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Réussir son installation IRVE en copropriété sans reste à charge : la méthode Cap’bornes

Réussir son installation IRVE en copropriété sans reste à charge : la méthode Cap’bornes

Installer une borne de recharge dans une copropriété, c’est souvent un parcours du combattant. Délais interminables, dossiers techniques complexes, vote en assemblée générale incertain… Et pourtant, une solution existe pour réussir une installation IRVE en moins d’un an, sans reste à charge pour les copropriétaires. Dans ce nouvel épisode d’Allô l’Expert, Isabelle Dahan, fondatrice de Monimmeuble.com, interroge Marc-Antoine Leprince, directeur des opérations chez Cap’bornes. Il livre une méthode claire, éprouvée et gratuite pour accélérer l’électrification des parkings en copropriété, éviter les pièges administratifs et faire approuver son projet dès la première assemblée générale. Un échange précieux pour tous ceux qui veulent passer à l’électrique sans perdre de temps… ni d’argent.

Sommaire :

Une solution technique qui met tout le monde d’accord sur l’installation IRVE

La clé d’une installation IRVE (Infrastructure de Recharge de Véhicule Électrique) réussie ? Choisir une solution qui élimine les freins habituels : pas d’appel de fonds, pas de concession à un opérateur privé, et une pleine liberté pour les utilisateurs. Cap’bornes recommande la colonne Enedis. Cette extension du réseau public arrive jusqu’aux parkings. Ainsi, chaque copropriétaire possède son propre compteur Linky et peut librement choisir son fournisseur d’électricité.

« C’est comme dans l’appartement : chacun gère sa consommation. C’est une solution équitable, rassurante, et surtout, neutre pour les opposants à l’électrique », explique Marc-Antoine Leprince.

Installation IRVE - Colonne horizontale Enedis
Colonne horizontale Enedis

Avec ce modèle, les travaux collectifs sont préfinancés par Enedis, dans le cadre de la mission de service public, conformément à l’article L.341-2 du Code de l’énergie. Résultat : l’assemblée générale valide plus facilement le projet, car les copropriétaires non intéressés n’ont rien à payer.

Le dossier Enedis : l’étape à ne pas rater

Deuxième levier essentiel pour réussir son installation IRVE : bien préparer le dossier de raccordement Enedis. Cette phase technique peut ralentir le projet… ou l’accélérer.

Les recommandations de Cap’bornes :

  • Utiliser des plans d’architecte à jour et lisibles ;
  • Indiquer précisément les places concernées par l’installation ;
  • Compléter en détail la rubrique “commentaires” sur le portail Enedis pour expliquer le contexte du projet.

« Si vous envoyez dès le premier dossier le bon plan, bien numéroté, bien lisible, vous augmentez vos chances que le dossier avance vite. Et surtout, utilisez les commentaires pour expliquer le contexte à Enedis. Plus vous êtes clairs, plus ça fluidifie le traitement. C’est comme ça qu’on évite les allers-retours et les blocages de plusieurs mois », indique Marc-Antoine Leprince.

Cap’bornes propose de gérer gratuitement cette étape pour les copropriétés. Un gain de temps énorme, surtout quand les syndics manquent de temps ou d’expérience.

L’assemblée générale : éviter le veto des copropriétaires

En copropriété, l’assemblée générale est souvent un obstacle redouté pour les porteurs de projets. Même avec une bonne solution technique et un dossier Enedis bien ficelé, une mauvaise stratégie de vote peut tout faire capoter. C’est pourquoi la préparation de l’AG est une étape aussi cruciale que l’installation IRVE elle-même.

« L’assemblée, c’est le moment où tout peut basculer. Il faut rassurer, expliquer, anticiper les objections », insiste Marc-Antoine Leprince.

Appuyer la résolution sur les bons textes de loi

La première règle d’or est de rédiger une résolution juridiquement solide, fondée sur les bons articles du Code de la copropriété et du Code de l’énergie. Pour une installation IRVE en colonne Enedis, il s’agit d’un projet d’intérêt collectif, mais sans impact financier sur les copropriétaires. On peut donc recourir à l’article 24 (majorité simple) du Code de la copropriété.

À inclure dans la convocation à l’AG :

  • Une note explicative sur la colonne Enedis ;
  • La convention prévisionnelle d’Enedis (si disponible) ;
  • Une référence explicite aux articles R.111-14-3 et L.111-6-4 du Code de la construction et de l’habitation, qui reconnaissent le droit à l’équipement pour la recharge de véhicules électriques.

Anticiper l’absence de convention : la double résolution

Mais, que faire si la convention Enedis ou l’étude technique n’est pas encore arrivée au moment de la convocation de l’AG ? Attendre l’année suivante ? Faire une AG extraordinaire ? Non, il existe une astuce légale peu connue, mais très efficace : la double résolution.

Cette technique consiste à :

  • Faire voter le principe du projet à l’article 24 ;
  • Puis donner mandat au conseil syndical via l’article 25 pour valider définitivement la solution dès que la convention sera reçue.

« Cette double résolution permet de ne pas perdre un an. Elle évite le recours à une AG exceptionnelle et maintient la dynamique du projet », explique Marc-Antoine.

Rassurer les copropriétaires… et désamorcer les oppositions

L’un des freins majeurs lors d’un vote, c’est la peur de l’impact financier. Il est donc essentiel de marteler que l’installation IRVE en colonne Enedis ne nécessite aucun appel de fonds pour la copropriété. C’est aussi pourquoi la neutralité de la solution est essentielle : pas de concession à un opérateur privé, pas d’abonnement collectif, chacun reste libre de s’équiper… ou non.

« Les opposants n’ont aucun intérêt à voter contre : ils ne paient rien, ne s’engagent à rien. C’est une solution de liberté. »

Enfin, il peut être judicieux de présenter le projet en amont de l’AG, lors d’une réunion du conseil syndical, ou d’une communication dédiée (lettre, affiche, visio) pour éviter la surprise en séance, source fréquente de rejet.

L’accompagnement : un atout décisif… et souvent gratuit

Trop de copropriétés veulent gérer seules leur installation IRVE… et finissent par abandonner après des mois de blocage. Marc-Antoine Leprince insiste : il faut se faire accompagner. Cap’bornes rappelle que l’accompagnement technique et juridique est non seulement recommandé, mais souvent gratuit.

« On accompagne la copropriété de A à Z, sans frais. On ne se rémunère que sur l’installation des bornes, si les copropriétaires décident de passer par nous. C’est gagnant-gagnant. »

Ce service inclut :

  • La création et le dépôt du dossier Enedis,
  • La préparation des documents pour l’AG,
  • La coordination des travaux (armoires, câblage, bornes),
  • Le suivi post-installation.

« Nous rattrapons régulièrement des dossiers qui ont échoué après un an ou deux. C’est devenu un vrai métier, avec des subtilités juridiques et techniques. »

La mobilité électrique progresse rapidement, et les copropriétés doivent s’adapter. En 2023, seuls 5 % des parkings en copropriété étaient équipés pour la recharge électrique, alors que 70 % des ménages français envisagent l’achat d’un véhicule électrique d’ici 2030 (source : ADEME). Grâce à des solutions comme la colonne Enedis et l’expertise d’opérateurs comme Cap’bornes, l’installation IRVE devient plus simple, rapide, et accessible. Et, surtout : elle ne coûte rien aux copropriétés.

> Retrouvez toutes les actualités de notre partenaire CAP’BORNES sur sa page dédiée.

Isabelle DAHAN

Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

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