Vu de l’étranger, Paris, ville-monde, au puissant rayonnement international, reste la destination favorite de ceux qui deviennent propriétaires d’un logement en Ile-de-France. Parmi les acquéreurs résidant à l’étranger, près de 75% ont choisi la capitale où ils souhaitent souvent disposer d’un pied-à-terre.
La banlieue bénéficie d’une attractivité bien moindre puisque seuls 17% des propriétaires étrangers ont choisi la Petite Couronne et 9% la Grande Couronne. Préférer Paris les conduit à devenir quasi exclusivement propriétaires d’appartements, qui outre la centralité et la compacité, offrent l’avantage d’être plus aisés d’entretien en cas d’absence. Seuls 6% des étrangers vivant hors de France achètent des maisons localisées en Petite (2%) ou en Grande Couronne (4%).
En banlieue, les étrangers réalisaient environ 6% des transactions, pour 5.000 à 6.000 acquisitions par an à la fin des années 90. Pour la première fois en 2014, ils réalisent plus de 9% des transactions avec plus de 9.000 acquéreurs. La part des non-résidents reste négligeable avec 200 à 300 acquéreurs par an.
En banlieue, les acquéreurs étrangers sont déjà implantés localement. A l’inverse, les étrangers qui résidaient déjà en Ile-de-France lors de leur acquisition, deviennent propriétaires en banlieue dans 85% des cas. Et ils choisissent assez souvent, pour 37% d’entre eux, une maison.
A l’instar des Italiens à Paris, les Portugais ressortent comme les acquéreurs étrangers les plus présents en Petite et Grande Couronne. Les Algériens et Marocains sont également bien présents mais la part de ces 3 nationalités diminue au fil des ans, au profit des Chinois, en Petite Couronne, et, globalement, d’une grande diversification des nationalités.
Sur l’ensemble de la banlieue, les 6 nationalités les plus présentes représentent en effet moins de 60% des acquéreurs depuis 2008 contre plus de 70% à la fin des années 90. La part des acquéreurs Chinois a notamment augmenté en Petite Couronne, passant de 2,5% en 1996 à 15% en 2014. Ils sont devenus, depuis 2 ans, la 2e nationalité la plus présente, quasiment à égalité avec les acquéreurs algériens.
En Grande Couronne, la part des acquéreurs portugais est passée de 50% en 1996 à un peu plus de 30% en 2014. Les autres nationalités sont ensuite assez diversifiées et donc peu présentes.
Pour conclure, on peut noter que, comme pour les acquéreurs de nationalité française, le marché immobilier est pour les étrangers un marché local. Mis à part le cas particulier de Paris avec le fort afflux de non-résidents, les acheteurs étrangers en Ile-de-France sont essentiellement des personnes résidents déjà sur place.
Source : www.paris.notaires.fr
