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Vie pratique

Le bien vivre chez soi est-il encore possible en 2025 ? Ce que révèle l’étude TRYBA

Le bien vivre chez soi est-il encore possible en 2025 ? Ce que révèle l’étude TRYBA

L’étude “Bien chez Soi” réalisée par TRYBA et OpinionWay révèle des informations le rapport des Français à leur logement en 2025. Face à un marché immobilier tendu, les Français privilégient désormais l’amélioration de leur habitat actuel plutôt que le déménagement. Cette enquête menée auprès de 2000 personnes met en lumière leurs priorités en matière de bien-être domestique, avec une attention particulière portée à la rénovation énergétique et esthétique. Les résultats sont sans appel : isolation, performance énergétique et style constituent les axes d’amélioration privilégiés pour renforcer le sentiment du bien vivre chez soi.

Sommaire :

Le logement : un refuge essentiel pour les Français en 2025

Un attachement profond malgré un contexte immobilier difficile

En 2025, le bien vivre chez soi représente bien plus qu’un simple toit. L’étude TRYBAOpinionWay démontre que 99% des Français considèrent comme “essentiel” de se sentir bien dans leur logement, dont 79% qui en sont “tout à fait” convaincus. Ce chiffre souligne l’importance capitale accordée au foyer. Il est devenu un véritable sanctuaire dans un contexte économique et social parfois incertain.

La notion du “bien vivre chez soi” s’est considérablement renforcée ces dernières années, notamment depuis les crises sanitaires qui ont redéfini notre rapport à l’habitat. Désormais, 89% des personnes interrogées se déclarent heureuses dans leur logement actuel, tandis que 91% affirment y passer beaucoup de temps. Le domicile est ainsi devenu un espace privilégié de vie, de travail et de loisirs, multipliant ses fonctions et renforçant son importance dans l’équilibre personnel des Français.

Le logement : un refuge essentiel pour les Français en 2025 - Bien vivre chez soi
En 2025, le marché immobilier reste sous tension. Entre taux d’emprunt élevés, accès au crédit compliqué et contraintes locatives renforcées, nombreux sont ceux qui ont préféré reporter, voire abandonner leur projet de déménagement. Dans ce contexte, beaucoup se sont tournés vers une autre solution : valoriser l’existant. Peu à peu, le logement actuel est redevenu un point d’ancrage. Ainsi, le confort chez soi est devenu une priorité quotidienne, au cœur des préoccupations personnelles comme budgétaires.

La perception d’un bien vivre chez soi réussi : comparaisons et valorisations

La perception que les Français ont de leur logement révèle un optimisme certain. En effet, 42% considèrent que leur habitation est meilleure que les autres logements en France. Et, près de 9 sur 10 estiment qu’elle est au moins aussi bien que la moyenne nationale. Cette valorisation du bien vivre chez soi démontre un attachement émotionnel fort à son habitat, perçu comme un refuge personnalisé.

Mais, ce qui frappe encore davantage, c’est la constance de cette perception positive. Même lorsqu’ils se comparent à des profils similaires, les répondants restent largement satisfaits. Ainsi, 83 % estiment que leur logement est au moins aussi bien que celui de personnes de leur âge. Ils sont autant à le penser vis-à-vis de leur situation familiale, et 84 % partagent ce sentiment en se comparant à des foyers ayant un revenu équivalent.

Autrement dit, cette satisfaction n’est pas absolue, mais relative et contextualisée. Elle alimente un sentiment global de bien-être chez soi, fondé autant sur la comparaison que sur l’attachement personnel au lieu de vie.

Autre enseignement marquant de l’étude : 83 % des Français estiment que leur logement est à leur image. Un chiffre révélateur, qui confirme que le bien-être chez soi passe d’abord par une connexion personnelle au lieu de vie. En effet, cette capacité à s’approprier son espace, à le façonner selon ses goûts et ses besoins, joue un rôle central dans le sentiment de confort. Plus qu’un simple lieu d’habitation, le logement devient alors une extension de soi, un cocon façonné sur mesure. C’est cette personnalisation, parfois discrète, parfois affirmée, qui nourrit le bien-être résidentiel au quotidien.

Les critères clés du bien-être au domicile

La connexion avec l’extérieur : luminosité et aération en tête de liste

Le baromètre “Bien chez soi” lève le voile sur ce qui fait vraiment la différence au quotidien. Contre toute attente, ce ne sont ni la surface ni le nombre de pièces qui arrivent en tête des critères de bien-être. Ce qui compte le plus, c’est la connexion à l’extérieur.

Pouvoir aérer facilement son logement obtient la note de satisfaction la plus élevée, avec 8/10. Viennent ensuite la hauteur sous plafond (7,9/10), puis la luminosité naturelle (7,7/10).

Pour ceux qui en disposent, l’espace extérieur (jardin, terrasse ou balcon) représente également une source majeure de satisfaction, avec une note moyenne de 7,8/10. En 2025, la qualité de l’air et la lumière naturelle sont devenues des piliers essentiels du confort quotidien. Le “bien vivre chez soi” ne se résume plus à l’espace ou au mobilier. Il passe aussi – et surtout – par des éléments invisibles mais ressentis, comme la clarté d’une pièce ou la sensation d’un air sain qui circule librement.

L’exposition du logement (7,6/10) complète ce tableau, confirmant que les Français privilégient des habitations lumineuses et bien orientées tout en préservant leur intimité.

L’importance des espaces personnels dans le concept du bien vivre chez soi

La surface du logement reste un critère important, certes, avec une note moyenne de 7,5/10 pour la taille globale. Mais, l’étude TRYBA va plus loin : elle montre que ce n’est pas tant la quantité d’espace qui compte, que sa qualité et sa répartition. Ainsi, la taille de la pièce à vivre est particulièrement valorisée, avec 7,6/10. Viennent ensuite la surface des chambres (7,5/10 chez ceux qui en disposent) et l’espace personnel attribué à chacun (également 7,5/10 dans les foyers de deux personnes ou plus).

Le nombre de pièces habitables (7,5/10) et de toilettes (7,5/10) complète ce tableau, soulignant l’importance d’un logement adapté aux besoins quotidiens de ses occupants. Ces résultats démontrent que le bien vivre chez soi passe par une répartition équilibrée des espaces.

Fait marquant : l’espace dédié au télétravail reste l’un des points faibles du logement. Avec une note de 6,7/10, il figure parmi les critères les moins satisfaisants. Les logements ne sont pas encore pleinement adaptés aux nouvelles habitudes de travail à distance, pourtant durablement ancrées dans le quotidien professionnel des Français. Autrement dit, si le télétravail s’est imposé, l’aménagement intérieur, lui, peine encore à suivre.

La localisation : un facteur de satisfaction majeur

L’étude montre que la proximité avec les services essentiels et les espaces naturels figure parmi les critères les plus valorisés. Par exemple, la distance avec l’école ou les lieux de garde des enfants obtient une note de 7,5/10 chez les parents. De même, la présence d’espaces verts à proximité est également plébiscitée, avec 7,5/10.

Autre élément clé : la qualité de la connexion internet. Avec 7,6/10, elle fait partie des critères les mieux notés. Cela confirme à quel point le numérique est devenu indispensable, tant pour le travail, les loisirs que le lien social.

En somme, ces résultats rappellent que le “bien vivre chez soi” ne se résume pas à l’intérieur du logement. Il s’inscrit aussi dans un cadre de vie plus large, où accessibilité, nature et connectivité forment un équilibre essentiel.

Propriétaires vs locataires : deux réalités contrastées

Des écarts significatifs de satisfaction

L’enquête “Bien chez Soi” met en lumière une fracture importante entre propriétaires et locataires dans leur rapport au logement. Alors que la satisfaction globale moyenne s’établit à 7,3/10, on observe un écart considérable entre les propriétaires (7,8/10) et les locataires (6,5/10).

Bien vivre chez soi - Satisfaction globale selon le statut d'occupation
Satisfaction globale selon le statut d’occupation

L’attachement au logement varie fortement selon le statut d’occupation. Les propriétaires – qui représentent 58 % des répondants – se montrent nettement plus attachés à leur lieu de vie.
Un attachement nourri à la fois par l’investissement financier engagé, mais aussi par la dimension affective qui s’y rattache. À l’inverse, les locataires affichent un niveau de satisfaction sensiblement plus bas. Et, cette différence se confirme dans la projection à long terme. Puisque 88 % des propriétaires souhaitent rester dans leur logement actuel, contre seulement 61 % des locataires.

Des problématiques spécifiques aux locataires

Les locataires pointent des insatisfactions particulièrement marquées concernant plusieurs aspects de leur logement. L’isolation phonique (5,5/10 contre 7,3/10 pour les propriétaires) et thermique (5,5/10 contre 7,2/10) figurent parmi leurs principales préoccupations.
Bien vivre chez soi
La performance énergétique est également source d’insatisfaction (5,5/10 contre 7,0/10), tout comme les finitions (5,8/10 contre 7,3/10). Ces écarts significatifs, d’au moins 1,5 point entre propriétaires et locataires, illustrent les disparités de qualité au sein du parc locatif français et leur impact sur le sentiment de bien vivre chez soi.

Par ailleurs, le profil des logements occupés par les locataires explique en partie leur moindre satisfaction. En général, ils vivent dans des surfaces plus petites, avec moins de pièces, davantage en appartement qu’en maison. De plus, ils disposent moins souvent d’équipements de confort, comme un espace extérieur, une place de parking, un bureau dédié ou encore la climatisation. Autant d’éléments qui comptent dans le ressenti au quotidien. Résultat : ces contraintes structurelles freinent leur capacité à se sentir pleinement chez eux et à construire un sentiment durable de bien-être résidentiel.

L’impact du statut d’occupation sur l’investissement dans le logement

Habitudes d'investissement des Français dans leur logement
Habitudes d’investissement des Français dans leur logement

Le statut d’occupation joue un rôle clé dans l’investissement personnel dans le logement. Aujourd’hui, 41 % des Français déclarent y consacrer régulièrement du temps ou de l’argent. Mais, cette moyenne cache de fortes disparités.

Du côté des propriétaires, seuls 6 % affirment ne pas investir dans leur habitat. Chez les locataires, en revanche, près de la moitié (47 %) déclarent investir peu, voire pas du tout. Un écart significatif, souvent lié au sentiment de vivre dans un logement provisoire.

Et, pourtant, la réalité contredit cette impression : 62 % des locataires occupent leur logement depuis au moins 5 ans, et plus d’un tiers depuis plus de 10 ans.

En outre, ce désengagement alimente un cercle vicieux : moins on investit dans son cadre de vie, moins on s’y sent bien. Les chiffres le confirment : 55 % des personnes très satisfaites de leur logement (note 9 ou 10) y investissent régulièrement, contre seulement 14 % des personnes insatisfaites (note de 0 à 4).

La rénovation : clé du bien vivre chez soi en 2025

L’isolation et la performance énergétique : priorités absolues

L’analyse des données du baromètre “Bien chez Soi” met en évidence les axes d’amélioration prioritaires pour renforcer le sentiment de bien-être dans son logement. L’isolation, tant phonique (6,6/10) que thermique (6,5/10), apparaît comme la préoccupation majeure des Français, suivie de près par la performance énergétique (6,4/10).

“Chez TRYBA, nous sommes convaincus qu’améliorer son logement, c’est améliorer durablement son quotidien. Les résultats du baromètre Bien chez Soi renforcent notre volonté d’offrir à nos clients des solutions de rénovation innovantes, performantes énergétiquement et esthétiquement réussies”, souligne Cédric Pascual, Directeur Marketing de TRYBA.

Ces critères, parmi les moins bien notés en termes de satisfaction, exercent pourtant une influence considérable sur le bien-être global. Les analyses statistiques réalisées par OpinionWay démontrent que l’amélioration de ces aspects aurait un impact déterminant sur la perception du bien vivre chez soi, bien au-delà des simples considérations économiques liées aux économies d’énergie.
L'isolation et la performance énergétique : priorités absolues
La qualité des matériaux de construction figure également parmi les facteurs contribuant significativement à la satisfaction globale. Ce qui confirme que les Français sont de plus en plus attentifs aux composants structurels de leur habitat et à leur impact sur le confort quotidien et la santé.

L’esthétique : un facteur souvent sous-estimé mais crucial

L’un des résultats les plus inattendus de l’étude TRYBA concerne l’esthétique du logement.
Contre toute attente, le style, la décoration ou encore le charme du lieu pèsent davantage sur la satisfaction globale que des critères pourtant jugés fondamentaux comme la localisation ou la surface.
L'esthétique : un facteur souvent sous-estimé mais crucial
Ainsi, la personnalisation, les choix décoratifs – qu’ils soient mobiliers ou immobiliers – et les finitions obtiennent des scores révélateurs. La décoration immobilière et les finitions, par exemple, sont notées à 6,7/10. Comme le design extérieur de la maison ou de l’immeuble, qui figure lui aussi parmi les principaux axes d’amélioration cités.

Ce constat interpelle. Alors que les discours sur l’habitat privilégient souvent les aspects pratiques ou économiques, l’étude met en lumière une dimension plus intime, presque inconsciente : le besoin d’un logement à son image. En somme, le “bien vivre chez soi” repose sur un équilibre subtil entre fonctionnalité et esthétique, entre confort technique et expression de soi. Pouvoir s’approprier son espace, le façonner selon ses goûts, lui donner une âme, apparaît comme un pilier essentiel du bien-être résidentiel.

L’équilibre entre fonctionnalité et style personnel

L’étude TRYBA-OpinionWay révèle que les Français aspirent à un habitat qui allie efficacement fonctionnalité technique et expression personnelle. Cette double exigence explique pourquoi les projets de rénovation les plus satisfaisants sont ceux qui parviennent à améliorer simultanément les performances énergétiques et l’esthétique du logement.

L'esthétique : un facteur souvent sous-estimé mais crucial - bien vivre chez soi
Pour améliorer durablement le bien-être résidentiel, le parc immobilier français a besoin de travaux de rénovation ciblés. En priorité, il s’agit d’agir sur l’isolation, la performance énergétique, la qualité des matériaux. Mais également sur des éléments souvent négligés : les finitions, la décoration immobilière et le design extérieur.

Investir dans son logement : une stratégie gagnante

Les habitudes d’investissement des Français

L’étude “Bien chez Soi” offre un éclairage intéressant sur les comportements d’investissement des Français dans leur habitat. Les résultats révèlent trois profils distincts :

  • 41% investissent régulièrement dans leur logement,
  • 36% l’ont fait au moment de l’installation, mais peu ou pas depuis,
  • et 23% déclarent y avoir peu ou pas investi.

Ces différences de comportement reflètent des rapports variés au concept de bien vivre chez soi. Les investisseurs réguliers considèrent leur logement comme un projet évolutif. Il nécessite des améliorations constantes pour s’adapter à leurs besoins changeants. Les investisseurs ponctuels adoptent une approche plus statique. Ainsi, ils privilégient un effort initial important. Tandis que les non-investisseurs tendent à considérer leur logement comme un simple lieu fonctionnel.

La corrélation entre satisfaction et améliorations régulières

Un des enseignements majeurs de l’étude concerne la relation entre investissement et satisfaction. Une personne comblée par son domicile est plus susceptible d’y investir régulièrement, temps ou argent, afin de l’améliorer dans la durée. Ainsi, 55% des personnes très satisfaites de leur logement y investissent régulièrement, contre seulement 14% des insatisfaits.

Ce cercle vertueux confirme une chose essentielle : le bien vivre chez soi est un processus en mouvement. Il se construit dans le temps, grâce aux soins apportés au logement et aux petites améliorations continues réalisées par ses occupants. Pour les investisseurs locatifs, cette dynamique représente un véritable atout. En effet, un locataire satisfait, qui se sent bien dans son logement, aura naturellement tendance à en prendre soin.

Résultat : moins de dégradations, moins de travaux de remise en état entre deux baux, et donc des économies pour le propriétaire. Encourager le bien-être résidentiel, c’est aussi investir dans la pérennité du patrimoine.

Les solutions pour améliorer son bien vivre chez soi à moindre coût

Quand le budget freine les grands projets, il reste pourtant des leviers accessibles pour se sentir mieux chez soi. L’étude le suggère entre les lignes : pas besoin de tout refaire pour améliorer son cadre de vie. La personnalisation et la décoration, identifiées comme des sources majeures de satisfaction, offrent déjà de vraies marges de progression.

Ainsi, certains critères influençant fortement le bien-être résidentiel peuvent faire l’objet d’ajustements simples et peu coûteux. S’approprier les lieux, soigner le charme du logement ou retravailler la décoration mobilière sont autant de pistes concrètes. Souvent relégués au second plan face aux enjeux techniques, ces aspects ont pourtant un impact immédiat sur le ressenti au quotidien.

En parallèle, l’étude rappelle que certains investissements plus techniques méritent d’être priorisés. Améliorer l’isolation, optimiser la ventilation ou renforcer l’étanchéité sont des actions ciblées qui améliorent à la fois le confort et la performance énergétique. Bonne nouvelle : ces travaux sont parfois éligibles à des aides financières, ce qui en fait un excellent compromis entre efficacité et budget maîtrisé.

En conclusion, l’étude “Bien chez Soi” réalisée par TRYBA et OpinionWay démontre que le sentiment de bien-être dans son logement résulte d’un équilibre subtil entre performances techniques, confort pratique et satisfaction esthétique. Dans un contexte où 77% des Français souhaitent rester dans leur logement actuel, l’amélioration de l’existant apparaît comme la voie privilégiée pour renforcer ce sentiment essentiel du bien vivre chez soi.

Source :

Étude “Bien chez Soi” réalisée par TRYBA et OpinionWay réalisée du 17.10.2024 au 13.11.2024. 2000 Français ont évalué leur satisfaction vis-à-vis de leur résidence principale sur plus de 50 critères à l’aide d’une note de 0 à 10, permettant une analyse statistique approfondie. Les répondants se répartissent entre propriétaires (58 %), locataires (36 %) et personnes logées gratuitement (6 %). Ils proviennent à 18 % d’Île-de-France et à 82 % de Province. Les femmes représentent 52 % des répondants, et les hommes 48 %. 25 % des répondants ont moins de 35 ans, 48% ont entre 35 et 64 ans et 27% sont âgés de 65 ans ou plus.

Isabelle DAHAN

Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

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