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Travaux

Baisse des ventes de logements neufs en Ile-de-France au 3e trimestre 2015

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LOGEMENT NEUF

Au troisième trimestre 2015, 2.729 logements neufs (dont 96% d’appartements) ont trouvé un acquéreur, soit une diminution de -6% sur un an. Mais la situation varie selon les territoires.

2.729 ventes ont été conclues au 3ème trimestre 2015, soit une diminution de -24% sur un trimestre, et de -6% sur un an. Comparé au 2ème trimestre 2015, tous les départements accusent une baisse.

Ainsi, hormis dans le Val-de-Marne (-2,5%), les transactions sont en hausse dans tous les départements du Grand Paris, la plus prononcée touchant la capitale (+14,8%), suivi de la Seine-Saint-Denis (+9,4%) et des Hauts-de-Seine (+7,4%). En Grande Couronne, la conjoncture s’inverse : seule la Seine-et-Marne voit ses volumes augmenter (+32,2%) tandis que les ventes fléchissent dans le Val-d’Oise (-6,6%), l’Essonne (-32,8%) et les Yvelines (-34,7%).

Contrairement aux ventes, les commercialisations gagnent +16%, tant sur un trimestre que sur un an. Ainsi, au 3ème trimestre 2015, 4.118 logements neufs ont été mis en vente, dont 95% d’appartements. Sur un an, les lancements de programmes ont augmenté dans tous les départements, exceptés le Val-de-Marne (-25,7%) et les Yvelines (-15,9%).

Le Grand Paris a été le plus actif, Paris et la Petite Couronne cumulant 55% des mises en vente en Ile-de-France. Plus précisément, avec 910 et 817 logements nouvellement proposés à la vente, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis demeurent les territoires ayant accueilli le plus de nouveaux programmes et dont les volumes ont augmenté trimestriellement et annuellement. En Grande Couronne, l’Essonne (660 mises en vente) connaît des évolutions similaires (+57,9% sur un trimestre et +7,3% sur un an).

Avec la reprise des mises en vente et le ralentissement des transactions, l’offre disponible continue de progresser, tant sur un trimestre (+8%) que sur un an (+2%). L’encours s’élève à la fin du mois de septembre 2015 à 18.518 logements neufs à pourvoir. Le collectif, qui représente 94% du stock en Ile-de-France, augmente de 1% sur un an.

Les prix résistent dans la majorité des départements d’Ile-de-France, notamment dans les Yvelines (4,6%) et l’Essonne (+2,2%) en Grande Couronne, et dans le Val-de-Marne (+2,1%), les Hauts-de-Seine et Paris (+1,3%) au sein du Grand Paris.

Sur un an, tous les départements ne connaissent pas le même sort : avec un prix moyen de 4.045 €/m2, la Seine-Saint-Denis est le seul territoire au sein de la Petite Couronne où les prix fléchissent (-1,3%). Paris et les Hauts-de-Seine subissent une légère hausse (+1,3%) et le Val-de-Marne augmente de +2,1%. La hausse annuelle la plus marquée concerne les Yvelines (+4,6%) en Grande Couronne. La Seine-et-Marne (-1,5%) et le Val-d’Oise (-1,3%) sont quant à eux en baisse.

Enfin, Paris reste le territoire le plus cher d’Ile-de-France (10.544 €/m2), suivi des Hauts-de-Seine (6.542 €/m2). A l’opposé, la Seine-et-Marne constitue le département le plus abordable, avec un prix moyen de 3.709 €/m2.

Au 3ème trimestre 2015, le délai moyen de commercialisation s’élève à 20,1 mois. C’est à Paris que le délai d’écoulement est le plus rapide (13,8 mois), et dans les Yvelines le plus long (26,1 mois pour écouler théoriquement le stock départemental). Dans la plupart des départements, les durées s’allongent, exceptés Paris (-9,7 mois), les Hauts-de-Seine (-5,6 mois) et le Val-d’Oise (-9,1 mois).


Source : www.adil75.org

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Manda R.

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