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Patrimoine

Valorisation du patrimoine immobilier : Les espaces verts sont un critère de choix pour les acheteurs

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Valorisation du patrimoine immobilier : Les espaces verts sont un critère de choix pour les acheteurs

Habiter à moins de 100 mètres d’un espace vert représenterait 10.000 euros de plus-value sur le bien immobilier selon une étude exclusive du cabinet Asterès, dirigée par Nicolas Bouzou, et commandée par l’Unep.

Les Entreprises du Paysage démontre que les espaces verts, plébiscités par les habitants, doivent être pensés dès la conception des projets immobiliers. En un mot, les espaces verts sont un critère de choix pour les acheteurs comme les locataires : les porteurs de projets doivent le prendre en compte pour attirer de nouveaux résidents et valoriser leurs programmes immobiliers, mais aussi pour renforcer l’activité économique locale.

Pour 8 Français sur 10, la proximité d’espaces verts est primordiale dans le choix du logement : les citoyens sont conscients des bienfaits des espaces verts sur leur santé et sur l’environnement, ce qui les incitent à vouloir investir dans des biens immobiliers privilégiant le vert.

« Les espaces verts représentent un enjeu d’autant plus important qu’ils permettent d’attirer les nouveaux résidents et entreprises en recherche de locaux, ce qui augmente le nombre de contribuables et participe à l’équilibre budgétaire des villes. Il s’agit d’un cercle vertueux, qui dynamise l’attractivité des territoires et l’économie locale », explique Nicolas Bouzou, auteur de l’étude.

L’espace vert étant un critère de choix non négligeable dans le choix du logement, celui-ci voit sa valeur augmenter lorsqu’il qu’il est proche d’une zone végétalisée. Ainsi, un bien immobilier situé à moins de 100 mètres d’un espace vert jouit d’une plus-value de 10.000 euros par rapport aux logements qui en sont plus éloignés.

En France, deux villes ont été étudiées : Brest et Angers. À Brest, les prix des appartements à proximité directe des espaces verts sont supérieurs de 17% à ceux des appartements localisés 100 mètres plus loin. À Angers, lorsque la densité des espaces verts augmente de 10%, les prix immobiliers sont valorisés de 1,3%.

Catherine Muller, présidente de l’Unep – Les Entreprises du Paysage, conclut : « Trois propositions issues de du rapport Asterès nous semblent particulièrement intéressantes pour soutenir le développement d’espaces verts : la création d’une association d’élus sensibles à l’importance du végétal en ville, l’obligation de prévoir des espaces verts dans tous les programmes d’aménagements urbains (dès les permis de construire), ou encore l’instauration d’une TVA réduite sur les création d’espaces verts, à l’instar des achats horticoles, afin de limiter le coût des aménagements paysagers pour les communes. »

 

Manda R.

Manda R.

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