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Immobilier

La reprise du marché de l’immobilier deviendra t-elle réelle ?

La reprise du marché de l’immobilier deviendra t-elle réelle ?

Alors que les prix ont augmenté en janvier à Paris (+0,4%), en Petite Couronne et dans la plupart des grandes villes de France et que d’importantes augmentations des volumes de transactions ont été annoncées en fin d’année, MeilleursAgents.com s’interroge sur une réelle reprise du marché.

 

MeilleursAgents.com s’interroge sur une réelle reprise du marché

Une augmentation de prix en Petite Couronne

Les prix ont augmenté en janvier à Paris (+0,4%), en Petite Couronne et dans la plupart des grandes villes de France (+0,6% à Nantes, +0,4% à Lyon mais -0,7% à Lille et -0,3% à Marseille). Toutefois, l’Indicateur de Tension Immobilière baisse ou ne progresse plus depuis septembre 2015. Il a même régressé à Paris et à Nantes.

Selon Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents.com « certaines organisations professionnelles ont annoncé d’importantes augmentations des volumes de transactions en fin d’année dernière, confondant parfois l’évolution de leurs parts de marché avec la croissance du marché lui-même ».

Le marché dans l’ancien

Mais il y a dans tous les cas une augmentation du volume des ventes dans l’ancien, de l’ordre de +15% en un an (792,000 ventes de novembre 2014 à novembre 2015). Pourtant, après une légère embellie, l’évolution du rapport entre l’offre et la demande n’est pas favorable et n’indique pas de dynamique de reprise du marché.

Cette absence de dynamique s’explique par des conditions économiques et macroéconomiques défavorables autant que par un climat social difficile. Le chômage ne baisse pas, il progresse même encore.  La croissance économique reste faible et même les prévisions 2016 demeurent mesurées. Or, il ne peut y avoir de reprise durable du marché immobilier sans baisse du chômage.

La demande d’immobilier reste faible en France alors que la pierre pourrait être le dernier bastion refuge des investisseurs découragés par la bourse et les placements monétaires. Mais la pression fiscale et réglementaire sur les propriétaires bailleurs modère cette tendance. Pourtant, on peut encore trouver des rendements supérieurs à 5% bruts avec des biens liquides (studios ou deux-pièces) situés dans des villes de province dynamiques.

« Selon notre analyse, le léger mieux enregistré en janvier à Paris et depuis quelques mois en banlieue ainsi que dans la plupart des grandes villes de province pourrait durer quelques mois voire jusqu’à l’été. Mais 2016 reste une année incertaine dont l’issue dépend essentiellement du contexte macroéconomique, de la confiance des ménages et des entreprises dans l’avenir et donc de l’évolution de l’emploi en France. Nous restons donc prudents. La reprise est loin d’être acquise et une grande incertitude pèse sur l’année 2016 », conclut Sébastien de Lafond.

 

Manda R.

Manda R.

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