De nouvelles technologies de l’immobilier telles que la visite virtuelle, la réalité augmentée et la visiophonie se sont imposées sur ce marché pour faciliter et améliorer l’expérience d’achat. Mais, à quel point sont-elles répandues et comprises par les locataires et les acheteurs ? Comment influencent-elles leurs décisions ? C’est ce que cette seconde étude de Software Advice tente de découvrir.
Quelles sont les 4 principales nouvelles technologies de l’immobilier ?
La crise sanitaire a révélé les nouvelles aspirations immobilières des Français. En effet, ils ont été nombreux à rechercher un nouveau logement en 2021. Cependant, comment ces particuliers ont-ils pu rechercher ou visiter les biens ? La réponse se trouve dans l’adoption de technologies de l’immobilier innovantes qui leur ont permis de visualiser un logement sans se déplacer.
Mais, quelles sont ces technologies ? Ont-elles déjà été utilisées par les personnes qui ont loué ou acheté un bien immobilier durant ces trois dernières années ? Comment peuvent-elles influencer leurs décisions ? Pour répondre à ces questions, Software Advice a interrogé 1 000 Français à ce sujet.
La visite virtuelle : un gain de temps pour l’ensemble des acteurs
La visite virtuelle 360 s’établit à partir de photographies, de technologies 3D ou un parcours pré-enregistré. Elle est disponible sur le site du vendeur et peut être consultée depuis un ordinateur, une tablette ou un téléphone.
Néanmoins, cet outil n’est pas encore très répandu. Seulement 53 % des personnes interrogées déclarent avoir eu accès à cette fonctionnalité. Apparemment, ce procédé n’est pas encore systématiquement offert par les agences et les sites du secteur immobilier. En effet, 47 % des personnes interrogées déclarent n’avoir pas pu effectuer de visites virtuelles, car cette fonctionnalité n’était pas disponible.
De plus, pour 62 % des personnes ayant utilisé cette technologie, une combinaison de visites virtuelles et de visites sur le terrain a été nécessaire. Toutefois, les technologies de l’immobilier telles que la visite virtuelle sont très appréciées par les acheteurs et les locataires.
En effet, 98 % des Français interrogés ayant effectué une visite virtuelle du bien qu’ils ont choisi ont trouvé ce procédé “utile” voire “très utile”. Cela montre que les visites virtuelles peuvent offrir un avantage par rapport aux visites traditionnelles. Ainsi, elles représentent une valeur ajoutée. D’ailleurs, le plus souvent, elles permettent de faire le tri dans les annonces avant d’investir du temps et de l’énergie à se rendre sur place.
Quels sont les avantages d’une visite virtuelle ?
Les avantages d’une visite virtuelle sont nombreux :
- gagner du temps quand arrive la décision de visiter ou non un bien sur le terrain (80 %),
- visiter un bien à toute heure du jour ou de la nuit (74 %),
- prendre le temps lors de la visite du bien sélectionné (45 %),
- raccourcir le temps de décision au moment de proposer une offre (40 %).
Ainsi, comme on peut le constater, cette fonctionnalité comprend principalement des bénéfices relatifs à la gestion du temps. Ces dernières années, de nouvelles technologies de l’immobilier ont fait leur apparition. Mais, comment les particuliers les perçoivent-ils ? Ces outils sont-ils considérés comme pratiques ?
La réalité virtuelle offre une visite immobilière plus immersive
La réalité virtuelle permet aux acheteurs et locataires potentiels d’effectuer une visite virtuelle d’une propriété comme s’ils étaient sur place. Pour cela, vous devez utiliser un casque spécialement conçu pour afficher des images réalistes en trois dimensions. De plus, il est possible de reproduire les sons d’un lieu réel. Ces technologies de l’immobilier donnent une idée précise d’un bien sans avoir à se déplacer.
Grâce à la réalité virtuelle, les agences immobilières pourraient davantage optimiser l’expérience client. Mais, cette technologie n’est pas encore très répandue dans le secteur immobilier. En effet, seulement 18 % des personnes interrogées l’ont utilisé pendant le processus de recherche.
Cependant, elle est très populaire. Car 83 % des Français sont prêts à l’utiliser pour visiter un bien qui les intéresse. Parmi ceux qui sont réticents, 34 % estiment qu’ils ne pourraient pas s’apercevoir de la véritable taille de la propriété et 33 % ne disposent pas de casque adapté. Dans ce cas, les agents immobiliers peuvent alors fournir des casques ou des lunettes de réalité virtuelle à leurs clients. Ce qui a été le cas pour 56 % des personnes ayant expérimenté cette fonctionnalité.
Pour résumer, la réalité virtuelle paraît utile pour 95 % des personnes interrogées. Elle a facilité la prise de décision pour 29 % et aidé à déterminer si un bien correspondait aux critères pour 44 %. Ainsi, elle peut être exploitée au début du processus de recherche afin d’optimiser le temps et d’affiner la sélection des particuliers avant de procéder à des visites physiques. Cependant, certains inconvénients ont été mis en avant, notamment le fait de ne pas pouvoir évaluer correctement la luminosité et le manque d’informations sur le quartier environnant.
Technologies de l’immobilier et réalité augmentée
La réalité augmentée dans le secteur immobilier offre une expérience interactive. Elle est accessible par le biais d’une application mobile. Ainsi, elle permet aux acheteurs potentiels de visualiser l’aspect d’une propriété future ou de voir comment elle pourrait être meublée, en intégrant des éléments visuels fictifs à un contexte réel.
Plus concrètement, ce procédé permet de visualiser un espace originalement en 2D dans une interface 3D modélisable. Ainsi, on l’utilise surtout pour se projeter dans des propriétés en cours de construction ou pour simuler des travaux dans des biens existants.
Les résultats de l’enquête montrent que 55 % des personnes interrogées n’ont pas utilisé l’outil, mais sont intéressées par son utilisation. Toutefois, 20 % des non-initiés ne souhaitent pas en faire usage à l’avenir, car ils le trouvent trop complexe. Pour ceux qui l’ont utilisé, 32 % ont déclaré qu’il leur a un peu facilité la prise de décision. Et 28 % ont affirmé qu’il les a grandement aidés.
Certaines technologies de l’immobilier semblent donc encore inaccessibles pour certains acquéreurs et professionnels. Il est donc nécessaire de sensibiliser les particuliers à l’utilité et à l’utilisation de ce type d’application afin de les convaincre.
La carte interactive dans l’immobilier
La carte interactive en 3D permet de visualiser toutes les propriétés à vendre ou à louer dans une zone donnée. Elle permet aussi de situer des commerces, restaurants et autres infrastructures de la zone, ainsi que le prix et les coordonnées de l’emplacement du bien.
À cet égard, la carte interactive suscite l’intérêt de la majorité des personnes interrogées. Puisque qu’elle permet d’explorer le quartier et ses environs. Ainsi, on situe les biens à vendre dans une zone donnée avant de se rendre sur place. Elle est déjà utilisée par 23 % du panel et 60 % de personnes non-initiées s’y intéressent, alors que 17 % n’expriment aucune curiosité.
Enfin, notons que les particuliers montrent un grand intérêt pour l’utilisation des nouvelles technologies de l’immobilier pour améliorer leurs recherches immobilières. Mais, qu’en est-il de leur communication avec un vendeur ?
Les échanges en direct prévalent-ils sur les technologies de l’immobilier ?
Les Français semblent apprécier les technologies modernes, mais ils préfèrent toujours les moyens traditionnels pour communiquer avec un agent immobilier ou un propriétaire. De fait, les appels téléphoniques sont le mode de communication le plus fréquemment utilisé (40%), suivis des échanges en personne (25%) et des appels vidéo (7%). Ainsi, dans leur mode de communication préféré, 35% ont choisi les appels téléphoniques, 33 % les rendez-vous en personne et 7 % les appels vidéo.
Par ailleurs, cette étude confirme l’intérêt des particuliers pour la messagerie instantanée. En effet, ils sont 51% à s’en servir, lors du processus d’achat ou de location. Plus précisément, 41% ont eu des échanges avec un conseiller et 4% ont discuté avec un chatbot.
Parmi les technologies de l’immobilier, ces outils se révèlent très utiles pour 47% des individus interrogés. Ce qui montre que la messagerie instantanée est très pratique pour entrer en contact rapidement avec les vendeurs et obtenir des réponses précises à ses questions. Cependant, les contrats d’achat ou de location sont encore majoritairement signés en personne.
Signature électronique : une inquiétude relative à la protection des données
Les nouvelles technologies de l’immobilier sont également présentes au moment de la transaction immobilière à travers la signature électronique. En effet, celle-ci est largement utilisée dans le secteur de l’immobilier.
60% des personnes interrogées l’ont déjà utilisé pour un ou plusieurs documents liés à leur achat ou leur location. Malgré les avantages qu’elle offre (gain de temps et dématérialisation des documents), 76% des utilisateurs s’inquiètent de la confidentialité des informations partagées. D’ailleurs, 49% des sondés préfèrent la signature classique, 24% la signature numérique et 27% sont sans préférence particulière.
En effet, les professionnels de l’immobilier devraient expliquer à leurs clients le fonctionnement de la signature numérique. Cette méthode de signature sécurisée et à valeur juridique a de nombreux avantages. Notons qu’elle est protégée par la méthode de chiffrement PKI (infrastructure à clés publiques). Elle est en outre conforme au RGPD.
Quel est le potentiel des nouvelles technologies pour l’avenir du secteur de l’immobilier ?
Les nouvelles technologies de l’immobilier comme la visite virtuelle, la réalité virtuelle, la réalité augmentée ou la carte interactive sont très prometteuses pour améliorer l’expérience client, mais sont encore peu utilisées.
Les professionnels de l’immobilier doivent donc adopter plusieurs méthodes pour aider leurs clients à trouver le bien qui correspond à leurs attentes. Cela inclut l’utilisation des nouvelles technologies, mais également des méthodes plus classiques. De plus, ils doivent étudier les besoins de leurs clients avant de choisir les technologies à utiliser. Ainsi, ils s’assurent d’avoir un personnel suffisant pour répondre aux questions et travailler sur la protection des données afin de garantir la confiance des particuliers.