Le groupe SPIE, leader européen des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications, publie une étude européenne* sur la notoriété et la perception de l’efficacité énergétique ainsi que de la COP21.
La notoriété de la COP21 varie selon les pays : 78% des Français indiquent en avoir entendu parler, 59% des Allemands, 45% des Belges, 37% des Néerlandais et 34% des Britanniques. Pour la majorité des Européens, il s’agit d’un événement majeur qui va permettre de créer un élan collectif, de mobiliser les pays sur le réchauffement climatique, de communiquer sur ce sujet et de sensibiliser les citoyens. La plupart se disent intéressés par cette initiative mai seule une minorité considère qu’elle va permettre de changer les choses et d’apporter des réponses concrètes.
La majorité des Français (68%), des Belges (68%) et des Néerlandais (60%) indique avoir entendu parler de l’efficacité énergétique. L’efficacité énergétique apparaît nettement mieux connue en Allemagne (92%) et surtout au Royaume Uni (94%). Les Européens associent surtout l’efficacité énergétique à l’isolation et dans une moindre mesure à l’énergie solaire, aux équipements à basse consommation et aux appareils intelligents de gestion de l’énergie.
Et lorsqu’on leur propose une liste de ce que peut représenter l’efficacité énergétique, tous les Européens évoquent en premier lieu l’idée qu’il s’agit d’éviter le gaspillage que ce soit en France (52%), en Allemagne (52%), en Belgique (52%), aux Pays-Bas (46%) ou au Royaume-Uni (60%).
Dans tous les pays, plus de 8 citoyens sur 10 se déclarent attentifs à la réduction des consommations d’énergies à leur domicile : 85% aux Pays-Bas, 88% au Royaume-Uni, 91% en Belgique et même 95% en France et en Allemagne. Dans le détail, les propriétaires et les personnes dont le foyer dispose d’un niveau de revenus moyen se déclarent plus attentifs aux économies d’énergie au sein de leur domicile que la moyenne.
Les personnes interrogées situent très majoritairement la température intérieure idéale au-dessus de 19° mais un tiers des Européens (32%) situent cette température idéale de chauffage à 20° et une moyenne de 21% à 21°. On remarquera enfin que 21% des Allemands et 15% des Belges la situent à 22°.
Dans tous les pays, lorsque l’on interroge les répondants sur les facteurs qui pourraient les inciter à modifier leurs comportements pour faire des économies, la première réponse est « le montant trop élevé de sa facture d’énergie ». Vient ensuite l’opportunité de bénéficier d’avantages fiscaux (92% en Belgique, 90% en France, 89% en Allemagne et 81% aux Pays-Bas. Les motivations sont ensuite d’ordre environnemental : la volonté de réduire la pollution autour de soi surtout (de 89% en France à 73% aux Pays-Bas) et également une certaine « conscience écologique » (de 85% en France à 73% au Royaume-Uni).
Pour réduire les consommations d’énergie dans les bâtiments, les Européens évoquent l’amélioration de l’isolation (surtout en France : 62% et en Belgique : 57%, moins aux Pays-Bas : 43%), l’installation de dispositifs d’économies d’énergie (surtout au Royaume-Uni : 53% et en Allemagne : 53%, moins en Belgique : 44%) et la sensibilisation des utilisateurs (surtout aux Pays-Bas : 53%, moins au Royaume-Uni : 41%).
Parmi les moyens permettant d’optimiser et de réduire la consommation d’énergie qui leur étaient proposés, plus de neuf Européens sur dix considèrent qu’il faut développer le progrès technique (95% en France) puis qu’il faut impliquer tous les citoyens dans la mise en œuvre de gestes quotidiens (94% en France) et dans une moindre mesure qu’il faut alléger la réglementation et mettre en place une fiscalité incitative (85% en France).
« Le fil conducteur de cette étude semble être un certain pragmatisme. Oui au progrès technique, oui à l’efficacité énergétique, à condition que cela puisse aboutir à de réelles économies. C’est cette démarche de services de proximité que nous proposons à l’ensemble de nos clients, notamment aux collectivités locales, soucieuses d’offrir à leurs administrés de meilleurs services à moindre coût. Les conséquences de l’inaction seraient dramatiques et le prix à payer élevé. Cela serait d’autant plus irresponsable que beaucoup des solutions existent déjà et que l’on peut voir que la motivation et la sensibilisation croissante du corps social constituent un terreau favorable à une mise en œuvre rapide en Europe », conclut Gauthier Louette, président-directeur général de SPIE.
*Étude Harris Interactive pour SPIE. Enquêtes réalisées par internet du 7 au 15 octobre 2015. Échantillons nationaux représentatifs de 1 000 personnes dans chacun des pays suivants : France, Allemagne, Belgique, Pays-Bas et Royaume-Uni. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle (pour la France) ou niveau de revenus (pour les autres pays) et région d’habitation.
Source : www.spie.com