Alors que nous assistons à une révolution numérique, ERA Immobilier a voulu savoir si Internet remplacerait, à terme, les professionnels installés et les agences immobilières ayant pignon sur rue. Il semble bien que rien ne remplace le contact humain. Surtout lorsqu’il s’accompagne d’expertise et de disponibilité.
Les attentes à l’égard d’un agent immobilier
A l’heure de la révolution numérique, rien ne remplace le contact humain mais pour faire la différence, le savoir-faire ne suffit pas. Le savoir-être se révèle tout aussi important, comme en atteste l’enquête de ERA Immobilier*.
Les clients mettent en avant des éléments forts de proximité : confiance et réactivité. L’autre dimension majeure attendue est celle d’une bonne appréhension du marché. Celle-ci se décline selon deux composantes : la connaissance de la zone couverte et la maîtrise des prix du marché. Les clients attendent donc un réel accompagnement personnalisé. En effet, un français sur deux considère qu’il est très important d’avoir un interlocuteur unique dès le démarrage du projet.
Il est à noter que les exigences en matière de présence et de compétence s’accroissent, à mesure que s’élèvent à la fois le prix du bien et la catégorie socio-professionnelle du vendeur ou de l‘acheteur.
Agences, notaires, sites immobiliers : le match des domaines de compétence
Dans les différentes phases d’une transaction immobilière, les perceptions des particuliers diffèrent sur les compétences prêtées aux différents acteurs susceptibles d’intervenir. Ainsi pour estimer le prix d’un bien à la vente, les agences surclassent les notaires et les sites. 69% des suffrages vont aux agents (dont 41% pour ceux qui sont membres d’un réseau) contre 24% pour les notaires et 7% pour les sites et les portails d’annonces.
Sur les aspects qualitatifs c’est à dire la sélection de biens adaptés au budget du client et au mode de vie de ce dernier, les agences membres d’un réseau trustent la moitié des suffrages. Il en va de même pour les questions relatives aux démarches administratives (diagnostic technique, aide au déménagement), où elles recueillent 52% de votes de confiance. Sur l’aide au financement, elles arrivent encore en tête (49%).
Viennent ensuite, nettement distancées, les agences indépendantes et les notaires. Tous deux se suivent de près, avec respectivement 23 et 20% des réponses. En revanche, sur l’aspect juridique et administratif de l’achat, les notaires arrivent en tête (avec 43% des voix). Cependant, les agences reprennent la première place (50%) si l’on additionne les chiffres obtenus par les agences indépendantes (15%) et celles membres d’un réseau (35%).
Parallèlement, on notera que les sites internet ne sont légitimes pour aucun des services étudiés ; même s’ils sont utilisés en amont pour une recherche d’information, toute mise en oeuvre concrète d’un projet nécessitera la présence physique d’un spécialiste.
Enfin, l’exclusivité donnée à une agence pour la vente de son bien n’est pas un débat tranché : les réponses se répartissant entre les pour et les contre à l’agence unique. Les opposants (52%) déclarent préférer utiliser les services de plusieurs agences, sans doute dans l’espoir d’augmenter la probabilité de vendre leur bien rapidement et dans les meilleures conditions financières possibles.
*L’enquête a été réalisée en 2016 auprès d’un panel substantiel de 1002 personnes âgées de 25 à 65 ans. Issus de toutes les classes sociales, ils étaient aussi représentatifs de toutes les générations.