Selon l’enquête annuelle de l’Olap, la hausse des loyers d’habitation du parc locatif privé non meublé est en moyenne de 1,2 % dans l’agglomération parisienne en 2020. Ce rythme d’évolution traduit la poursuite d’une hausse des loyers. Elle s’avère un peu plus élevée que celle de l’Indice de Référence des Loyers (IRL) qui s’établit à 0,8 % en moyenne.
Loyers : + 1,2 % dans l’agglomération parisienne et + 1,1 % à Paris pour l’ensemble des locataires
L’Olap livre les résultats définitifs de son enquête annelle réalisée au 1er trimestre 2021. Aussi, l’observatoire confirme la hausse des loyers d’habitation du parc locatif privé non meublé. Celle-ci est en moyenne de 1,2 % dans l’agglomération parisienne en 2020. Dont + 1,1 % à Paris, + 1,4 % en petite couronne et + 1,2 % en grande couronne.
Ce rythme d’évolution traduit la poursuite d’une hausse des loyers. Elle est donc un peu plus élevée que celle de l’Indice de Référence des Loyers (IRL). Puisque cette indice s’établit à 0,8 % en moyenne (après 1,5 % en 2019).
Pour les nouveaux emménagés, les hausses de loyers sont de 2,3 % à Paris, 4,4 % en petite couronne et 2,8 % en grande couronne.
Le « saut à la relocation », ou évolution moyenne du loyer enregistrée entre l’ancien et le nouvel occupant du logement, a été de 3,1 % en 2020 dans l’agglomération parisienne. L’augmentation est de 2,3 % à Paris (3,4 % en 2019), de 4,4 % en petite couronne et de 2,8 % en grande couronne, valeurs proches de celle de 2019.
À Paris, les relocations se sont conclues en moyenne à 26,0 €/m²
À Paris, les relocations se sont conclues en moyenne à 26,0 €/m² soit un niveau proche de 2019 (25,8 €/m²). Ainsi, ces résultats illustrent l’effet modérateur de l’arrêté d’encadrement des loyers effectif au 1er juillet 2019.
En petite couronne, le loyer des relocations est de 19,2 €/m². Dans l’ensemble de l’agglomération, le loyer moyen des nouveaux emménagés s’établit à 20,1 €/m² (19,7 €/m² en 2019). Cela traduit un maintien de la tension sur tout le territoire. Alors que la crise sanitaire a fortement ralenti l’économie francilienne en 2020. Aussi, le maintien d’une hausse globale des loyers, certes limitée, illustre la tension sous-jacente du marché locatif privé.
En effet, cette tension est perceptible dans les trois zones de l’agglomération. Toutefois, elle est modérée par l’impact du décret annuel de limitation de la hausse des loyers, et, pour Paris de l’arrêté d’encadrement. De sorte que les augmentations globales restent inférieures à celles de la période d’avant 2014.