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Immobilier

Le marché du logement neuf en Ile-de-France au 3ème trimestre 2017

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Le marché du logement neuf en Ile-de-France au 3ème trimestre 2017

L’ADIL de Paris et son Observatoire du Logement dresse un bilan de l’activité dans l’immobilier neuf en Ile de France (ventes, mises en vente, logements disponibles, prix) de juillet à septembre 2017. Au 3ème trimestre 2017, le marché immobilier neuf en Ile-de-France présente un bilan positif par rapport à 2016.

 

Ventes de logements neufs : -13% par rapport au 2ème trimestre 2017 mais +10% par rapport au 3ème trimestre 2016

Le marché du logement neuf : Au 3ème trimestre 2017, l’Ile-de-France totalise 7.538 ventes de logements neufs (dont 95% d’appartements), soit 13% de moins qu’au trimestre précédent, lequel est traditionnellement plus dynamique.

Exceptés Paris où les volumes sont stables, et le Val-de-Marne (+17,2%), tous les départements présentent une baisse des ventes sur un trimestre, comprise entre -0,9% (Seine-et-Marne) et -27,9% (Val-d’Oise).

En revanche, sur un an, les transactions augmentent de 10% dans la région, avec des situations disparates selon les départements. Ainsi, Paris (-11,1%), la Seine-et-Marne (-13,4%) et le Val-d’Oise (-9,1%) accusent une baisse. Les autres territoires sont quant à eux en hausse. Le Val-de-Marne (+39%) et la Seine-Saint-Denis (+29,5%) connaissent les évolutions haussières les plus notables.

Avec plus de 1.200 ventes sur leur territoire respectif, les départements de la zone centrale (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne) se sont montrés les plus actifs ce trimestre ; en tête desquels on retrouve la Seine-Saint-Denis (1.441 transactions). Ensemble, ils agrègent 53% des transactions régionales.

En Grande Couronne, seul l’Essonne se situe sous le seuil des 800 logements vendus entre juillet et septembre. Avec 901 ventes, la Seine-et-Marne constitue le département le plus actif en 2ème périphérie. Globalement, la majorité des ventes de la région en collectif (+13%) concerne des 2 ou 3 pièces (70%).

 

Le marché du logement neuf : Mises en vente : -21% par rapport au 2ème trimestre 2017 mais +26% sur un an

Le nombre de logements neufs introduits sur le marché au 3ème trimestre 2017 dans la région s’élève à 7.000 unités, soit une baisse de 21% par rapport au 2ème trimestre 2017.

Seuls les départements de Paris (+56,1%) et des Yvelines (+42,1%) enregistrent une hausse sur un trimestre. Sur un an, les commercialisations gagnent 26%. Paris, les Yvelines et le Val-d’Oise ont vu leur volume plus que doublé comparé au 3ème trimestre 2016. Les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne en Petite Couronne présentent également une hausse notable (plus de 90% d’augmentation). A contrario, l’activité des promoteurs s’essouffle en Seine-Saint-Denis (-31,5%) pour la zone centrale, ainsi qu’en Seine-et-Marne (-45,7%) et dans l’Essonne (-27,1%) en Grande Couronne.

Enfin, 95% des mises en vente en Ile-de-France sont des appartements. Ce secteur progresse de 20% sur un an. À l’image des ventes, les 2 et 3 pièces (69% des commercialisations en collectif) constituent les typologies les plus produites par les promoteurs.

 

Encours de logements : stabilité du stock disponible par rapport au 2ème trimestre 2017

Au 30 septembre 2017, le stock de logements neufs disponibles atteint près de 26.800 unités (dont 94% en collectif) en Ile-de-France, soit un niveau similaire (0,2%) à celui observé au trimestre dernier. Sur un an, le nombre de logements disponibles s’accroît de 8% en Ile-de-France. Cette hausse est portée notamment par la Grande Couronne, avec les Yvelines (36,8%) et le Val-d’Oise (+26,2%), lesquels connaissent les variations haussières les plus importantes.

Le stock régresse cependant au sein des territoires suivants : Paris (-41,9%), le Val-de-Marne (-3%), la Seine-et-Marne (-6,7%) et l’Essonne (-13,5%).

En collectif, les 3 pièces représentent 40% de l’offre soit plus de 10.000 lots disponibles à la fin du mois de septembre 2017.

 

Le marché du logement neuf : Les prix restent stables par rapport au trimestre dernier

Le prix des logements disponibles en collectif a globalement assez peu évolué par rapport au trimestre dernier. On note toutefois une certaine disparité selon les départements. Ainsi, les Hauts-de-Seine et le Val-d’Oise enregistrent une baisse de prix sur un trimestre (respectivement -1%).

Les prix sont stables à Paris. En Petite Couronne, la Seine-Saint-Denis (+1,6%) et le Val-de-Marne (+3,6%) voient la valeur des appartements neufs disponibles sur leur territoire augmenter. En Grande Couronne, les évolutions haussières les plus notables touchent les Yvelines (+4,4%) et l’Essonne (+2%).

Sur un an, les écarts de prix sont plus importants et hormis la Seine-Saint-Denis, tous les départements affichent une hausse de prix, comprise entre 1% (Paris) et 5% (Hauts-de-Seine) en zone centrale, et 1,1% (Val-d’Oise) et 7,9% (Yvelines) en deuxième périphérie.

En valeur, Paris demeure le territoire le plus cher, avec un prix moyen supérieur à 11.000 €/m², suivi par les Hauts-de-Seine (6.737 €/m²) et le Val-de-Marne (plus de 5.000 €/m²). En Grande Couronne, les Yvelines s’inscrivent comme le département le plus onéreux (4.518 €/m²), suivi du Val d’oise (4.016 €/m²). L’Essonne et la Seine-et-Marne constituent quant à eux les territoires les plus abordables de la région, avec un prix moyen sous le seuil des 4.000 €/m².

 

Le marché du logement neuf, les délais de commercialisation : 10,7 mois en Ile-de-France

Globalement, le délai moyen de commercialisation s’établit à 10,7 mois en Ile-de-France. À l’échelle départementale, celui-ci varie de 6,3 mois (Paris) à 16,9 mois (Yvelines).Hormis dans les Hauts de Seine (11,9 mois), la durée d’écoulement théorique ne dépasse pas les 10 mois en zone centrale. Elle est en revanche plus élevée en Grande Couronne, où le délai le plus court est de 10,8 mois (Essonne).

Par rapport au 3ème trimestre 2016, tous les territoires en zone centrale (Paris compris) voient leur délai de commercialisation reculer. À l’inverse, en Grande Couronne, le délai d’écoulement est plus élevé qu’il y a un an dans tous les départements, sauf l’Essonne (-1,8 mois).

Manda R.

Manda R.

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