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Investissement

Faut-il investir dans l’immobilier participatif ?

Faut-il investir dans l’immobilier participatif ?

L’immobilier participatif, nouvelle porte d’entrée vers l’investissement accessible. Des plateformes comme Tantiem, lancée en 2023 par Eric Prinet et Thomas Penet, réinventent les règles du jeu. Leur concept ? Permettre d’investir dès 100 € dans l’immobilier professionnel, via un modèle plus transparent que les SCPI et bien plus abordable que l’achat en direct. Déjà plus de 20 000 membres ont franchi le pas. Comment cette approche bouscule-t-elle les codes de l’épargne et de la diversification patrimoniale ? Décryptage d’une révolution tranquille au cœur de la fintech immobilière.

Sommaire :

À retenir

  • Investir dans l’immobilier professionnel dès 100 euros
  • Chaque bien est identifié, localisé et documenté précisément
  • Rendement locatif net moyen de 6,6% avec 70% de réinvestissement
  • Soutien direct aux commerces, centres médicaux et économie de proximité
  • Plateforme digitale sans intermédiaires bancaires ni frais d’entrée élevés
  • 20 000 membres et 15 millions d’euros financés depuis 2023

Comment fonctionne l’immobilier participatif ?

L’immobilier participatif applique un principe clair : mutualiser les fonds de particuliers pour investir ensemble dans des biens professionnels ou des actifs commerciaux. Contrairement aux SCPI, qui répartissent les investissements sur des centaines d’immeubles, cette méthode valorise la transparence et la lisibilité.

L’immobilier participatif : une approche directe et transparente

Chaque investisseur choisit librement un projet immobilier précis. Il accède à toutes les informations essentielles : localisation, identité du locataire, travaux de rénovation envisagés, niveaux de loyers attendus. Ainsi, l’investisseur garde le contrôle et comprend mieux où va son argent.

L’immobilier participatif adopte le format du club deal, comme l’explique Thomas Penet, cofondateur et CEO de Tantiem : “Vous savez précisément dans quoi vous placez votre argent.”

Cette méthode de crowdfunding immobilier mutualise les capitaux tout en garantissant une parfaite visibilité sur l’actif. Depuis son lancement en mai 2023, Tantiem a démontré l’efficacité de ce modèle d’épargne collaborative en rassemblant plus de 20 000 membres.

Processus d’investissement simplifié

Sur une plateforme d’immobilier participatif, l’investisseur choisit directement son projet. En quelques clics, il consulte toutes les informations clés, puis engage son capital. Une fois le financement bouclé, il commence à percevoir chaque mois une part des loyers. Les biens financés varient : centre médical, commerce de proximité, résidence rénovée… Tous sont situés dans des quartiers dynamiques ou en pleine mutation, souvent en centre-ville. Ainsi, l’investissement devient à la fois accessible, tangible et ancré dans les réalités urbaines.

Quels avantages offre l’immobilier participatif face aux SCPI ?

L’immobilier participatif se distingue nettement des SCPI traditionnelles et de la pierre-papier classique. Première différence majeure : l’accessibilité financière. L’investissement démarre à 100 euros, contre plusieurs milliers pour les SCPI classiques. Cette démocratisation répond à une réalité criante. En effet, 84% des Français estiment l’immobilier devenu hors de portée selon l’étude Ifop de mai 2025.

Transparence et contrôle dans l’immobilier participatif

Contrairement aux SCPI, qui mutualisent des centaines d’actifs et diluent l’information, Tantiem propose un parcours clair, direct et transparent. Ainsi, chaque investisseur connaît précisément son bien : localisation géographique, locataire établi, stratégie de valorisation, durée d’investissement définie. Grâce à cette transparence, l’investisseur peut suivre concrètement l’évolution de son placement. En adoptant cette approche d’impact investing, Tantiem redonne du contrôle à l’épargnant, tout en lui permettant de donner du sens à son investissement.

Gestion patrimoniale simplifiée

La plateforme de fintech immobilière prend tout en charge : sélection des locaux, gestion du locataire, suivi administratif, reporting mensuel. Fini les frais cachés. L’immobilier participatif supprime les intermédiaires bancaires et évite les frais d’entrée élevés. Contrairement à la pierre-papier traditionnelle, ce modèle mise sur la transparence et la simplicité pour attirer une nouvelle génération d’investisseurs.

Pourquoi l’immobilier participatif séduit-il les investisseurs ?

L’immobilier participatif séduit par ses performances. La plateforme Tantiem annonce un rendement locatif net moyen de 6,6% et un taux de réinvestissement supérieur à 70%. Ces chiffres témoignent de la confiance des investisseurs. Depuis 2023, 15 millions d’euros de projets ont été financés. Une dynamique solide qui confirme l’essor du crowdfunding immobilier.

Pourquoi l'immobilier participatif séduit-il les investisseurs ?

Un placement rentable… et porteur de sens

Pour Thomas Penet, cofondateur de Tantiem, l’immobilier participatif séduit une “nouvelle génération d’épargnants”. Ces investisseurs recherchent des placements fiables, rentables et utiles à la société. En finançant des centres médicaux, des commerces indépendants ou encore des espaces de vie rénovés, ils soutiennent directement l’économie locale et participent à la revitalisation des quartiers.

Autre atout majeur : la diversification. Contrairement à l’achat classique d’un bien locatif, l’immobilier participatif permet de répartir son investissement sur plusieurs projets, dans différentes villes, avec des locataires variés. Un moyen efficace de limiter les risques et d’optimiser la gestion patrimoniale.

Des revenus mensuels, simples et prévisibles

Une fois le projet financé, l’investisseur perçoit chaque mois sa part des loyers. Cette régularité constitue un véritable atout pour celles et ceux qui souhaitent générer des revenus complémentaires stables. Grâce à cette mécanique simple et transparente, l’épargne prend la forme d’un revenu passif structuré, au service d’une stratégie patrimoniale collaborative et maîtrisée.

Quels sont les défis de l’immobilier participatif ?

Un secteur prometteur… mais exigeant

L’immobilier participatif, bien qu’en plein essor, reste un secteur jeune de la proptech, encore en phase de structuration. À ce titre, il nécessite une vigilance particulière. En effet, chaque projet de crowdfunding immobilier requiert une analyse fine : qualité du locataire, potentiel du quartier, solidité juridique du bail. Autrement dit, rien ne doit être laissé au hasard.

Mais, cette forme d’investissement n’est pas sans risques. Vacance locative, défaut de paiement, fluctuations du marché local : autant de facteurs à considérer. Contrairement aux SCPI qui diluent ces risques sur des portefeuilles très larges, l’immobilier participatif concentre l’exposition sur un nombre restreint d’actifs. Ce modèle impose donc une sélection rigoureuse des projets et une bonne compréhension de son fonctionnement pour investir en toute connaissance de cause.

Une durée d’engagement à anticiper

L’immobilier participatif fixe dès le départ une durée d’investissement prédéfinie, souvent comprise entre 5 et 10 ans. Cette caractéristique structurelle, bien que connue à l’avance, limite la liquidité du placement. Contrairement aux produits financiers classiques, il n’est pas possible de revendre ses parts à tout moment, ce qui peut freiner certains épargnants à la recherche de flexibilité dans leur stratégie de diversification patrimoniale. D’où l’importance, avant de s’engager, d’évaluer sa capacité à immobiliser des fonds sur le moyen ou long terme.

La sélection des projets : levier clé de performance

Le succès de l’immobilier participatif tient avant tout à la rigueur de sélection des projets proposés. C’est là que réside l’expertise des plateformes de proptech : identifier les actifs à fort potentiel, évaluer la solidité des locataires, anticiper les dynamiques locales. Cette capacité à faire les bons choix devient un véritable facteur de différenciation entre les acteurs du marché du crowdfunding immobilier. En misant sur la qualité plutôt que sur la quantité, les plateformes les plus exigeantes inspirent confiance aux investisseurs et assurent des performances plus durables.

FAQ – Immobilier participatif

Quel est le montant minimum pour investir dans l’immobilier participatif ?

Le ticket d’entrée pour l’immobilier participatif commence à 100 euros sur la plateforme Tantiem. Grâce à cette accessibilité révolutionnaire, l’investissement dans les actifs immobiliers commerciaux se démocratise. Ce type de placement, jusque-là réservé aux gros capitaux dans la gestion patrimoniale classique, devient désormais à la portée d’un plus grand nombre d’épargnants.

Comment l’immobilier participatif diffère-t-il des SCPI ?

L’immobilier participatif offre une transparence totale sur chaque bien, contrairement aux SCPI qui mutualisent des centaines d’actifs. En effet, dans cette approche de crowdfunding immobilier, chaque investisseur connaît précisément la localisation de son bien, l’identité du locataire et la stratégie de valorisation mise en œuvre. Ainsi, l’épargnant reprend la main sur son investissement avec une vision claire et individualisée.

Quels rendements peut-on espérer avec l’immobilier participatif ?

Tantiem affiche un rendement locatif net moyen de 6,6% depuis son lancement. Ce taux, nettement supérieur à celui de nombreux placements traditionnels, séduit de plus en plus d’épargnants. D’ailleurs, le taux de réinvestissement atteint 70%, ce qui témoigne de la confiance et de la satisfaction des investisseurs envers cette forme d’épargne collaborative.

Quels types de biens finance l’immobilier participatif ?

L’immobilier participatif finance principalement des biens professionnels : centres médicaux, commerces de proximité, lieux de vie rénovés situés en centre-ville ou dans des quartiers en transformation. Autrement dit, ces projets s’inscrivent pleinement dans une logique d’économie collaborative. En soutenant l’économie locale, ils relèvent également d’une démarche d’impact investing, alliant rentabilité et utilité sociale.

Comment fonctionne la gestion dans l’immobilier participatif ?

La plateforme de fintech immobilière assure l’intégralité de la gestion : sélection des locaux, suivi des locataires, gestion administrative et reporting. Grâce à cette approche proptech entièrement digitalisée, les intermédiaires bancaires sont éliminés. Par conséquent, l’expérience investisseur dans le financement participatif devient plus simple, plus directe et plus transparente.

Isabelle DAHAN

Isabelle DAHAN

Rédactrice en chef de Monimmeuble.com. Isabelle DAHAN est consultante dans les domaines de l'Internet et du Marketing immobilier depuis 10 ans. Elle est membre de l’AJIBAT www.ajibat.com, l’association des journalistes de l'habitat et de la ville. Elle a créé le site www.monimmeuble.com en avril 2000.

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