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Immobilier

Le marché immobilier 2015 se maintient, qu’en est-il pour 2016 ?

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Immobilier : Le retour du pouvoir d’achat se confirme !

En cette fin d’année, ORPI, 1er réseau français d’agences immobilières, analyse le marché sur 2015 et partage ses prévisions pour l’année prochaine. Le marché retrouve sa fluidité mais la simplification puis la stabilité fiscale sont les seules solutions pour une véritable relance du secteur.

 

ORPI analyse le marché immobilier 2015

Avec une diminution très légère des prix de vente de 0,75%, le marché en 2015 se maintient. ORPI annonçait au premier semestre un frémissement et un retour à la transaction qui se sont confirmés au second semestre : l’année se clôt avec plus de 10% d’augmentation du volume de ventes par rapport à 2014.

Les indications prouvant le dynamisme du marché en 2015

Signe de dynamisme, les délais de vente sont repassés nettement sous la barre des 100 jours. En 2015, ce sont 50% des appartements et 54% des maisons qui ont été vendus en moins de 60 jours. Les écarts entre les prix de mise en vente et les prix d’achat de vente finaux se sont également resserrés, avec en moyenne une différence 4,50% entre les deux.

Alors qu’en 2014, la demande de location avait connu un envol, en 2015 elle reprend son cours normal en représentant 35 % des demandes globales. Les prix ont connu une augmentation de 1,50 % à peine perceptible. Le prix moyen pour les appartements est en 2015 de 586 € et de 855 € pour les maisons. Le type de bien le plus loué reste le 2 pièces, avec un prix moyen quant à lui de 538 €, soit une infime augmentation de 0,86 % par rapport à 2014. Il représente 30% des biens loués.

« Nous nous réjouissons de cette année 2015 où le marché a connu un retour à la stabilité et à la vigueur. Les parcours résidentiels sont plus fluides et les fondamentaux du secteur immobilier s’améliorent. Les clients sont de plus en plus raisonnables sur les prix de mise en vente, grâce à un travail de pédagogie des agents immobiliers du réseau sur le « juste prix ». Cela entraîne une réduction des délais de vente et, ainsi, dynamise le marché. Les clients sont conscients que l’immobilier est un investissement de « capital patient » : nous sommes dans une logique qui s’inscrit dans le temps et non dans une logique financière immédiate », indique Bernard Cadeau, Président d’ORPI.

Un déséquilibre persiste

Toutefois, le déséquilibre entre l’offre et la demande persiste. La construction de nouveaux logements doit rester un objectif permanent mais le cycle de 3 à 4 ans est très long par rapport à des besoins immédiats.

Il faut donc capitaliser sur le parc existant, qui représente un réel gisement de logements, mobilisables rapidement. Deux enjeux à présent : la rénovation énergétique et la « rénovation numérique » de ce parc existant. À l’occasion des LAB’ORPI, il a été constaté que 80% des propriétaires étaient conscients que la performance énergétique avait une incidence sur la valeur de leur bien ; de même 92% des Français considéraient que disposer d’une bonne connexion Internet dans son logement était un critère prioritaire.

« Le besoin de logement est prégnant mais les critères de choix évoluent. Le parc existant doit s’adapter ! », Commente Bernard Cadeau.

Les primo-accédants et les bailleurs

Malgré le retour à une certaine vigueur, les primo-accédants et les bailleurs ne sont pas encore revenus de façon significative sur le marché. Quand les uns connaissent des difficultés pour démarrer leur parcours résidentiel, les autres sont frileux pour investir. ORPI reste vigilant et souhaite un véritable choc de confiance pour concrétiser la relance du secteur. Demandée depuis longtemps par le réseau, l’extension du Prêt à Taux Zéro dans l’ancien à tous les primo-accédants est une mesure gouvernementale applaudie par ORPI.

« Je salue l’effort et la volonté du gouvernement, mais je dis aussi : encore un effort, il reste une dernière marche à monter pour donner à tout le monde sa chance. Nous souhaitons aller plus loin et ne pas imposer de condition de ressources ou de travaux », ajoute Bernard Cadeau.

Le réseau porte deux autres idées qui lui paraissent capitales : l’instauration d’un statut du bailleur privé et la réduction de 30 ans à 15 ans du nombre d’années pendant lesquelles une taxation s’applique aux plus-values réalisées en cas de revente d’un bien immobilier autre qu’une résidence principale.

« Pour un effet booster, il  faut des mesures simples et incitatives. Pour l’année 2016, nous restons vigilants car les investisseurs, acteurs clés du cercle vertueux de l’immobilier, sont encore réticents. Nous plaidons pour une simplification fiscale, qui instaurerait un retour à la confiance de leur part », conclut Bernard Cadeau.

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Manda R.

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