Il semble que dans les quartiers les plus chers, les prix ont atteint une sorte de plafond et qu’ils ne peuvent pas s’y maintenir. A l’inverse, dans les quartiers les moins chers, la pression des acheteurs cherchant à rejoindre la Capitale empêche une diminution des prix.
En 20 ans, les prix de l’immobilier ont fortement augmenté dans la Capitale. Ainsi, les prix à Paris sont passés d’un peu plus de 2.000 € le m² en 1996 à plus de 8.000 € le m² en 2011 avant de diminuer légèrement depuis.
Proportionnellement, les quartiers les plus populaires ont davantage augmenté que les quartiers les plus huppés. Selon la Chambre des Notaires de Paris « le quartier le moins cher voit son prix quadrupler et le plus cher tripler. Mais, le triplement du quartier le plus cher, parti déjà de très haut, permet un gain de près de 10.000 € le m², alors que le quadruplement du quartier le moins cher ne permet ‘qu’un gain’ de 4.500 € le m² ».
En 1996, il fallait débourser 2,6 fois plus dans le quartier le plus cher pour devenir propriétaire que dans le quartier le moins cher. En 2001, l’écart atteint son maximum avec un prix 3,5 fois plus élevé pour le quartier le plus cher toujours par rapport au moins cher. Mais l’écart s’est ensuite réduit entre 2,2 et 2,5.
Dans les quartiers les moins chers, la pression des acheteurs cherchant à rejoindre la Capitale empêche une diminution des prix : le quartier le moins cher est resté à 6.000 € le m² depuis 4 ans. Le resserrement des prix se fait donc par une diminution des prix des secteurs les plus coûteux.
Source : www.notaires.paris-idf.fr