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Immobilier

L’évolution du marché immobilier résidentiel : Dans quel sens ?

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L’évolution du marché immobilier résidentiel : Dans quel sens ?

Le marché immobilier résidentiel est à un tournant, il entre progressivement dans un nouveau cycle haussier. Compte tenu de l’hétérogénéité du marché, le changement de cycle peut s’étaler sur plusieurs mois et ne couvrira pas toute la France avant 12 à 18 mois.

 

Un nouveau cycle haussier se profile : Marché immobilier résidentiel

Selon le dernier baromètre mensuel MeilleursAgents.com, les prix et les volumes de vente vont entrer progressivement dans un nouveau cycle haussier. Mais la disparité des situations ville par ville prédomine et la reprise reste conditionnée au maintien des taux d’intérêt, à l’amélioration des conditions macroéconomiques et aux prochaines décisions politiques.

Comme tous les marchés, l’évolution du marché immobilier repose avant tout sur le rapport de forces entre l’offre et la demande. L’Indicateur de Tension Immobilière (ITI) MeilleursAgents qui mesure ce rapport de forces est donc un élément clef de compréhension de l’évolution du marché. « Nous constatons depuis le début de l’année une augmentation rapide de l’ITI dans de nombreuses villes, augmentation qui témoigne de l’accroissement de la demande. Si cette demande ne se traduit pas toujours par une hausse des prix, nous assistons très clairement à un retournement de tendance », souligne Sébastien de Lafond, Président de MeilleursAgents.com.

A Paris, la baisse des prix atteint -10,3% en moyenne depuis le plus haut constaté en juillet 2011. Alors que le m² se négociait en moyenne en 2011 à 8.640€, le prix moyen est aujourd’hui passé sous la barre des 7.750€. La situation parisienne est très contrastée selon les arrondissements. Depuis janvier 2015 et jusqu’au 1er septembre 2015, les prix parisiens ont baissé en moyenne de -1,5%.

« Le XX° arrondissement a enregistré la plus forte baisse (-4,1%) et le 1er arrondissement a vu ses prix augmenter de 2,4% depuis le début de l’année. Les quartiers qui ont connu la plus grande transformation en matière de rénovation urbaine et de population (IIème, XIème, Xème, IXème) ont vu leurs prix progresser de plus de 200%. Dans la même période, les prix des arrondissements traditionnellement très recherchés mais qui ont peu évolué (XVIème ou Ier) n’ont même pas doublé en 24 ans. Les arrondissements du Nord-Est ont, pour leur part, progressé de plus de 150%. Cette analyse montre l’évolution de la capitale en près de 25 ans. Des quartiers souvent délaissés (qualité des immeubles et de leurs équipements, transports, commerces…) ont été considérablement améliorés et sont désormais de plus en plus recherchés par les acheteurs et investisseurs », indique Sébastien de Lafond.

Derrière une hausse souvent jugée excessive, parfois même spéculative, se cache en réalité une amélioration sensible des infrastructures et du cadre de vie, premier moteur de l’inflation des prix.

« Si les taux d’intérêts se maintiennent à un niveau bas, malgré les légères hausses de ces dernières semaines, si la reprise mondiale ne se brise pas sur les hoquets de l’économie chinoise et si la France retrouve confiance en l’avenir, nous pensons que tout est réuni pour que le marché immobilier Français s’oriente dans les 6 à 18 prochains mois vers un nouveau cycle haussier », conclut Sébastien de Lafond.

Manda R.

Manda R.

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