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Patrimoine

Le parc de logements en France au 1er janvier 2016

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Le parc de logements en France au 1er janvier 2016

Au 1er janvier 2016, la France métropolitaine compte 34,5 millions de logements. 82% des logements sont des résidences principales et 56% des logements individuels. L’agglomération parisienne rassemble 16% des résidences principales et les zones rurales 43% des résidences secondaires.

Depuis trente ans, le parc s’accroît de 1% par an en moyenne. Aujourd’hui, sur 100 logements, 82 sont des résidences principales, 10 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 8 sont des logements vacants.

 

L’agglomération parisienne concentre 16% des résidences principales

En métropole, le nombre de résidences principales s’établit à 28,4 millions. En 2016, 16% des résidences principales se situent dans l’agglomération parisienne et 22% en zone rurale. La part du rural a diminué depuis trente ans alors que celle des petites unités urbaines s’est accrue avec l’urbanisation.

Enfin, la majorité des logements vacants se situent en zone rurale ou dans une petite unité urbaine (61% en 2016). Quel que soit le type de commune, la part de l’habitat collectif est toujours plus élevée parmi les résidences secondaires et les logements vacants que parmi les résidences principales.

 

Six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale

58% des ménages sont propriétaires de leur résidence principale. Cette part n’a cessé de croître depuis les années 1980 jusqu’en 2010, mais elle est stable ces dernières années. Parmi les propriétaires, environ un tiers sont accédants, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas fini de rembourser leur emprunt pour l’achat du logement.

La part des propriétaires sans charges de remboursement croît en partie sous l’effet du vieillissement de la population et de la stabilisation de la part de nouveaux propriétaires. En trente ans, elle est passée de 28% à 38% des ménages.

Parallèlement, la proportion des ménages locataires de leur résidence principale a légèrement diminué dans les années 1980 et s’est stabilisée ensuite. La part des bailleurs publics a augmenté un peu jusqu’au début des années 1990, puis s’est maintenue. Dans le parc locatif, les parts respectives des bailleurs publics et privés atteignent 17% et 23% des résidences principales en 2016.

 

Le nombre de logements s’accroît fortement dans les DOM

Dans les départements d’outre-mer (DOM) hors Mayotte, le parc total des logements augmente plus rapidement qu’en métropole, en lien avec une croissance plus soutenue de la population. Il a crû de 3% par an, en moyenne, entre le début des années 1980 et la fin des années 1990, puis de 2% à 2,5% par an jusqu’à aujourd’hui. Comme en métropole, mais de façon plus marquée, le nombre de logements continue de croître plus rapidement que la population, sous l’effet du vieillissement et de la décohabitation.

En 2016, sur 100 logements, 84 sont des résidences principales, 4 sont des résidences secondaires ou occasionnelles et 12 sont des logements vacants. L’habitat individuel représente plus des deux tiers de l’ensemble des logements ultramarins (hors Mayotte). Il reste majoritaire quel que soit le type de logement, même si sa part baisse lentement depuis trente ans.

> Insee Focus – N° 73

Céline Arnold, division Logement, Insee

 

Manda R.

Manda R.

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