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Immobilier

2016 : Une belle année pour l’immobilier ?

2016 : Une belle année pour l’immobilier ?

Les résultats de la 19ème vague de l’Observatoire du Moral Immobilier piloté par le portail d’annonces Logic-Immo.com en collaboration avec TNS Sofres confirment le retour des candidats à l’accession immobilière mais également des vendeurs en ce deuxième trimestre 2016.

Au deuxième trimestre 2016, les acheteurs confirment leur retour sur le marché immobilier. En effet, 3 millions de Français projettent d’acheter un bien immobilier dans les 12 prochains mois. La surprise est du côté des vendeurs dont le nombre passe de 2 à 2,5 millions entre le premier et le deuxième trimestre 2016. La baisse enrayée des prix a visiblement décidé les vendeurs qui retardaient la mise en vente de leur bien.

Au global, le deuxième trimestre est marqué par une offre et une demande élevées avec un rapport de force relativement équilibré entre acheteurs et vendeurs. Les acheteurs sont nombreux et enthousiastes sur les conditions du marché puisqu’ils sont 81% à estimer que c’est le bon moment pour acheter. Si en 2016 le volume des transactions pourrait rattraper les niveaux atteints en 2010, l’état d’esprit des candidats à l’accession immobilière n’est plus le même.

« En 2010, les acheteurs immobiliers étaient pris dans une spirale des prix, essayant de devenir propriétaires avant qu’il ne soit trop tard. En 2016, ils réalisent leur acquisition dans un contexte beaucoup plus serein : un rapport de force quasi équilibré avec les vendeurs et une stabilisation des perspectives économiques, des prix immobiliers et des taux d’intérêt », souligne Stéphanie Pécault, Responsable des études chez Logic-Immo.com.

Qu’est-ce que ces résultats laissent présager pour les mois à venir ? Interrogés sur leur perception au sujet des perspectives économiques futures, en dépit des tensions sociales, les acquéreurs immobiliers considèrent que le pire est passé et que l’année 2016 sera marquée par un répit dans l’évolution du niveau de vie des Français.

En effet, 65% prévoient une stabilisation dans les 6 prochains mois, comparé à 5 ans plus tôt où 70% prévoyaient une détérioration du niveau de vie. « L’approche des élections présidentielles n’est certainement pas étrangère à ce sentiment de répit économique », ajoute Cyril Janin, Directeur Général de Logic-Immo.com et porte-parole de l’Observatoire du Moral Immobilier.

D’après le ressenti des futurs acquéreurs, une baisse des prix n’est plus d’actualité. Ils semblent partager le sentiment que s’ils achètent aujourd’hui, ils ne le regretteront pas demain. En effet, 62% pensent que les prix resteront stables dans les 6 prochains mois et seuls 18%, envisagent la possibilité d’une baisse. Pour ce qui est des perspectives à plus long terme, la moitié des acheteurs prévoit une remontée des prix d’ici deux ans.

« Les acquéreurs immobiliers ne sont pas pressés par l’imminence d’une hausse des prix, mais sont majoritairement convaincus que, s’ils ne veulent pas payer plus cher, il vaut mieux acheter maintenant que dans deux ans », explique Stéphanie Pécault.

Le niveau historique des taux a également pour effet de nourrir le sentiment chez les candidats à l’acquisition que les prêts immobiliers sont plus faciles à obtenir. En effet, les emprunts ne semblent plus aussi inaccessibles qu’ils ont pu le paraître précédemment aux yeux des acheteurs. 48% trouvent que les prêts ne sont ni faciles ni difficiles à obtenir et un tiers estiment même qu’ils sont faciles obtenir. En effet, quatre ans plus tôt, l’idée qui prédominait (58%) était qu’ils étaient difficilement accessibles.

Si toutes les conditions sont au vert pour une acquisition immobilière, la question qui persiste, encore et toujours, est de trouver le bien qui correspond aux critères des acheteurs. La moitié des acheteurs pensent toujours que le choix des biens est limité. Pour les acquéreurs immobiliers, les principaux défauts des biens qu’ils consultent dans le cadre de leur recherche sont le prix (69%), les travaux à prévoir (42%) et la surface trop réduite des biens (35%).

Du côté des vendeurs, ils sont 63% à trouver qu’il est actuellement difficile de vendre un bien immobilier. Les principales raisons avancées sont les prix sur lesquels acheteurs et vendeurs ont du mal à s’accorder. Certains revendeurs estiment que les prix sont parfois disproportionnés par rapport à l’état du bien et qu’un bien vendu à son juste prix se revend vite et facilement.

Au-delà du prix, l’une des principales raisons qui enlisent la négociation est le caractère exigeant des acquéreurs immobiliers et la question de la prise en charge de la remise en état du bien immobilier. « D’un côté, il y a des vendeurs qui s’inscrivent dans une tradition où il revient à l’acheteur d’effectuer les travaux et la décoration du logement, comme ils l’ont fait pour leur propre acquisition. De l’autre, il y a des acheteurs, qui estiment qu’au prix actuel du marché et inspirés par le développement du home-staging, il revient aux vendeurs de rendre le bien attractif. Au-delà du prix, la négociation englobe de plus en plus l’apparence du bien et l’envie d’y habiter qu’il inspire », explique Cyril Janin.

 

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Manda R.

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