L’Arcep publie les principales données économiques du marché français des télécoms en 2016. La majorité de la croissance annuelle des accès internet provient, pour la première fois, des abonnements en fibre optique de bout en bout. Depuis deux ans, seuls les accès internet en très haut débit progressent (+1,2 million en un an).
La majorité de la croissance annuelle des accès internet fixe provient, pour la première fois, des abonnements FttH (2,2 millions en décembre 2016, + 740 000 en un an). Depuis deux ans, seuls les accès internet en très haut débit progressent (5,4 millions en 2016, soit +1,2 million en un an).
En particulier, en 2016, le nombre d’abonnements en fibre optique de bout en bout (2,2 millions en décembre 2016, +740 000 en un an) dépasse désormais celui des abonnements en VDSL2 ou en terminaison par le câble coaxial dont le débit est compris entre 30 et 100 Mbit/s (2,0 millions, +415 000 en un an). Les autres abonnements de débit supérieur à 100 Mbit/s sont au nombre de 1,2 million.
Au total, les accès très haut débit représentent ainsi 20% des 27,7 millions d’abonnements à internet, dont plus de six sur dix sont de débit supérieur à 100 Mbit/s.
Ces croissances importantes vont de pair avec l’évolution des déploiements : fin 2016, le nombre de logements éligibles au très haut débit (incluant les logements éligibles au VDSL2) est estimé à 15,8 millions (+9% en un an). Parmi ceux-ci, 7,7 millions de logements sont éligibles à la technologie FttH (+37% en un an), 9,0 millions de logements sont éligibles à des offres très haut débit en fibre optique avec terminaison par le câble coaxial (+2%), et 5,6 millions de logements le sont à la technologie VDSL2 (+6% en un an). Un même logement peut donc bénéficier d’une éligibilité à plusieurs technologies très haut débit (FttH, câble, VDSL2).
Pour les offres avec accès à internet en haut et très haut débit, les prix diminuent de 2,1 % en moyenne en 2016, alors qu’ils avaient augmenté de 0,5 % en 2015. Cette évolution est causée par des ajustements de tarifs à la baisse, principalement concentrés sur la fin de l’année 2016.