Les prix du marché de l’immobilier francilien (-1% au 1er trimestre 2015) résistent malgré une baisse des volumes conséquente (-12% à Paris et -13% en IDF en 2014). Les acquéreurs sont de retour en Ile de France et le marché gagne en fluidité.
Les prix sont en baisse de l’ordre de 1% sur l’ensemble de l’Île de France depuis le début de l’année. Seule la Seine- Saint-Denis affiche une progression de 0.8%. Le Val-d’Oise et le Val de Marne affichent les baisses les plus élevées, avec respectivement -1,2% et -1,1%. Viennent ensuite l’Essonne et les Hauts-de-Seine à -1%, Paris à -0.9% et les Yvelines à -0.7%.
Tout comme en 2014, d’importantes disparités selon les types de biens demeurent : un nombre important de grandes surfaces (5 pièces et plus) – tout particulièrement sur les 6ème, 7ème, 8ème et 16ème arrondissements – connait des baisses pouvant aller jusqu’à 10% alors que les prix restent stables pour les studios, 2 et 3 pièces.
Ces baisses relatives des prix ajoutées à la chute continue des taux d’intérêt accroissent le pouvoir d’achat immobilier des ménages. Ce dernier a augmenté de plus de 2% depuis le début de l’année et continue de stimuler la demande sur le marché parisien, notamment sur les 2 et 3 pièces de moins de 500.000 euros.
Les volumes de transactions ont baissé de 12% en moyenne en 2014 sur le Grand Paris. Les biens de 5 pièces et + sont toujours surreprésentés, quoique dans une moindre mesure. En effet, une partie des appartements a été retirée de la vente par les vendeurs qui préfèrent attendre une période plus favorable. Ils constituent 40% des biens actuellement en stock alors qu’ils ne représentent que 24% du parc de logements existant. C’est également le cas sur le Val-d’Oise où un bien sur deux en stock fait plus de 5 pièces alors qu’ils représentent à peine 30% du parc de logements.
La demande pour les biens de plus d’1 million d’euros reste globalement faible (10 à 12% des transactions) en comparaison d’une offre forte et de prix affichés qui demeurent souvent trop élevés. Sur ces produits, les vendeurs rechignent à intégrer les baisses de prix des dernières années, contribuant ainsi à une augmentation structurelle du volume de biens proposés.
« Le marché est hétérogène à Paris, l’activité est bloquée sur les grands appartements. Malgré tout les stocks tournent mais peu d’appartements partent à la vente car les vendeurs ont du mal à accuser la baisse des prix », souligne Pierre Antoine Menez, Vice président de la chambre FNAIM du Grand Paris.
Pour autant, la reprise est bien là et les stocks de biens en vente ont tendance à diminuer en 2015 par rapport à la fin d’année 2014. L’offre et la demande de logements sont équilibrées sur Paris, les Yvelines et l’Essonne. Pour les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise, les ventes étant plus nombreuses que les nouvelles mises en vente.
« Après une année 2014 marquée par la baisse des transactions, le 1er trimestre 2015 donne les signes d’une reprise proche et du retour des acheteurs sur le marché, avec 15 à 20% de visites supplémentaires constatées par nos adhérents par rapport à la fin de l’année », explique Gilles Ricour de Bourgies, Président de la FNAIM du Grand Paris.
Source : www.lamaisondelimmobilier.org