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Immobilier

Marché immobilier : Un premier semestre 2015 très positif

Marché immobilier : Un premier semestre 2015 très positif

Empruntis, courtier en crédit immobilier, dresse le bilan d’un premier semestre de reprise du marché immobilier. Les indicateurs sont au vert et la deuxième partie de l’année devrait suivre cette tendance et confirmer une année dynamique, sur fond de lente remontée des taux, stabilité des prix de l’immobilier et confiance des ménages.

Après une fin d’année 2014, portée par la renégociation de crédit, 2015 ne laissait pas présager de reprise particulière de l’acquisition et l’on pouvait observer un attentisme fort de l’ensemble des acheteurs. Pourtant, la baisse continue des taux de crédit, la réouverture des durées longues (25 ans depuis le printemps 2014) et les nouveaux dispositifs d’accompagnement à l’accession ou à l’investissement locatif, conjugués à l’envie jamais démentie des Français d’être propriétaire, ont réussi à réactiver la demande.

Ainsi, dès janvier 2015, Empruntis relevait le retour des primo-accédants et la forte remontée des intentions d’achat. « Dès janvier, nous avions observé les premiers signes d’un marché en reprise, qui se sont confirmés tout au long du 1er semestre. Les demandes de financement réalisées par les primo-accédants ont augmenté de plus de 40% par rapport au 1er semestre de 2014. En ce qui concerne l’investissement locatif, le nombre de demandes a progressé de près de 50% », commente Cécile Roquelaure, Directrice Communication & Etudes d’Empruntis.

Au premier semestre 2015, les demandes en volume, qu’il s’agisse de l’acquisition de résidence principale, secondaire ou d’un investissement locatif, sont en très forte augmentation. Neuf et ancien bénéficient du retour de la demande (respectivement +45% et +44%), tout comme la construction individuelle (+37%) mais qui reste cependant en retrait par rapport à 2013.

Tous les profils d’acheteurs sont de retour, en proportion comme en volume. Ce sont les primo-accédants qui portent le marché. Ils représentent, sur le 1er semestre, 78% des demandes, à l’identique de 2013 et 2014. Mais les secundo-accédants ne sont pas en reste (+44%).

« Cette dynamique est impulsée par plusieurs facteurs. On observe en premier lieu la forte baisse des taux, qui, malgré une lente remontée depuis la fin mai, restent extrêmement attractifs. Aujourd’hui les Français empruntent au taux moyen de 2,55% sur 20 ans (2,35% en mai 2015, 2,60% en janvier 2015 et 3,05% en juillet 2014). Puis, la baisse des prix de l’immobilier a permis de faire revenir les acheteurs. Enfin, les dispositifs d’accompagnement dédiés à l’accession (PTZ) ou à l’investissement locatif (Pinel), ont contribué au retour des primo-accédants et des ménages modestes, ainsi qu’aux investisseurs, dans le neuf et la construction individuelle », explique Cécile Roquelaure.

C’est la conjonction d’une baisse des taux de crédit et des prix de l’immobilier qui est de nature à favoriser la reprise de la demande. Conséquence, les Français ont gagné en moyenne 9% de pouvoir d’achat sur un 1 an glissant.

Depuis juillet 2014, le pouvoir d’achat dans les métropoles régionales ayant une attractivité croissante progresse moins vite. Les plus fortes évolutions du pouvoir d’achat se trouvent à :

1. Lille : +20,48%

2. Lyon +11,05%

3. Marseille +10,94%

« Lille, Lyon et Marseille ont bien profité à la fois de la baisse des taux mais également des plus fortes baisses de prix au m2 sur un an glissant »,  précise Cécile Roquelaure, « encore une preuve que la dynamique du marché ne peut être portée par la seule baisse des taux, même s’ils constituent un puissant accélérateur. L’impact psychologique de prix élevés ne doit pas être négligé », poursuit Cécile Roquelaure.

Malgré tout le pouvoir d’achat demeure plus élevé à :

1. Nantes (72 m2 pour 183.578€ de capacité d’emprunt à un taux moyen de 2,3%)

2. Strasbourg (71 m2 pour 173.890€ de capacité d’emprunt à un taux moyen de 2,4%)

3. Rennes (70 m2 pour 173.006€ de capacité d’emprunt à un taux moyen de 2,3%)

 

Marché immobilier : Quelles perspectives pour le deuxième semestre ?

Le courtier Empruntis prévoit une accalmie des demandes au 3e trimestre, traditionnellement moins générateur de projets avec la rentrée scolaire et pendant lequel les banques vont se consacrer à rattraper leur retard. La reprise devrait se faire ressentir dès octobre avec à nouveau une augmentation du nombre de demandes de financement.

La remontée lente des taux qui devrait être sans influence notable sur le marché de l’acquisition, à condition que les prix ne repartent pas à la hausse, et entrainent un effet ciseau sur la demande. La sélectivité plus marquée des banques, qui, si elle n’a pas d’impact sur la demande, pourrait limiter l’aboutissement des projets des ménages modestes. Il faudra, pour l’emprunteur, bien choisir les établissements sollicités pour avoir les plus grandes chances de voir son financement aboutir.

Le dernier quadrimestre confirmera l’attrait du dispositif Pinel avec une augmentation du nombre de demandes dans le neuf, bénéficiant de l’avantage fiscal.

« Les banques devraient réactiver leur politique de conquête car les dossiers qui leur seront proposés à partir d’octobre se réaliseront en 2016 et viendront contribuer à leurs objectifs. Plusieurs acteurs ont pour habitude de réaliser leurs objectifs sur le 1er semestre de l’année, le marché devrait donc être très dynamique. Les emprunteurs auront alors plus de marges de manœuvre pour mettre en concurrence les banques et négocier. Mais il leur faudra aussi valoriser les atouts de leur projet pour séduire les banques, plus sélectives », conclut Cécile Roquelaure.

 

Méthodologie

L’analyse a été réalisée sur les demandes de financement déposées sur le site empruntis.com entre le 1er janvier 2015 et le 30 juin 2015, demandes ayant fait l’objet d’au moins une réponse de banque (projets finançables) et pour lesquelles une promesse de vente a été signée. La comparaison à 2013 et 2014 a été réalisée selon les mêmes critères.

2015, l’acquisition d’un logement, évolution de la demande, pouvoir d’achat & perspectives

Source : www.empruntis.com

Manda R.

Manda R.

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