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Dossier de location : comment detecter les faux documents ?

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Lorsque la saison locative bat son plein, les agences immobilières se préparent à un afflux de demandes de location. Cependant, dans un marché immobilier tendu, certains locataires peu scrupuleux peuvent utiliser de faux documents. Ils pensent ainsi augmenter leurs chances d’obtenir un logement. Pour aider les professionnels à lutter contre ce fléau, Garantme, spécialiste de la gestion locative livre ses conseils. Voici quelques astuces pour détecter les documents frauduleux d’un dossier de location et assurer la sécurité des transactions locatives.

Des difficultés à vérifier le dossier de location d’un candidat locataire

Les agents immobiliers peuvent rencontrer des difficultés à vérifier un dossier de location et à déceler les documents frauduleux. Cela, en raison du grand nombre de documents à examiner et de la sophistication croissante des techniques de fraude utilisées.

En effet, les fausses pièces peuvent être très convaincantes et difficiles à distinguer des originales. De plus, les exigences légales en matière de protection des données personnelles peuvent limiter l’accès des agents immobiliers à certaines informations. Ce qui complique encore la vérification des antécédents des candidats locataires.

C’est pourquoi, les agents immobiliers consacrent jusqu’à 30 minutes par dossier pour vérifier les documents de location. Ce qui est chronophage ! Or, la digitalisation des processus métiers réglementaires est essentielle pour réduire le temps de vérification d’identité et de document. De plusieurs heures, on y passera quelques minutes, ce qui permet de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. Selon KPMG, cette réduction peut même atteindre 70%.

Ainsi, la technologie “KYC” permet de valider la conformité des documents du dossier locatif, mais elle est coûteuse. C’est pourquoi il est préférable de passer par un partenaire de confiance qui permet son utilisation à un coût abordable pour le plus grand nombre.

La technologie KYC “Know Your Customer” pour vérifier l’identité et l’intégrité des clients

vérifier le dossier de location

Adoption de la technologie KYC par les agences immobilières

La technologie KYC (Know Your Customer) est utilisée pour vérifier l’identité et l’intégrité des clients, en particulier dans le domaine bancaire et financier. On l’utilise pour prévenir le blanchiment d’argent, la fraude fiscale, le financement du terrorisme et autres activités illégales.

Ainsi, l’adoption de la technologie KYC par les agences immobilières pourrait changer la donne en matière de gestion locative. Cette solution, bien connue dans le secteur bancaire, permet de vérifier l’identité des locataires et de valider l’authenticité de leurs pièces justificatives en quelques instants.

Selon une étude récente publiée par Imodirect, 20% des dossiers présentés par les candidats à la location en région parisienne sont frauduleux. Tandis qu’en province, ce taux est de 10%.

En cela, la technologie KYC est donc plus qu’un simple outil, c’est un véritable atout. Elle permet de valider rapidement et avec exactitude le dossier de location déposé par le (futur) locataire. De plus, elle accélère la délivrance des agréments de garantie locative, qu’ils soient en GLI ou en Caution. Grâce à cette technologie, la mise en location est plus rapide et plus efficace.

Utiliser l’intelligence artificielle pour contrôler le dossier de location

Le marché mondial de la technologie KYC est en pleine expansion. D’après les prévisions, il devrait atteindre 18,6 milliards de dollars d’ici 2026. Et, son taux de croissance annuel doit se situer autour de 15,6 % sur la période 2021 à 2026.

Par ailleurs, les agences immobilières se doivent de respecter les lois et réglementations en vigueur. Y compris celles qui imposent la vérification de l’identité de leurs clients. En 2023, des avancées technologiques devraient permettre aux agences d’aller encore plus loin dans cette démarche. En effet, elles pourront utiliser l’intelligence artificielle pour renforcer la conformité et la traçabilité du processus de vérification de l’identité.

Cette technologie KYC contribue à renforcer la confiance que peuvent avoir les clients envers les agences immobilières. De même, elle assure la sécurité du marché immobilier dans son ensemble.

D’ailleurs, les agences immobilières qui utilisent le KYC louent plus vite, ce qui augmente leur chiffre d’affaires et leur rentabilité ! Toutefois, le coût élevé de la technologie constitue encore un frein à son adoption généralisée dans l’industrie immobilière. Il est donc crucial de rendre cette technologie plus accessible pour assurer la sécurité d’un dossier de location.

Bien que les investissements initiaux soient considérables pour la plupart des agences, ils peuvent rapidement être rentabilisés. Puisqu’ils permettent aux agents de gagner du temps pour se concentrer sur des tâches plus stratégiques.

En conclusion,

La détection des faux documents constitue un enjeu crucial dans le marché immobilier. Les agences immobilières doivent faire face à des fraudes de plus en plus sophistiquées. Ainsi, elles utilisent des moyens de vérification d’identité toujours plus performants pour assurer la sécurité et la transparence de leurs transactions.

La technologie KYC s’impose alors comme une solution indispensable pour les professionnels de l’immobilier. Puisqu’elle leur permet de vérifier l’authenticité des pièces justificatives en quelques instants et de lutter contre un dossier de location frauduleux.

Bien que son coût puisse représenter un frein à son adoption pour certaines entreprises, les avantages qu’elle procure sont nombreux. Les agences immobilières qui investissent dans le KYC pourront ainsi :

  • améliorer leur image de marque,
  • gagner la confiance de leurs clients,
  • renforcer la sécurité du marché immobilier dans son ensemble.
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Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

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