaines denses.

Antoine Desbarrières conclut : “L’aspiration à des espaces de vie ouverts vers l’extérieur exprimée par les Français doit absolument être prise en compte dans la politique du logement, dans l’urbanisme et dans l’architecture de demain.”

Le logement idéal pour vieillir

L’étude s’intéresse également aux préférences des seniors pour leur logement de retraite. En effet, 36% des seniors envisagent de déménager dans une autre région pour leur retraite, soulignant une tendance significative à la mobilité géographique pour cette tranche d’âge.

Les régions côtières et ensoleillées exercent un attrait particulier. Parmi les régions les plus prisées, l’Occitanie arrive en tête avec 18% des préférences, suivie de près par la Bretagne (16%), puis ex aequo les Pays de la Loire et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (14% chacune).

régions de prédilection pour vieillir sereinement

“Les promoteurs intègrent à leurs réflexions et innovations la question du vieillissement de la population pour adapter en permanence leur offre aux besoins et souhaits de leurs clients. Vieillir chez soi, en résidence gérée : nous savons y répondre, mais n’oublions pas que le meilleur logement pour bien vieillir, c’est celui que l’on choisit avant qu’il nous soit imposé par des tiers.” – Pascal BOULANGER – Président de la FPI

Les tendances futures du logement : une vision partagée entre générations

Le Baromètre QUALITEL 2024 révèle une convergence surprenante des aspirations entre les différentes générations concernant l’avenir du logement. Malgré quelques nuances, les Français semblent partager une vision commune des innovations qui façonneront l’habitat de demain.

Perspectives pour la qualité du logement

L’éco-responsabilité au cœur des préoccupations

Les logements éco-responsables suscitent un intérêt unanime. Puisque l’on observe 86% d’approbation dans toutes les tranches d’âge. Cette uniformité témoigne d’une prise de conscience collective des enjeux environnementaux liés à l’habitat.

La technologie au service du confort

La domotique s’impose comme une tendance majeure, plébiscitée par 85% des 18-24 ans, 89% des 25-49 ans et 87% des 50 ans et plus. Cette forte adhésion suggère que les Français voient dans les technologies intelligentes un moyen d’améliorer leur qualité de vie à domicile.

Adaptation et accessibilité : une préoccupation transgénérationnelle

L’accessibilité et l’adaptation des logements pour les personnes âgées ou à mobilité réduite recueillent un large soutien (84-85% selon les tranches d’âge). Cette convergence souligne une sensibilité partagée aux enjeux du vieillissement et de l’inclusion.

Vers une architecture durable

L’architecture bioclimatique séduit environ 78-79% des Français, toutes générations confondues. Ce qui indique une volonté généralisée d’habiter des logements en harmonie avec leur environnement.

Divergences sur l’urbanisation verticale

L’urbanisation verticale et les immeubles de grande hauteur révèlent un écart générationnel plus marqué. Ainsi, 83% des 18-24 ans y sont favorables, contre seulement 71% des 50 ans et plus. Cette différence pourrait refléter des visions distinctes de la densification urbaine.

Autonomie énergétique : une aspiration croissante

Les logements autonomes en eau et électricité attirent davantage les jeunes (75% des 18-24 ans) que les seniors (68% des 50 ans et plus). Ce qui suggère une sensibilité accrue des nouvelles générations à l’indépendance énergétique.

Évolution des modèles de cohabitation

Le partage des logements au-delà des modèles familiaux traditionnels montre la plus grande disparité générationnelle. Ainsi, 74% des 18-24 ans y sont favorables, contre 63% des 50 ans et plus. Cette tendance reflète l’émergence de nouveaux modes de vie, particulièrement chez les jeunes.

Méthodologie et impact du Baromètre QUALITEL

Le Baromètre QUALITEL 2024 se distingue par sa robustesse méthodologique, garantissant la fiabilité et la pertinence de ses résultats. L’étude a été menée auprès de 4 200 personnes représentatives de la population française âgées de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas, prenant en compte le sexe, l’âge, la catégorie socio-professionnelle, la région et la catégorie d’agglomération.

Le Qualiscore : un outil d’évaluation innovant

Par ailleurs, l’étude utilise un indice composite innovant, le Qualiscore, conçu par les équipes scientifiques d’Ipsos. Ce score permet de noter la qualité perçue du logement sur la base de 17 critères, offrant ainsi une évaluation complète et nuancée. Les critères pris en compte couvrent un large éventail d’aspects, allant de :

  • l’isolation acoustique et thermique,
  • à la qualité de la vue sur l’extérieur,
  • en passant par la sécurité,
  • l’aération,
  • et l’adaptation aux personnes handicapées ou âgées.

Cette approche multidimensionnelle permet de capturer la complexité de la notion de qualité du logement, qui ne se limite pas aux seuls aspects techniques. Puisqu’elle englobe également des dimensions de confort, de bien-être et d’adéquation aux besoins des occupants.

Bertrand Delcambre, Président de l’Association QUALITEL, souligne l’importance de cette étude : “Ces 50 ans sont donc un cap, mais surtout un tremplin. Un tremplin pour continuer à imaginer le logement de demain, un logement à la fois respectueux de l’environnement et en phase avec les aspirations des Français.”

Cette déclaration souligne la double ambition du Baromètre QUALITEL : d’une part, dresser un état des lieux précis de la situation actuelle du logement en France, et d’autre part, fournir des pistes de réflexion pour l’avenir de l’habitat.

Un outil de référence en constante évolution

Ainsi, le Baromètre QUALITEL, réalisé depuis 2017, s’affirme comme un outil de référence pour l’amélioration de l’habitat en France. Sa périodicité annuelle permet de suivre l’évolution des perceptions et des attentes des Français au fil du temps. En cela, il offre une vision dynamique de la qualité du logement. Cette continuité dans le temps renforce la valeur de l’étude, permettant d’identifier les tendances de fond et les évolutions significatives dans le domaine de l’habitat.

L’impact du Baromètre QUALITEL s’étend bien au-delà de la simple collecte de données. Il offre aux décideurs publics et aux acteurs du logement des insights précieux pour adapter leurs politiques et leurs offres aux besoins réels des Français en matière de qualité du logement. Les résultats de l’étude peuvent ainsi influencer les orientations stratégiques des politiques publiques du logement, les pratiques des professionnels du bâtiment, ou encore les choix d’investissement des promoteurs immobiliers.

> Retrouvez toutes les actualités de notre partenaire CERQUAL QUALITEL CERTIFICATION sur sa page dédiée.

Isabelle DAHAN

Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

Laisser un commentaire