Selon les résultats de l’enquête BVA pour Cotoit, les copropriétaires sont trop peu sensibilisés à la rénovation énergétique. Pourtant, les dépenses énergétiques représentent aujourd’hui le plus gros poste des charges de copropriété (32%). Sachant que le montant des charges de copropriété est estimé aujourd’hui par les copropriétaires à 2 112 euros en moyenne. À la recherche de solutions pour soulager les dépenses énergétiques.
Les dépenses énergétiques des copropriétés impactées par la hausse des prix de l’énergie
L’envolée des prix de l’énergie signifie que les charges des copropriétés devraient considérablement s’alourdir dans les mois à venir. D’après cette enquête, 61% des copropriétaires ont constaté une augmentation de leurs charges ces dernières années.
À la recherche de solutions pour soulager les dépenses énergétiques
Cependant, si on leur demande quel est le montant exact de ces charges, les estimations varient grandement selon la région et le mode de gestion. Précisons que cette enquête a été menée du 12 au 15 septembre 2022 par l’Institut BVA. L’échantillon représentatif de 505 copropriétaires français se décompose de la façon suivante :
- 88 % d’entre eux recourent à un syndic professionnel traditionnel ;
- 5 % à un syndic bénévole non professionnel ;
- 4 % à un syndic coopératif non professionnel ;
- 3 % à un syndic professionnel en ligne.
En moyenne, ce montant s’élève à 2 112 euros. Mais, les Franciliens ont déclaré un montant moyen de 2 700 euros. Tandis que celui-ci se situe aux alentours de 1 739 euros en régions. Les dépenses d’énergie sont citées par 32 % des copropriétaires comme étant celles qui pèsent le plus lourd sur les charges globales. Viennent ensuite, l’entretien des parties communes (24 %), les honoraires du syndic (15 %) et la conciergerie (8 %).
À la recherche de solutions pour soulager les dépenses énergétiques
Les copropriétaires sont à la recherche de solutions pour soulager leur budget. La très grande majorité (74 %) effectue des éco-gestes au quotidien, tels que l’utilisation d’économiseurs d’eau et d’ampoules LEDS.
Toutefois, cette prise de conscience semble se limiter aux gestes de base. Seulement 62 % respectent les 19°C recommandés par le gouvernement en matière de chauffage. De plus, seuls 40 % optent pour des actions plus engageantes comme le remplacement des appareils électroménagers par des équipements moins énergivores.
Tandis que près d’un tiers d’entre eux n’envisagent tout simplement pas de le faire dans les prochains mois. Les copropriétaires seraient-ils trop peu sensibilisés à la rénovation énergétique ?
Accélérer la rénovation énergétique pour réduire les dépenses énergétiques
Afin de réduire la facture de chauffage, une des options est d’accélérer la rénovation énergétique. Mais, les copropriétaires méconnaissent les obligations réglementaires dans le cadre de la loi Climat et Résilience.
Ainsi, seuls 36% ont été informés des nouvelles obligations leur incombant et 64% n’ont pas reçu de notification de leur syndic. Or, celles-ci les contraignent, notamment, à réaliser un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Notons que ce DPE est obligatoire pour tout bâtiment d’habitation dont le permis a été déposé avant le 1er janvier 2013.
De plus, la loi Climat et Résilience instaure l’élaboration d’un plan pluriannuel, assorti de la mise en place d’un fonds de travaux. Afin de permettre la réalisation des travaux énergétiques requis en copropriété. D’ailleurs, ces mesures sont essentielles et pourraient s’avérer utiles pour les copropriétaires dans leur recherche d’économie d’énergie.
“ Ces obligations sont réglementaires et les copropriétaires devront progressivement y faire face. Mais elles offrent aussi une formidable opportunité de s’embarquer ensemble dans la transition énergétique.” – Luigi Del Moral, directeur général de Cotoit.
Une démarche menée conjointement entre les syndics de copropriété et les copropriétaires
Les syndics de copropriété jouent un rôle primordial de conseil et d’accompagnement des copropriétés dans le cadre de la rénovation énergétique. Assurément, les mesures mises en place par la loi Climat et Résilience ne pourront pas s’appliquer partout simultanément. C’est pourquoi, il est nécessaire de s’appuyer sur l’expertise des gestionnaires de syndics.
Cependant, cette situation représente un changement pour les syndics qui doivent faire preuve d’une grande réactivité face aux demandes des copropriétaires. Tout en étant pédagogues et clairs, ils doivent rendre le fonctionnement de la copropriété plus transparent. Notamment lorsque les charges et les dépenses énergétiques augmentent.
Les gestionnaires sont confrontés à des défis croissants en matière de rénovation énergétique. Ainsi, ils doivent adapter leur métier aux attentes des copropriétaires. Mais également à l’environnement économique difficile et aux questions liées à la protection de l’environnement.
En cela, Cotoit propose un accompagnement pour les gestionnaires afin qu’ils puissent relever ces défis :
- maîtrise complète des outils digitaux,
- connaissance approfondie de leur parc immobilier,
- acquisition progressive de compétences spécialisées,
- gestion limitée des portefeuilles.
“ Les gestionnaires de syndics constituent la clé de voûte de la rénovation énergétique, qui ne pourra se faire sans eux. Ils jouent ainsi un rôle essentiel d’accompagnement des copropriétaires face à ces évolutions, dans un contexte particulièrement compliqué de forte hausse des dépenses énergétiques” – Luigi Del Moral.