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Immobilier

Conjoncture immobilière : Bilan de l’année 2016 et tendances 2017

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Conjoncture immobilière : Bilan de l’année 2016 et tendances 2017

Les Notaires de France présentent le bilan de l’année immobilière 2016 et tracent les premières tendances de 2017.

En 2016, l’activité immobilière nationale a été très dynamique. Les volumes ont progressé de 11% sur un an et les indices Notaires – INSEE sont également en hausse sur un an : +1,4% pour les appartements anciens et + 2% pour les maisons anciennes. Ce marché dynamique s’explique pour deux raisons principales : des taux de crédit à l’habitat toujours bas et un phénomène de rattrapage après trois années d’attentisme.

 

Le bilan, volume de ventes : +11% sur un an

Le volume de transactions continue de croître, confirmant la reprise amorcée depuis début 2015. Le volume de ventes de logements anciens sur les douze derniers mois sur l’ensemble de la France est estimé à 838.000 à fin septembre 2016, en hausse de 11% comparativement à il y a 1 an (755.000).

À fin septembre 2016, le volume de ventes estimé de logements anciens, est en hausse de 15,1% sur 1 an en Ile-de-France (160.400 ventes) et de 10,1% en province (677.600 ventes). Cependant, si le volume de ventes dépasse le volume annuel moyen constaté sur la période 1999-2007, les prix ne sont pas remontés au point haut du marché observé au 4ème trimestre 2011.

 

Le bilan de l’année 2016 : Indice des prix Notaires – INSEE pour les appartements anciens : +1,4% sur un an

Sur un an, les prix des appartements anciens ont augmenté (+1,4%). Cette reprise, amorcée depuis le deuxième trimestre 2016, fait suite à une période de lente érosion des prix depuis mi-2012. Cette augmentation concerne principalement l’Ile-de-France avec +2,7% sur un an. En province, les prix augmentent de 0,3% et restent à leur niveau de 2009

 

Biens par budget : 250.000 € pour un appartement de 3 pièces à Nanterre

Avec un budget de 150.000 €, un acquéreur peut opter pour un appartement de 3 pièces dans la commune de Toulouse. Il peut également prétendre à une maison de 4 pièces à Tours ou 5 pièces à Brest. Avec un budget de 250.000 €, il pourra jouir d’un appartement de 3 pièces à Nanterre ou d’une maison de 5 pièces à Rennes.

Enfin, pour 500.000 €, un acquéreur peut disposer d’un appartement de 2 pièces à Paris (1er arrondissement), 4 pièces à Nice ou bien encore d’une maison de 6 pièces à Nantes.

 

Prix des appartements : la tendance est orientée à la hausse

Prix au m2 médian et évolution sur 1 an des appartements anciens sur les 9 premiers mois de l’année dans les villes de province de plus de 150 000 habitants : la tendance est orientée à la hausse.

  • Nice, Angers, Montpellier et Saint-Étienne sont les seules villes à enregistrer une légère baisse des prix sur un an.
  • Stabilisation des prix à Dijon (+0,1%), Toulouse (+0,2%), Rennes (+0,4%), Le Havre (+0,4%) Strasbourg (+0,6%), Toulon (-0,3%) et Grenoble (-0,7%).
  • Hausse des prix à Lyon (+2,6%), Bordeaux (+4,1%), Lille (+1,2%), Nantes (+3,2%), Marseille (+1,2%) et Reims (+2,9%).

 

Que se passera-t-il en 2017, année d’élection présidentielle ?

Plusieurs scénarios sont envisageables. Si l’exonération de l’impôt sur les plus-values passait à 15 ans au lieu de 22 pour les résidences secondaires, cela pourrait faire revenir les vendeurs sur le marché et, par conséquent, calmer les prix (sauf à ce que les prélèvements sociaux ne restent exonérés qu’au delà de 30 ans…).

S’il y avait un allégement de la fiscalité des revenus fonciers, les investisseurs pourraient revenir dans l’ancien, avec néanmoins comme corollaire un risque de montée des prix. Enfin, si l’ISF était supprimé, il pourrait y avoir une tension sur les biens d’exception.

 

Manda R.

Manda R.

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