L’immobilier, et plus largement le logement, est un levier incontournable de la relance de la croissance et de l’économie. C’est pour intégrer ce thème au débat public qu’ORPI a organisé le 10 octobre, la première édition de l’ORPI LAB. L’occasion pour les candidats à la présidentielle de présenter leur vision de la politique du logement et la place qu’ils lui accorderont.
Interrogé par un panel de professionnels de l’immobilier, d’associations et de Français, propriétaires et locataires, sélectionnés par l’Institut Opinion Way, Nicolas Sarkozy a inauguré le concept ORPI Lab lors d’un échange animé par Bernard Cadeau, Président du Réseau ORPI, et Stéphane Moquet, Délégué Général.
Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite, a été interrogé par le public sur différentes thématiques : l’accession à la propriété, le logement social, le mal logement, l’encadrement des loyers, la taxation des plus-values, la solvabilité…
Si Nicolas Sarkozy a évoqué la production de plus de logements, la suppression des droits de succession jusqu’à 400.000€, et, plus largement, la simplification de dispositifs fiscaux voués à faciliter les investissements dans la pierre ; il a présenté une mesure phare pour réguler en profondeur le marché du logement en France : un dispositif pour faciliter la primo-accession des classes moyennes.
L’Etat garantira aux primo-accédants auprès des banques un prêt à hauteur de 10% du montant total d’achat qui correspond à son apport personnel, sous conditions de ressources et d’un prix maximum d’achat. Le but : pallier le manque d’apport personnel et inciter les banques à octroyer davantage de prêts.
Nicolas Sarkozy a rappelé par ailleurs la légitimité « transitoire » du logement social. « Chacun doit pouvoir en sortir. Il faut installer de la fluidité et ce passage dans le parc social doit correspondre à un moment de vie mais pas à un projet de vie », a-t-il indiqué.
Les locataires et les propriétaires ont le même intérêt pour que les prix baissent, pour que les locataires puissent trouver des logements, il faut que des gens aient envie d’investir dans l’immobilier. « Il faut supprimer les lois qui entravent l’investissement dans l’immobilier et par ailleurs les propriétaires doivent être confiants du respect de leur droit. La raréfaction du logement privé va au final pénaliser le locataire », a précisé Nicolas Sarkozy.
Il a bien sûr rappelé qu’il était contre l’encadrement des loyers : « le marché obéit à la loi de l’offre et de la demande. Si on a moins de logements, les prix augmentent et la demande a alors du mal à être satisfaite. S’il y a des conflits, il y a des tribunaux ! »
Pour clore cet échange, Nicolas Sarkozy a rappelé sa profonde conviction sur la valeur de l’investissement immobilier : « l’investissement le plus sûr, c’est l’investissement dans l’immobilier. L’avantage de l’immobilier, c’est qu’il y aura toujours de la demande et, en plus, cela oblige à épargner en remboursant chaque mois des mensualités à sa banque plutôt qu’en payant un loyer. »