Aller au contenu

Immobilier

Comment encadrer les loyers d’une commune sans se préoccuper des villes limitrophes ?

  • par

Après 2 ans d’encadrement des loyers à Paris, près d’un tiers des nouvelles annonces de biens à louer affichent toujours des prix supérieurs à ceux autorisés. Après Lille, le tribunal administratif vient d’annuler l’encadrement des loyers dans la capitale. L’analyse de Sébastien de Lafond, Président et co-fondateur de MeilleursAgents.com.

« Après 2 ans d’encadrement des loyers à Paris, nous constatons encore que près d’un tiers des nouvelles annonces de biens à louer affichent toujours des prix supérieurs à ceux autorisés. Certes, la mesure prévoyait une dérogation pour les logements présentant des caractéristiques exceptionnelles, mais à l’évidence, 30% des appartements parisiens ne peuvent pas tous être dans ce cas pour justifier ces écarts ! », Indique Sébastien de Lafond, Président et co-fondateur de MeilleursAgents.com

L’encadrement des loyers, très critiqué dès sa mis en place pour son manque de réalisme et l’absence d’outil de mesure ne permettait pas, en effet, de mesurer l’application réelle sur les nouveaux baux et l’impact concret sur les loyers proposés dans les annonces et effectivement payés.

« Alors que le Gouvernement annonce vouloir faire appel de ces décisions, il faudrait mettre en place un observatoire pour mesurer l’impact du dispositif par rapport à un objectif clairement défini. MeilleursAgents.com et son équipe scientifique se tiennent à la disposition des pouvoirs publics pour créer et gérer un tel observatoire en toute indépendance », propose Sébastien de Lafond.

Les petites surfaces parisiennes (studios et deux pièces) ont vu leurs prix baisser en novembre alors que les grands appartements restaient stables. Sur un an, les petites surfaces n’ont augmenté que de +5,4% alors que les grandes progressaient de +7,5% et qu’en moyenne les prix parisiens augmentaient de +6,6%. Il sera particulièrement intéressant de suivre l’évolution des prix à la vente et des loyers dans les prochains mois.

« A court terme, nous n’anticipons pas de hausse de la demande et des prix des petites surfaces à Paris et à Lille. Nous ne pensons pas que des investisseurs jusque-là hésitants vont revenir sur le marché tant que la situation n’est pas définitivement éclaircie », conclut Sébastien de Lafond.

nv-author-image

Manda R.

Laisser un commentaire