Le réseau CENTURY 21 enregistre une augmentation de 14,4% du nombre de transactions dans l’ancien entre le 1er semestre 2015 et le 1er semestre 2016. Les prix de l’immobilier semblent contenus et n’enregistrent qu’une légère remontée de 0,6% en un an.
Les acquéreurs sont portés par des taux d’intérêt extrêmement bas venant accroître leur pouvoir d’achat immobilier, tandis que les vendeurs, sortis de leur attentisme, alimentent le marché en gardant raison sur les prix de mise en vente. Dans ce contexte, les délais de vente raccourcissent légèrement pour s’établir à 95 jours. Le prix moyen au m² enregistre une légère hausse de 0,6% pour atteindre 2.495€ (1.966€/m² pour les maisons et 3.397€/m² pour les appartements).
Les Français profitent des conditions de crédit extrêmement favorables pour acheter plus grand. Ils augmentent leur quotité de financement par l’emprunt et allongent leur durée de crédit pour financer leur projet et acquérir quelques m² supplémentaires. Tous types de biens confondus, la surface moyenne progresse de 1,6m² et atteint 84,7m² au 1er semestre 2016 (112,5m² en moyenne pour une maison et 59,1m² pour un appartement).
Le montant moyen d’une acquisition s’élève donc et se situe à 202.679€ au 1er semestre 2016 (en augmentation de 1,8% par rapport au 1er semestre 2015).
Ce sont désormais les 50 ans et plus qui se montrent les plus actifs. Les 50/60 ans voient leur proportion parmi les acquéreurs progresser de 6% et les plus de 60 ans de 4,8%. L’extrême volatilité de la Bourse et le très faible rendement des placements sécurisés viennent conforter la décision des seniors de se tourner vers la pierre, valeur refuge traditionnelle des Français.
Signe d’une confiance retrouvée dans l’immobilier, les investissements vont bon train dans l’ancien et la part des acquisitions réalisées au titre de placements progresse de 16,5% entre le 1er semestre 2015 et le 1er semestre 2016 pour représenter 18,4% des achats réalisés dans l’Hexagone.
A paris, la situation est un peu différente car les prix sont remontés de 2,6% entre le 1er semestre 2015 et le 1er semestre 2016 pour atteindre 8.300€ le m². Le montant moyen d’une acquisition s’établit à 426.266€. « Avec ces niveaux de prix élevés, les conditions de crédit même particulièrement avantageuses ne permettent pas à tous les ménages de « passer à l’acte ». Le marché parisien est, de fait, nettement moins dynamique qu’en Province : l’activité progresse de 8,6% contre 14,4% France entière). Sur ce marché, les acquéreurs sont très largement des secundo accédants avec une part croissante des 50 / 60 ans », indique Laurent VIMONT Président de Century 21 France.
A noter, à Paris, la proportion des investisseurs parmi les acquéreurs progresse de 3,8% quand, France entière, elle augmente de 16,5%. « Les causes ne sont pas longues à trouver. Gageons que partout où il y aura des encadrements de loyers, nous assisterons au même phénomène », commente Laurent VIMONT.
Les prix de l’immobilier ancien ne sont encore que peu impactés par la hausse des volumes, mais pour combien de temps ? « Tant que les taux d’intérêt demeurent à ce niveau, le marché pourra espérer flirter avec les plus hauts niveaux d’activité observés en 2011. A l’inverse, étendre le dispositif d’encadrement des loyers à d’autres agglomérations, accroître encore la taxe sur les logements vacants et les résidences secondaires, seraient autant de signaux négatifs adressés aux investisseurs. Une seule recommandation : que les pouvoirs publics cessent de toucher à la règlementation et à la fiscalité dans le secteur immobilier ! », conclut Laurent VIMONT.