En matière d’investissement, 60% des Français pensent que l’immobilier est un placement intéressant, avec une préférence marquée pour la « pierre physique » (34%). L’attachement des Français à la pierre reste puissant. En période de crise économique et d’incertitude fiscale liée à l’élection présidentielle, ils voient dans l’immobilier une valeur refuge.
Investissement immobilier : La sécurité avant tout
Acquisition d’un bien immobilier (34%), souscription d’un PEL (18%) ou encore de parts de SCPI (8%)… L’immobilier arrive largement en tête des intentions d’investissement des Français (66% des hommes et 55% des femmes). Suivent de près, deux placements phares dans l’hexagone : l’assurance vie (34%) et le Livret A (17%). Logiquement, malgré de meilleurs rendements affichés, les portefeuilles d’actions en bourse ne séduisent que 13% des investisseurs. C’est en effet le constat d’une étude exclusive Opinionway réalisée pour ATLAND, un acteur global de l’immobilier, présent sur les métiers de la promotion, de l’investissement et de l’Asset Management.
Souffrant d’un déficit de notoriété, les SCPI commencent à s’installer dans le paysage des placements financiers. « Leur attractivité avec un rendement moyen de 4,63% se confirme. Plus de 5,56 milliards d’euros ont été collectés en 2016, soit une augmentation de +30% par rapport à l’exercice 2015. Un record historique », indique Georges ROCCHIETTA, Président et co-fondateur d’ATLAND.
Autre fait marquant souligné par l’étude : en matière d’investissement immobilier, 3/4 attendent d’abord un rendement locatif intéressant, loin devant la perspective de réaliser une plus-value à la revente (22%). Le rendement qui offre un revenu additionnel pérenne est considéré comme d’autant plus important qu’il est plus difficile aujourd’hui de réaliser d’importantes plus-values à la revente. À nuancer toutefois, car les franciliens paraissent davantage sensibles à l’intérêt de réaliser une belle plus-value sur un marché à Paris et en Ile-de-France toujours très actif : 28% attendraient de ce type d’investissement la réalisation d’une plus-value contre 21% des habitants en régions.
Les freins à l’investissement locatif : Risque d’impayés, crainte des charges, phobie de la gestion courante…
Contrairement à d’autres placements financiers à la rentabilité prévisible, la rentabilité d’un investissement locatif peut être impactée par de nombreux facteurs tels que le prix d’achat, les loyers perçus, les charges d’entretien, les travaux à réaliser, les frais de gestion, la fiscalité locale ou encore la plus-value ou la moins-value réalisée à la revente.
Aussi logiquement, arrivent en tête des freins qui empêcheraient les Français d’investir dans l’immobilier : le risque de loyers impayés (46%), la peur des charges liées à la gestion de la copropriété et aux impôts fonciers (30%), la crainte de l’endettement (24%) et les travaux à réaliser dans le logement régulièrement (18%). Paradoxalement, la crainte d’un faible retour sur investissement à court terme n’est évoquée que par 10% des sondés.
Le Grand Paris : Un changement de paradigme
Les différences parfois irrationnelles de prix au m2 – qui vont parfois du simple au double selon la localisation d’un bien par rapport au périphérique – vont progressivement s’atténuer. La valeur immobilière est intimement liée au transport et la construction des 68 nouvelles gares, les vastes programmes immobiliers et les équipements publics en projets vont contribuer à bouleverser le marché.
L’Ile-de-France, bassin d’emplois, a toujours été une région privilégiée par les particuliers désirant acheter pour louer. Parallèlement, on remarque que le choix d’un bien immobilier est souvent conditionné par la proximité géographique. Une tendance particulièrement marquée pour les habitants de la région parisienne. 83% optent pour un investissement en Ile-de-France. L’investissement en 1ère ou 2ème couronne est surtout privilégié par les jeunes (28% des -25ans et 29% des -34ans, contre 24% des 50-64ans et 18% des +65ans).
« Avec le projet du Grand Paris, les prix dans des villes comme Aubervilliers ou Villejuif par exemple devraient se revaloriser et la seconde couronne ne sera pas en reste. Demain, l’A86 délimitera le nouveau périphérique et les contours de la ville lumière. A titre de comparaison, la ville de Londres est 15 fois plus grande que Paris intra-muros en superficie et 3,6 fois plus peuplée », souligne Georges ROCCHIETTA.
Top 3 des investissements privilégiés : 2 pièces, studios et parkings
S’ils devaient investir dans un bien immobilier, le choix des Français se porterait en priorité sur les petites surfaces : 2 pièces (37%), studio dans une ville étudiante (27%) ou encore parking/box fermé (25%). Par ailleurs, les SCPI, un dispositif assez méconnu est privilégié par les investisseurs initiés, ils sont 37% à en posséder ou à souhaiter en posséder. Pour autant ils sont 60% à connaître la loi Pinel. Entre avantages fiscaux et promesse d’un revenu additionnel régulier, ils montrent un intérêt marqué pour l’investissement locatif. Enseignement important, les locataires se montrent davantage intéressés que les propriétaires par la réalisation d’un investissement immobilier (écarts compris entre 7 et 17 points).
*Enquête réalisée par Opinion Way entre les 11 et 12 janvier 2017, auprès de 1008 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.
Source : www.atland.fr
