Lors du Congrès de la FNAIM 2021, nous avons pu rencontrer plusieurs de nos abonnés et partenaires professionnels. Retrouvez l’interview de Samuel Essaka EKEDI, directeur du développement VILOGI. On évoque ensemble les solutions logicielles pour les professionnels de l’immobilier.
Pouvez-vous nous présenter VILOGI ?
VILOGI a été le premier éditeur à développer des logiciels métier avec la nouvelle technologie “Full Web”. Cela veut dire que désormais, ces logiciels s’affranchissent du matériel ou des systèmes d’exploitation.
Ils sont en ligne ! Ce qui permet d’imaginer d’autres modes de fonctionnement avec, par exemple, le front ou le middleware. À savoir, un middleware fournit aux applications des fonctionnalités et des services communs (gestion des données, applicatif, messagerie, authentification et gestion des API…). Il assure ainsi, la rentabilité du développement et de l’exécution des applications à grande échelle.
Quant à moi, je m’occupe du développement de VILOGI au sens large, c’est-à-dire du commerce et du marketing.
Chez VILOGI, on a lancé le premier logiciel universel de gestion de copropriété qui s’appelle “la copropriété digitale”. En effet, ce logiciel est universel parce qu’il est utilisé par tout le monde. Aussi bien les syndics professionnels que bénévoles ou encore les offices publics d’habitat.
Un logiciel universel pour la gestion des copropriétés, cela fonctionne comment ?
Ce logiciel va bien au-delà de la manière dont est géré l’immeuble. C’est l’immeuble qui va déterminer le mode de gestion dans sa transposition numérique. Ainsi, on part de l’immeuble et non du gestionnaire, ce qui permet la future interopérabilité de la gestion.
Concrètement, on peut avoir une copropriété gérée par VILOGI à titre bénévole dans un premier temps. Pour autant, par la suite, au vu de gros travaux à réaliser ou pour des raisons personnelles, on peut vouloir changer de mode de gestion. C’est tout à fait possible sans changer de plateforme ou d’extranet. De sorte que l’on pourra transférer la gestion à un professionnel qui utilise VILOGI.
Vous avez une nouveauté, l’application VILOGI & Me, de quoi s’agit-il ?
Notre nouvelle application permet de relier deux métiers : la gestion locative et la gestion de copropriété. Ainsi, au mois de septembre, nous avons sorti l’application “VILOGI & Me”.
C’est autant une innovation technologique que métier. Parce que c’est la première fois qu’un logiciel procure, en même temps, des informations en temps réel et des documents. Aujourd’hui, l’évolution de la loi de la copropriété, offre un accès à des extranets. C’est une très bonne chose, mais cela ne donne pas entièrement satisfaction aux copropriétaires.
En effet, dans l’extranet, on va ouvrir un document pour avoir accès à une information. Or, notre application permet de lire ces informations en temps réel. L’interface est agréable, on a des courbes, c’est beaucoup plus joli et convivial !
Rien qu’avec cet outil, on diminue plutôt bien les appels pour nos clients. On augmente aussi la satisfaction des copropriétaires. D’ailleurs, on va certainement ajouter des fonctionnalités par la suite. Pour aller dans le sens d’une meilleure relation client, on va permettre un échange interactif avec le gestionnaire pour gérer des incidents. Bien d’autres choses encore sur lesquelles nous travaillons…
Comment VILOGI a vécu la crise sanitaire ?
C’est une question opportune, comme disait ma grand-mère “à quelque chose malheur est bon” ! Je dois avouer que la crise sanitaire a été une opportunité pour nous. C’est-à-dire que nous militons depuis des années pour les logiciels de nouvelle génération que nous proposons.
Nous sommes quand même dans un métier et à raison, plutôt conservateur. Parce que le gros de la profession travaille sur des données papiers. Nous prônons la transition numérique pour les syndics depuis des années. Or, ce que l’on a remarqué avec la pandémie, c’est le besoin pour les professionnels d’avoir un bureau mobile. Avec nos logiciels, les gestionnaires peuvent travailler de chez eux.
Aussi, pour la plupart, ils ont cherché des outils pour pouvoir mieux s’organiser à distance. Au-delà de ce phénomène d’opportunité, nous souhaitons rendre l’interopérabilité accessible dans la gestion d’une copropriété.
En effet, ce que nous essayons de faire, c’est accompagner les métiers de la gestion immobilière dans le monde digital. En cela, notre logiciel permet le zéro papier. Mis à part quelques papiers réglementaires, les appels de fonds, etc., le reste du travail est complètement digitalisé.
Finalement, on réalise une partie du travail qui est le logiciel métier. Toutefois, nous travaillons aujourd’hui avec plusieurs partenaires. Ainsi, ils interviennent pour le traitement soit en amont, soit après notre logiciel. De cette façon, au sein de VILOGI, nous voulons permettre aux points de vente de mutualiser certaines ressources. Plutôt que de se battre sur les affaires en transaction, les agences pourront s’offrir des services immobiliers à 360 degrés. De notre point de vue, c’est le sens de l’avenir.
Le mot de la fin
Une dernière anecdote. Au début, on était obligé de tout expliquer. Qu’est-ce qu’un logiciel en “Full web” ? Qu’est-ce qu’un logiciel en “mode SaaS” ? Aujourd’hui, les professionnels viennent nous voir pour cela ! J’espère qu’en compagnie de Monimmeuble.com, nous continuons à être les évangélistes de la digitalisation. Mais, de la digitalisation positive ! Parce que l’informatique ou le digital est là pour régler les problèmes, pas pour en créer. C’est surtout, en cela que consiste notre travail.