La mise en location des passoires thermiques sera interdite progressivement dès 2025. Face à cela, quelques idées reçues persistent autour des logements classés F ou G. Par exemple, certains pensent que ces logements sont majoritairement occupés par des locataires aux revenus modestes. Ainsi, pour tordre le cou à ces préjugés, Effy dresse un portrait-robot des passoires énergétiques en France.
Le profil des passoires thermiques selon l’entreprise de rénovation Effy
Le portrait-robot des passoires thermiques réalisé par Effy se fonde sur les données de l’Observatoire National de la Rénovation Énergétique (ONRE). Une étude sur le parc des logements par classe de consommation énergétique réalisée au 1er janvier 2018.
En effet, les occupants des logements de classe F ou G sont majoritairement des propriétaires. Les locataires représentent 42 % de cette part. Les passoires thermiques sont en grande partie des maisons (60 %). Par ailleurs, 43 % d’entre eux possèdent une superficie de 60 à 100 m².
Les idées reçues sur les occupants des logements classés F ou G
Les passoires thermiques seraient occupées majoritairement par des ménages aux revenus modestes. C’est l’une des idées reçues les plus diffusées autour de ces logements classés F ou G. Toutefois, les données de l’ONRE montrent une autre réalité.
Ainsi, les ménages aux revenus intermédiaires et élevés représentent 58 % des occupants de ces logements. Les foyers modestes ou très modestes représentent seulement 42 %. Ces deux proportions sont néanmoins assez proches.
Une autre idée reçue concernant les occupants des passoires énergétiques : ils seraient majoritairement des locataires. La réalité est cependant différente. La plupart de ces logements énergivores sont habités par leurs propriétaires (58 %). Par ailleurs, la part des locataires résidant dans ces passoires s’élève à 35 %, et les locataires du parc social, à seulement 7 %.
Les idées reçues sur les passoires thermiques elles-mêmes
Certains pensent à tort que les passoires thermiques affichent souvent une petite surface. Toutefois, selon l’étude de l’ONRE, 60 % de ces logements de classe F ou G sont des maisons individuelles. En effet, les déperditions thermiques ne concernent pas uniquement les petites surfaces. Les logements énergivores ont une superficie moyenne comprise entre 60 et 100 m².
Autre idée reçue impressionnante : on prévoit une explosion des ventes des logements énergivores à partir de 2025. Vendre son bien serait incontournable pour les propriétaires d’une passoire thermique. Étant donné le coût et l’ampleur des travaux à entreprendre, de nombreux propriétaires pourraient hésiter à rénover leur bien. Ils préfèrent donc le vendre. Cependant, la véritable cause de ces confusions est la sous-information en matière de financement des travaux.
72 % des propriétaires affirment ne pas connaître l’existence des divers dispositifs d’aide financière à la rénovation énergétique. 60 % d’entre eux déclarent d’ailleurs ignorer le coût des travaux de rénovation.
Effy accompagne de A à Z les propriétaires de logements énergivores
Spécialisée dans la rénovation énergétique, Effy s’adresse essentiellement aux particuliers. Cette entreprise simplifie les démarches des propriétaires souhaitant rénover leurs logements « passoires thermiques ». Elle les accompagne à chaque étape du projet de rénovation, notamment :
- l’analyse des besoins du propriétaire ;
- l’établissement des dossiers de demande d’aides financières ;
- la sélection des professionnels du bâtiment certifiés RGE ;
- la réalisation des travaux et le service après-vente.
L’entreprise Effy dispose d’une équipe composée d’une centaine de conseillers en rénovation énergétique. Elle travaille avec plus 2 000 artisans locaux certifiés RGE assurant plus de 100 000 chantiers chaque année.
