Seloger publie son baromètre annuel, des prix de l’offre immobilière. Cette année encore, les grandes villes soutiennent le marché immobilier. À Paris, Bordeaux, Strasbourg et Auxerre, les hausses de prix enregistrées en trois mois dépassent les 2 %. Parmi les plus fortes baisses, on note également la présence de grandes capitales régionales comme Toulouse ou le Havre.
Paris en tête des prix de l’offre immobilière
Dans tous les arrondissements de la capitale, les prix de l’offre immobilière ont progressé depuis trois mois. Toutefois, le 8? est épargné, les chiffres sont quasiment stables (- 0.2 %). La barre symbolique des 8 000 € le m2 pour un bien ancien, dans Paris, est désormais franchie avec 3.2 % de hausse en moyenne en trois mois. Les arrondissements où les prix s’envolent sont le 1er et le 4? (avec respectivement + 7.3 % et + 6.1 % depuis mars). Sur un an, on avoisine les 10 % de hausse en moyenne dans Paris (9.7 %). En effet, les taux sont supérieurs à 15 %. Notamment dans le 3? avec + 15.6 % et le 4? avec +15.4 %.
Une baisse des loyers sur la capitale
Contrairement à cette hausse des prix de l’offre immobilière, les nouveaux locataires parisiens sont à la fête. En effet, en l’espace de trois mois, les loyers ont chuté de 0.4 %. Notamment, dans le 4? et le 9? que les baisses sont les plus importantes. On trouvait ainsi, fin mai, un studio de 22 m2 en location à Rambuteau, pour 720 € par mois. Sur un an, l’évolution des loyers reste cependant à la hausse : + 1.6 %.

On note que c’est une bonne nouvelle pour les futurs vendeurs pour qui les prix de l’offre immobilière au rang national augmente. D’autre part, cet indicateur avancé du marché immobilier reflète l’évolution en temps réel des prix de vente des biens anciens affichés en agences. Ce qui démontre qu’après la petite correction des prix en début d’année, la dynamique du marché immobilier est toujours solide.
“Dans certaines villes comme Paris, Bordeaux ou Strasbourg la pénurie de biens de qualité fait grimper le prix du m2. Dans la capitale, par exemple, il n’est plus rare de voir certains appartements de qualité partir dans la journée malgré une hausse de tarif de plus de 7 % sur trois mois. Mais attention, le redressement du marché reste fragile dans certaines villes. Notamment à Toulouse, où les prix de l’offre immobilière ont brutalement chuté de près de 3 % en trois mois. » – Roland Tripard, Président du directoire du groupe SeLoger.