Galivel & Associés, une agence de relations presse et de relations publiques, spécialisée dans les domaines de l’immobilier s’interroge sur la publication des chiffres du marché du logement en France. Pourquoi existe-t-il plusieurs chiffres pour un même marché, avec les différences inévitables que la pluralité engendre ?
Les chiffres du logement sont des instruments de mesures utiles au suivi des marchés mais les sources sont variées et les indicateurs fluctuants. On constate, en effet, qu’aucune statistique relative au marché des logements existants ne provient d’un comptage intégral des ventes. Toutes procèdent d’une modélisation à partir d’un nombre de données plus ou moins important.
Les statistiques INSEE-Notaires, compte tenu des délais de remontée et de traitement des sources, sont les dernières publiées. Les autres statistiques sont élaborées à partir des avant-contrats signés par les organismes (FNAIM et/ou réseaux), ce qui permet plus de réactivité mais entraine de fait une certaine volatilité. Leur degré de fiabilité dépend en grande partie du nombre de données sur lesquelles elles sont basées.
Mais globalement, ces statistiques remplissent bien leur mission et les écarts sont finalement minimes et les grandes tendances parfaitement dessinées.
Volumes des ventes en France dans le parc existant
A une petite exception près, tous les observateurs s’accordent sur la baisse du volume des ventes dans le parc existant en 2014, par rapport à l’année précédente. Les notaires annoncent environ 700.000 transactions en 2014, contre 717.000 en 2013.
Les services de l’Etat, en l’occurrence le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), rattaché au ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, avaient arrêté le chiffre des ventes dans l’ancien à 718.000 en 2013. Celui de 2014 sera publié dans le courant du mois de mars 2015.
Prix de ventes en France des logements existants
La tendance est unitaire chez tous les observateurs et la volatilité plutôt réduite entre les différentes sources. Sur l’ensemble du pays, les prix de l’immobilier ancien sont en repli.
Prix en Ile-de-France des logements existants
Comme sur l’ensemble de la France, la tendance est uniformément à la baisse dans la région capitale, avec une faible volatilité entre les sources. Le portefeuille de données spécifique à chaque organisme (FNAIM, réseaux) peut engendrer des différences sans toutefois remettre en cause l’orientation d’un marché d’une étendue aussi importante que l’Ile-de-France, qui représente près de 20% du volume national des ventes.
Prix en Province des logements existants
Les sources sont plus réduites : rares sont les observateurs produisant des statistiques de prix sur les régions autres que l’Ile-de-France. Mais le constat est le même : la tendance est unitaire. La volatilité s’avère à peine plus élevée dans le réseau dont les chiffres sont basés sur un moins grand nombre de références.
Prix à Paris des logements existants
Marché « vedette » avec un prix moyen (autour de 8.000 euros par m²) plus de 3 fois supérieur à la moyenne nationale (environ 2.500 euros/m²), la capitale attise l’appétit des observateurs avec, pour certains, une volatilité importante. C’est à qui sera le plus rapide à prendre le pouls de l’immobilier parisien, marché atypique par excellence : objet de convoitises nationales et internationales, c’est un marché où la demande l’emporte quasiment toujours sur l’offre. Résultat : au fil du temps, Paris est le premier endroit où les prix commencent par monter et le dernier où ils finissent par baisser.
Source : www.galivel.com