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Immobilier

Etude « Property Index » : L’accession à la propriété toujours aussi difficile pour les Français

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Etude « Property Index » : L’accession à la propriété toujours aussi difficile pour les Français

Deloitte publie la 4ème édition de son étude sur le marché immobilier résidentiel européen. L’étude « Property Index » analyse les données clé de ce secteur dont les prix pratiqués dans 15 pays européens, la Russie et Israël.

La France reste paradoxalement un des pays européens qui construit le plus de logements alors que la demande reste largement non couverte dans les zones tendues. En termes de prix au m2, la France se situe toujours parmi les pays les plus chers d’Europe avec la Suède et le Royaume-Uni. L’Irlande, Israël et le Royaume-Uni ont connu, quant à eux, les plus fortes hausses en 2014, soit respectivement 31,7%, 25,6% et 21,6%.

« Les inégalités en termes d’accession à la propriété entre les pays européens se confirment. Par rapport à 2013, les français, italiens, polonais, tchèques et hongrois investissent entre 6 et 8 années de salaires avant de devenir propriétaire contre 3,2 années seulement pour les belges, suivis de près par les allemands et les danois. Le Royaume-Uni reste le pays le moins accessible où il faut mobiliser 10 années de salaires », précise Laure Silvestre-Siaz, associée, Real Estate Leader chez Deloitte.

Selon l’étude « Property Index », en moyenne, 2,4 logements sont achevés pour 1000 personnes dans les pays européens. La plus grande production de logements en 2014 a été constatée en Russie avec 7,6 logements achevés pour 1000 habitants suivie par la France (6,2) et Israël (5,3).

Comme en 2013, la France est le pays européen, hors Russie, avec le volume de production achevée le plus élevé, cependant, cette offre ne suffit pas à répondre à la forte demande des zones tendues. La production de logements neufs en 2014 est toutefois en diminution du fait de la baisse des permis de construire (-12%), du taux de pré-commercialisation des promoteurs en hausse sensible, lié aux incertitudes économiques (45%) et du dispositif Duflot plus contraignant que le Scellier.

Fin 2014 en France, les prix de l’immobilier parisien ancien ont légèrement diminué en dessous des 8.000€/m2 et la tendance s’est confirmée au premier semestre 2015. Du côté des logements neufs, Paris reste l’une des capitales européennes les plus chères avec Londres dont le prix moyen atteint plus de 14.000€/m2 contre plus de 10.200€/m2 à Paris. A l’inverse, Porto est la ville la moins chère de l’étude (860€/m2).

Globalement, les prix les plus élevés ont été observés au Royaume-Uni, en Israël, en France et en Suède. Et c’est en Irlande (31,7%), Israël (25,6%), et au Royaume-Uni (21,6%) que les hausses ont été les plus significatives en 2014.

En 2014, les taux d’intérêts pour le financement des opérations de promotion sont relativement faibles en Belgique, Allemagne, France et Autriche compte tenu d’un faible coût du risque de crédit et de la maturité du marché immobilier dans ces pays. Les pré-commercialisations exigées par les banques pour obtenir le financement de projets immobiliers varient significativement selon les pays étudiés : au plus bas au Portugal (10%), à 45% en France et au plus haut en Hongrie et en Italie, avec respectivement 55% et 60%.

> Consulter l’étude complète (en anglais)

Source : www.deloitte.com

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Manda R.

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