La dynamique dans l’immobilier neuf perdure au 1er trimestre 2017. Les ventes connaissent un accroissement de +21% par rapport au 1er trimestre 2016. Quant aux prix, ils tendent à se renchérir sur un trimestre, mais modérément (+1%).
Ventes : +21% par rapport au 1er trimestre 2016
7618 logements neufs ont été vendus en Ile-de-France au 1er trimestre 2017. Comparé au 1er trimestre 2016, la quasi-totalité des départements a vu son volume de transactions croître, excepté l’Essonne (-14%). Les variations haussières sont comprises entre 4% (Paris) et 27% (Val-de-Marne) en zone centrale. En Grande Couronne, la hausse des ventes s’étend de +21% (Seine-et-Marne et Val-d’Oise) à +67% (Yvelines).
96% des ventes concernent des appartements. Le secteur collectif connaît une croissance annuelle de +25% et toutes les typologies sont impactées par la hausse. En volumes, les 2 et 3 pièces agrègent près des deux tiers (63%) des transactions franciliennes, soit plus de 4600 logements.
Commercialisations : Hausse annuelle de +60%
De janvier à mars 2017, 8425 logements (dont 97% en collectif) ont été commercialisés en Ile-de-France, soit un regain important, tant sur un trimestre (+27%) que sur un an (+60%).
Par rapport au 1er trimestre 2016, tous les départements connaissent une hausse des mises en vente, hormis Paris (-75%). Les commercialisations d’appartements augmentent de +66% sur un an. Tous les types de surfaces progressent, notamment les 3 pièces (+72%) et les 4 pièces (88%), lesquels représentent plus de la moitié des mises en vente.
En Petite Couronne, dans chaque département, plus de 1000 logements ont été introduits sur le marché. Avec plus de 1 500 commercialisations, le Val-de-Marne se positionne comme le plus attractif. En Grande Couronne, la Seine-et-Marne et les Yvelines, qui ont vu leurs volumes de mises en vente plus que doubler annuellement, sont les plus dynamiques.
Stock disponible : +8% sur un an
En Ile-de-France, le nombre de logements neufs disponibles à la fin mars 2017 atteint 17892 unités, soit une légère hausse sur un trimestre (+5%) et sur un an (+8%).
Le stock de logements franciliens est majoritairement composé d’appartements, à hauteur de 96%. Le secteur collectif croît de 9% sur un an. Les stocks les plus importants se concentrent en Petite Couronne, principalement en Seine-Saint-Denis (3 447 logements disponibles) et dans les Hauts-de-Seine (2 723 unités). En deuxième périphérie, l’Essonne est le seul département où l’encours diminue (-23% sur un an) et dont les volumes se situent sous le seuil des 2000 logements disponibles. À l’inverse, avec une progression annuelle de 30%, les Yvelines disposent d’un stock qui avoisine les 2700 logements.
Prix : +2,6% sur un an
Par rapport au trimestre précédent, les mouvements de prix restent mesurés en Ile-de-France. Hormis les Hauts-de-Seine (+4,5% sur un trimestre), les évolutions oscillent entre -1,5% (Seine-Saint-Denis) et +1,4% (Val-de-Marne). En revanche, sur un an, les écarts de prix entre les territoires sont plus marqués et les situations disparates. En zone centrale, tous les départements affichent une hausse de prix annuelle.
Paris, qui a vu émerger des programmes de haut standing à la fin 2016 et dont les lots sont encore sur le marché, enregistre une augmentation de +12,3%, la Seine-Saint-Denis de +3,5%, les Hauts-de-Seine de +3,1% et le Val-de-Marne de +1,5%. En Grande Couronne, on observe un renchérissement uniquement pour le Val-d’Oise (+2,8%). En Seine-et-Marne et dans les Yvelines, la baisse est de -0,7%. En Essonne, le prix moyen diminue de -2,6% sur un an.
En valeur, Paris demeure le département le plus onéreux de la région (12275 €/m²), devant les Hauts-de-Seine (6797 €/m²) et le Val-de-Marne (5101 €/m²). Quant aux territoires les plus abordables, ils se situent en Grande Couronne, autour des 4000 €/m². La Seine-et-Marne (3741 €/m²) et l’Essonne (3676 €/m²) affichent même un prix moyen inférieur à ce seuil.
Délais de commercialisation : 2,3 mois
Le délai moyen de commercialisation s’établit ce trimestre à 2,3 mois en Ile-de-France, résultant d’un fort dynamisme des ventes de logements neufs, couplé à un stock disponible limité. Tous les départements ont vu leur durée d’écoulement fondre par rapport à l’an passé ; de -3,7 mois (Seine-Saint-Denis) à -8,3 mois (Paris).