La rénovation énergétique des copropriétés n’est plus une option. Face à l’urgence climatique et à l’explosion des factures d’énergie, les bâtiments résidentiels doivent se transformer. Mais qui peut orchestrer cette révolution ? Selon le Groupe Evoriel, le syndic de copropriété s’impose comme l’acteur incontournable de cette massification. Près de 50 000 logements rénovés depuis 2018, 69 projets votés en 2024, des gains énergétiques de 45% en moyenne : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Comment ce professionnel de proximité devient-il le véritable moteur de la transition énergétique ? Quels dispositifs innovants permettent d’accélérer les projets ? De la petite copropriété de 5 logements au mastodonte de 786 appartements, découvrez comment les agences Lamy et Oralia transforment l’impossible en réalité.
Sommaire :
- Pourquoi la rénovation énergétique est-elle devenue urgente ?
- Comment le syndic structure-t-il son action ?
- Quels résultats concrets pour les copropriétés ?
- Comment réussir l’impossible : le cas de Verneuil-sur-Seine ?
- Les petites copropriétés peuvent-elles aussi se lancer ?
- Pourquoi le syndic est-il indispensable à la massification ?
Pourquoi la rénovation énergétique est-elle devenue urgente ?
Un triple enjeu : confort, patrimoine et climat
La rénovation énergétique répond à des besoins à la fois individuels et collectifs. Pour les habitants, elle garantit un logement plus sain, plus confortable et surtout moins coûteux à chauffer, améliorant ainsi le pouvoir d’achat. Pour les propriétaires bailleurs, elle constitue un moyen efficace de valoriser leur patrimoine et d’éviter la dépréciation de leur bien face à l’évolution des réglementations. Au-delà de ces enjeux économiques et de confort, la rénovation énergétique représente une priorité nationale dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les bâtiments résidentiels, responsables d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre, jouent un rôle central dans la réussite de la transition écologique.
Le syndic, acteur clé de la massification
Le Groupe Evoriel démontre que le syndic de copropriété occupe une position stratégique pour massifier la rénovation énergétique. Avec plus de 200 agences (Lamy et Oralia) présentes partout en France, le groupe mobilise expertise et ancrage local. Depuis 2018, les gestionnaires ont accompagné 700 copropriétés et 43 000 logements. En 2024, 69 projets représentant plus de 5 000 logements ont été votés. Le syndic devient ainsi le véritable chef d’orchestre de la transition énergétique des bâtiments résidentiels collectifs.

Comment le syndic structure-t-il son action ?
Une expertise dédiée à la transition énergétique
Evoriel s’appuie sur une Direction de la Transition Énergétique composée de six experts basés à Lyon et Paris. Cette équipe intervient sur l’ensemble du territoire pour assister les gestionnaires. Avec plus de 3 100 collaborateurs formés en continu, le groupe dispose ainsi d’un socle solide de connaissances pour piloter les projets de rénovation énergétique.
Stéphanie Chaffraix, Directrice de la Transition Énergétique, explique que “la transition énergétique du parc immobilier repose avant tout sur la montée en compétence des acteurs de terrain”.
Un dispositif pour accélérer les travaux de rénovation énergétique
Evoriel réduit considérablement le délai entre l’étude et le vote des travaux. Ainsi, il est ramené à un ou deux ans contre trois en moyenne avec la procédure classique. Son innovation repose sur une collaboration immédiate entre l’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) et la maîtrise d’œuvre (MOE) dès le lancement du projet. Le plan pluriannuel de travaux (PPPT) sert de point de départ pour construire un scénario global et enclencher directement la phase d’étude. Le syndic joue un rôle clé en coordonnant ces acteurs et en maintenant la dynamique collective jusqu’à la concrétisation du projet.
Quels résultats concrets pour les copropriétés ?
Des gains énergétiques de 45% en moyenne
Les projets conduits montrent des gains énergétiques de 45% en moyenne et un confort considérablement amélioré. Ces performances démontrent l’efficacité de l’accompagnement par un syndic expert, capable de sélectionner les solutions techniques les plus performantes et de superviser leur mise en œuvre.
Exemples concrets de rénovation énergétique réussie :
- Paris 17ème (av. de Villiers) : 34 logements – 1,7 M€ de travaux – Gain énergétique +64% (DPE de F à B)
- Villeurbanne (69) : 218 logements – 3,4 M€ – Gain +50% (DPE de E à C) – Travaux votés en 11/2019, réceptionnés en 2023
- Écully (banlieue lyonnaise) : 102 logements – 3 M€ – Gain prévu 52% (DPE de D à B) – Travaux votés en 12/2024, démarrés en 2025
Comment réussir l’impossible : le cas de Verneuil-sur-Seine ?
786 logements mobilisés pour un chantier de 31 millions d’euros
Après six années de concertation, la résidence Garenne l’Étang à Verneuil-sur-Seine (78) a enfin franchi une étape décisive en décembre 2024 en votant un programme exceptionnel de rénovation énergétique. Cette copropriété emblématique de 786 logements, réunissant à la fois propriétaires occupants, bailleurs privés et sociaux, n’avait pas engagé de travaux d’envergure depuis plus de cinquante ans.
Concrètement, le projet, estimé à 31 millions d’euros, comprend l’isolation thermique par l’extérieur, la réfection des balcons, des toitures et du système de ventilation. Pour y parvenir, le syndic Lamy a mis en œuvre un montage financier particulièrement complexe, mobilisant l’Anah, la Région Île-de-France, le bailleur social et la municipalité.
Ainsi, ce chantier démontre combien le rôle du syndic s’avère essentiel dans la réussite d’une rénovation énergétique. D’une part, pour fédérer des intérêts parfois divergents. Et, d’autre part, pour négocier avec les partenaires publics et convaincre les copropriétaires de la viabilité à long terme du projet. En somme, cette opération exemplaire illustre la capacité d’une copropriété à surmonter les obstacles techniques, financiers et humains lorsque la gouvernance collective s’appuie sur une coordination solide et une vision commune de la performance énergétique.
Les petites copropriétés peuvent-elles aussi se lancer ?
Des solutions adaptées à toutes les tailles d’immeubles
À Toulouse, rue Belloc Cité, une copropriété de 20 logements a voté une rénovation énergétique globale de 495 000 €, dont 244 000 € d’aides publiques. Le programme, ambitieux, comprend l’isolation thermique par l’extérieur (ITE), l’isolation des planchers bas, la ventilation et l’installation de brise-soleil orientables. À terme, l’objectif est clair : atteindre 50% d’économies d’énergie.
De son côté, à Annecy, une petite copropriété de cinq logements située dans une maison de maître en pierre de taille — donc sans possibilité d’ITE — a engagé 72 000 € de travaux, dont 21 394 € d’aides. Le programme inclut le remplacement de la chaudière gaz, la régulation du chauffage, ainsi que l’isolation des combles et des caves. Résultat : le bâtiment est passé d’une étiquette G à E, soit un gain énergétique de 35%.
Dans les deux cas, le syndic joue un rôle pivot. En effet, il identifie les aides mobilisables, constitue les dossiers administratifs et adapte les solutions techniques aux contraintes patrimoniales de chaque immeuble. Ces exemples démontrent que, quel que soit le contexte — urbain dense ou bâti ancien —, une stratégie d’accompagnement sur mesure permet de massifier efficacement la rénovation énergétique.
Pourquoi le syndic est-il indispensable à la massification ?
Un chef d’orchestre aux multiples casquettes
Le syndic moderne dépasse aujourd’hui largement son rôle administratif traditionnel. Désormais, il assume une véritable fonction stratégique au service de la performance énergétique des immeubles. Concrètement, il assure une veille réglementaire continue, informe les copropriétaires des nouvelles obligations légales et des opportunités de financement disponibles. En parallèle, il coordonne l’ensemble des acteurs techniques impliqués — diagnostiqueurs, bureaux d’études, architectes et entreprises — afin d’assurer la cohérence et la réussite des projets.
Ainsi, le syndic n’est plus un simple prestataire de gestion, mais bien un partenaire clé de la transition énergétique des copropriétés. Sa capacité à anticiper, informer et piloter devient un levier déterminant pour transformer les immeubles existants en bâtiments plus durables, performants et valorisés.
Comme le souligne Stéphanie Chaffraix : “cette organisation associe expertise nationale et ancrage local pour accompagner les clients de manière cohérente et durable”.
Lever les freins psychologiques et financiers
Au-delà des aspects techniques et réglementaires, le syndic joue un rôle clé sur le plan humain en levant les freins psychologiques qui freinent encore de nombreux projets de rénovation. En pratique, il rassure les copropriétaires souvent inquiets du coût ou de la complexité des travaux. À cet effet, il présente des simulations financières claires et valorise les aides disponibles.
Les résultats d’Evoriel parlent d’eux-mêmes. Près de 50 000 logements rénovés et 45% d’économies d’énergie en moyenne rassurent les copropriétaires hésitants. Par ailleurs, le syndic anime les assemblées générales avec pédagogie, répond patiemment aux interrogations et maintient la dynamique collective nécessaire à la réussite du projet. En définitive, cette dimension humaine, faite d’écoute, de confiance et de persuasion, s’avère aussi essentielle que l’expertise technique pour massifier la rénovation énergétique au sein des copropriétés françaises.

