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Immobilier

Localisation des 10% des biens immobiliers les moins chers au m2 à Paris

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Localisation des 10% des biens immobiliers les moins chers au m2 à Paris

Depuis 25 ans les prix n’ont cessés de s’homogénéiser au sein de la Capitale. Les 10% des biens les moins chers au m2 vendus dans Paris n’échappent pas à cette tendance de rapprochement des prix. L’écart n’a cessé de se réduire et en 2016 il n’est plus que de 40%.

L’écart entre le prix au m2 des biens les moins chers et le prix médian global diminue

En 1991 le prix au m2 des biens immobiliers les moins chers (1.480 €) était deux fois moins important que le prix médian global (2.920 €). L’écart n’a cessé de se réduire et en 2016 il n’est plus que de 40%.

Ceci est dû au fait que le prix au m2 des biens les moins chers a été multiplié par 3,9 entre 1991 et 2016 quand, dans le même temps, le prix de l’ensemble des biens n’était multiplié « que » par 2,9.

Cette évolution traduit en partie l’amélioration progressive par la loi des conditions minimales de confort et d’habitabilité auxquelles doivent répondre les logements. L’Insee révèle ainsi dans son enquête logement que 17,4% des biens du parc parisien étaient déclarés inconfortables en 1988 contre seulement 2,4% en 2013.

Les biens parisiens à prix faible toujours plus excentrés

Si l’on s’intéresse à la localisation géographique des 10% des appartements dont le prix au m2 est le plus faible de la Capitale, en 2016 près de 88% de ces biens se trouvent dans les arrondissements qui jouxtent le périphérique contre 65% en 1991.

Le véritable changement s’observe dans le nord-est de Paris. Alors qu’en 1991 la part de biens à prix faibles était de 19% dans le 11e arrondissement, elle n’est plus que de 4% en 2016. Dans le même temps la part du 19e arrondissement est passée de 9% à 22%, et celle du 20e arrondissement de 9% à 17%.

Des appartements plus petits dans les 10% des biens les moins chers au m2 de la Capitale

En 1991 la surface habitable médiane d’un appartement à prix faible était de 25% inferieure à celle d’un appartement standard (30 m2 contre 40 m2). Cet écart n’est plus que de 9% en défaveur des biens à prix faibles en 2016 (42 m2 contre 46 m2). Il semble donc que l’agrandissement généralisé des appartements parisiens que l’on observe depuis 25 ans ait été particulièrement dirigé sur les biens immobiliers les moins chers au m2 dont la surface habitable médiane a notablement augmentée.

 

Manda R.

Manda R.

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