A la veille des élections présidentielles de 2017, l’UNPI propose 15 mesures urgentes pour redonner confiance dans l’immobilier. Des mesures à prendre par le futur gouvernement dès l’été 2017. Car il n’y a plus une minute à perdre pour remettre la politique du logement sur les rails.
Les propriétaires, occupants et bailleurs, attendent des mesures qui facilitent leur quotidien, qui leur redonnent confiance dans l’immobilier. « La pierre a toujours été gage de stabilité sociale et de dynamisme économique : l’état ne peut plus continuer à taxer autant les propriétaires qui finiront par se détourner définitivement de l’investissement immobilier, comme l’ont déjà fait les institutionnels. Des milliers d’emplois y sont liés, principalement les artisans de la construction et de la rénovation », souligne Jean Perrin, Président de l’UNPI.
Pour l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers, il est en effet primordial que nos gouvernants intègrent plusieurs paramètres simples dans leurs « grandes réflexions » : réaffirmer la liberté contractuelle entre bailleurs et locataires afin de rééquilibrer leurs rapports, redéfinir un impôt juste et consenti au moyen d’une baisse drastique de la pression fiscale et d’une stabilité générale de la règlementation.
Selon l’UNPI, il est urgent d’agir pour que les investisseurs se réapproprient et rénovent les logements anciens, plutôt que poursuivre cette course effrénée à la construction neuve, là où il n’y a pas de demande particulière. « Il faut mettre fin aux programmes de défiscalisation que chaque ministre sort de son chapeau tous les 2 ans, persuadé d’avoir trouvé la formule magique pour le logement, les yeux rivés sur le compteur des inatteignables et inutiles 500.000 logements par an », commente Jean Perrin.
Parmi toutes les mesures, citons celle-ci : « stopper la collectivisation du logement » et supprimer l’article 55 de la loi SRU. « Certaines communes ont atteint 70% de logements publics : loin de vouloir loger les plus pauvres, ce type de politique mène à une baisse directe de la part de logements privés. Par ailleurs, avec les avantages fiscaux considérables dont bénéficient les offices HLM, les propriétaires privés pourraient diviser leur loyer par deux ! », indique Jean Perrin.
En matière de copropriété, il s’agit de renforcer le rôle et le pouvoir du conseil syndical qui n’est pas assez prégnant au sein des copropriétés. Par ailleurs le statut de la copropriété est devenu trop complexe. Beaucoup de nouvelles règles s’imposent aux copropriétaires depuis la loi ALUR, ce qui a créé de nouveaux coûts (mis aux normes, assurances supplémentaires, travaux obligatoires, rénovation énergétique, immatriculation). De même l’égalité entre les occupants et les bailleurs est préconisée dans la déductibilité des frais de copropriété.
« Il faut simplifier les règles de majorité, limiter la superposition des assurances obligatoires (les biens locatifs sont assurés 3 fois), autoriser les copropriétaires occupants à déduire de leurs revenus les dépenses liées aux investissements obligatoires réalisés dans leur immeuble (accessibilité, isolation thermique, etc.). Et surtout supprimer l’immatriculation des copropriétés sujette à la création d’une nouvelle taxe », explique Jean Perrin. Et il conclut : « La propriété est une fierté : il faut la protéger, la promouvoir et la conserver ! ».
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