Aller au contenu

Travaux

Label Promotelec Rénovation énergétique : 1er retour d’expérience

  • par
Label Promotelec Rénovation énergétique : 1er retour d’expérience

Dans le cadre de son Observatoire du confort dans l’habitat, l’association d’intérêt général Promotelec dresse pour la première fois, à travers son retour d’expérience du Label Promotelec Rénovation énergétique, son  bilan national de la rénovation énergétique des bâtiments résidentiels existants.

A l’heure de l’application de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte et de l’objectif de 500.000 logements rénovés par an à l’horizon 2017, l’association Promotelec a analysé les données de plus de 17.000 logements ayant fait l’objet de travaux de rénovation énergétique.

Les données ont été collectées entre janvier 2008 et janvier 2015 par Promotelec Services et sont issues de 1.143 dossiers de rénovation ayant obtenu un Label Promotelec Rénovation Énergétique ou étant en cours de certification. Pour information, un dossier au sens de ce document correspond à une opération, laquelle peut regrouper plusieurs bâtiments visant un même niveau de performance.

En ce qui concerne le marché de la labellisation en rénovation, les projets concernent principalement l’habitat social et collectif, qui représentent respectivement 88% et 96% des logements. Les ¾ des dossiers d’habitat collectif concernent des opérations de moins de 30 logements.

Si les opérations avant travaux avaient rarement recours aux énergies renouvelables, les rénovations énergétiques contribuent à leur développement. Ainsi après travaux, 29% des dossiers intègrent une énergie renouvelable. En tête, les solutions thermodynamiques (37%) et solaire thermique (36%), suivies par le bois (22%) ; la photovoltaïque et la géothermie étant encore sous représentées (respectivement 3% et 2%).

Seulement 8% des dossiers portés dans 87% des cas par le secteur social ont utilisé des innovations technologiques). Certaines semblent toutefois émerger comme la ventilation hybride ou basse pression ainsi que la mise en place de chauffe-eau thermodynamqiues en maison individuelle.

Globalement, plus de 30% des dossiers optent pour un changement d’énergie. Les dossiers qui changent d’énergie optent soit pour du gaz naturel, soit pour du bois-énergie ou de l’eau chaude sanitaire issue du solaire thermique.

Le gaz naturel gagne des parts de marché, tous logements confondus. Cette énergie permet de chauffer et de produire l’ECS de 51% des logements individuels. En logement collectif, 66% des dossiers sont chauffés par cette énergie et 56% des dossiers ont opté pour cette solution pour l’ECS.

L’électricité, première source d’énergie en maison individuelle, arrive en seconde place après travaux (41% des dossiers) et reste en seconde position dans le logement collectif. Pour les dossiers restant à l’électricité et donc d’inscrivant dans une démarche « bas carbone », 44% d‘entre eux sont équipés de systèmes thermodynamiques (pompe à chaleur pour le chauffage et/ou chauffe-eau thermodynamique pour la production d’eau chaude sanitaire). Les 56% restant utilisent des solutions à effet joule ou à accumulation. Le fioul disparaît quasiment au profit de toutes les autres énergies (électricité, gaz naturel, bois-énergie voire réseau de chaleur).

Pour réduire les besoins énergétiques du logement, les travaux de rénovation mis en œuvre portent en priorité sur le renforcement de l’isolation de l’enveloppe (4 postes) : plancher haut (combles, toiture-terrasse), plancher bas, façades et menuiseries. Dans 90% des cas, deux de ces quatre postes sont isolés, l’isolation de l’ensemble des postes concerne quant à elle 50% des dossiers. Le choix des parois (toitures, façades, planchers bas) rénovées est corrélé avec  leur taux de déperdition de chaleur.

Ainsi, sur l’ensemble des dossiers étudiés :

  • 88% ont réalisé des travaux d’isolation au niveau des combles et/ou toitures terrasses,
  • 83% sur les façades,
  • 61% sur les planchers bas,
  • Et 87% des opérations ont par ailleurs remplacé leurs menuiseries.

L’ensemble de ces actions contribue ainsi à diviser par 2 les déperditions thermiques du parc social (HLM) et par plus de 4 celles du parc privé sans écart significatif entre les énergies.

Les travaux de rénovation mis en œuvre, conjugués à un renforcement de l’isolation de l’enveloppe consistent également dans la plupart des cas à :

un remplacement ou une rénovation des systèmes de chauffage et des systèmes de production d’eau chaude sanitaire (ECS). 95% des dossiers ont ainsi bénéficié du remplacement ou de la rénovation du générateur de chauffage (chaudière gaz, pompe à chaleur, chaudière bois-biomasse, chaudière fioul, effet Joule). Les émetteurs de chauffage constituent également un poste de rénovation courant, même s’il est moins représenté, avec 72% des dossiers concernés. Concernant l’eau chaude sanitaire, 32% des dossiers indiquent un changement d’énergie pour la produire.

la création ou la rénovation des installations de ventilation : pour 95 % des dossiers, la ventilation a fait l’objet de travaux. Les maîtres d’ouvrage privilégient des technologies maitrisées avec 67 % de ventilations hygroréglables de type B.

Dans une optique de réduction des coûts d’entretien et d’amélioration de la performance globale des installations en logement collectif, le chauffage collectif après travaux concerne 52% des dossiers (contre 42% avant travaux).

Observatoire Promotelec : 1er retour d’expérience Label Rénovation énergétique


Source : www.promotelec.com

Manda R.

Manda R.

Laisser un commentaire