Aller au contenu

Immobilier

Marché immobilier résidentiel : Une hausse de la demande et une accélération des projets d’achats

  • par
Marché immobilier résidentiel : Une hausse de la demande et une accélération des projets d’achats

Le premier trimestre de l’année 2016 confirme l’accélération des projets d’achats, déjà constatée en 2015 avec +15% d’acquéreurs potentiels. Toutes les catégories d’acquéreurs sont au rendez-vous, et en progression… Tous sont stimulés par la dynamique du marché et les taux de crédit immobilier qui n’ont jamais été aussi bas.

En ce début d’année, ces taux ont encore reculé, soutenant toujours la demande et contribuant à rendre solvables des acquéreurs qui ne l’étaient pas. Ce phénomène se constate fortement à Paris, mais également en Ile-de-France et en régions. Le PTZ augmenté et étendu à toute la France est sollicité en régions pour des opérations inférieures ou égales à 100.000€.

« Une demande soutenue, des prix qui tendent à se stabiliser, des conditions avantageuses de financement, un PTZ élargi… Dans la continuité de l’année 2015, beaucoup d’indicateurs étaient au vert au cours de ce 1er trimestre, créant ainsi un contexte favorable aux projets immobiliers. En quatre ans, les prix ont baissé de 8% et les taux de crédit immobilier ont perdu 2 points. La conjonction de ces deux facteurs dope le pouvoir d’achat immobilier des Français. Cette situation ne s’était pas présentée depuis plusieurs années… Face à la volatilité des marchés financiers, ainsi qu’à la faible rémunération des supports d’épargne, les investisseurs s’intéressent de nouveau à l’immobilier dont le rendement et la stabilité rassurent », commente Yann Jehanno, Directeur exécutif de Laforêt.

Le volume de transactions progresse sensiblement en 2016, avec une croissance de 9% sur 3 mois. Les intentions des acquéreurs se concrétisent plus facilement grâce à des vendeurs devenus raisonnables. Ce rythme initié en 2015 est maintenant adopté par l’ensemble du marché. Cette tendance se vérifie partout en France et surtout dans les zones tendues où l’offre se fait nettement plus rare que la demande, comme à Paris ou dans de nombreuses grandes villes françaises ; dans ce cas, les transactions se concluent rapidement.

La baisse des prix ralentit nettement en ce début d’année. Les prix des logements repartent même à la hausse à Paris (+0,7%) et en Ile-de-France (+0,8%) depuis le dernier trimestre 2015. En régions, si les prix reculent globalement de -1,4%, des disparités importantes apparaissent entres les communes où les prix se redressent comme Lyon (+0,9%) et Bordeaux (+0,6%), et celles qui poursuivent une lente baisse, comme Lille (-0,9%) ou Marseille (-0,6%).

Les mouvements de prix sont souvent liés à la tension entre l’offre et la demande. Les petites surfaces, demandées à la fois par les primo-accédants et par les investisseurs, se vendent rapidement et souvent au prix fort. A l’inverse, les logements énergivores influencent nettement les prix à la baisse. Les prix Parisiens passent de nouveau au-dessus de la barre des 8.000 €/m² au 1er trimestre.

 

Manda R.

Manda R.

Laisser un commentaire