La disparition du Goliath Gel au 31 mars 2024, suite au retrait du Fipronil jugé cancérogène probable, a profondément déstabilisé la lutte contre les blattes dans l’habitat collectif. En copropriété, où les gaines techniques, vide-ordures et caves communes facilitent leur prolifération, les cafards trouvent un terrain idéal pour se répandre d’un logement à l’autre. Face à cette menace rampante, les syndics se retrouvent contraints de revoir leurs stratégies de désinsectisation. L’architecture interconnectée des immeubles transforme une infestation ponctuelle en problème global, rendant les traitements classiques souvent inefficaces. Dans ce contexte, une solution innovante pour éliminer les blattes se démarque : l’Advion Gel Appât Blattes. Développé par Syngenta, ce produit de nouvelle génération s’appuie sur la bio-activation de l’indoxacarbe et le transfert horizontal. Découvrez cette réponse aux enjeux sanitaires qui offre une alternative durable à un fléau tenace.
Sommaire :
- Comment l’interdiction du Goliath Gel transforme-t-elle la lutte anti-blattes ?
- Pourquoi l’indoxacarbe révolutionne-t-il le traitement des cafards ?
- Comment le transfert horizontal démultiplie-t-il l’efficacité du traitement pour éliminer les blattes ?
- Quels avantages économiques offre cette nouvelle solution anti-blattes ?
Comment l’interdiction du Goliath Gel transforme-t-elle la lutte anti-blattes ?
Les copropriétés face aux défis de l’infestation collective
Les immeubles collectifs sont des terrains de jeu idéaux pour les blattes. Leur configuration en copropriété, avec des gaines techniques communes, des conduits de ventilation partagés et des espaces de stockage collectifs, crée un environnement propice à la prolifération rapide. Ainsi, une infestation dans un seul appartement peut, en quelques jours, contaminer tout l’immeuble.
Les syndics se retrouvent en première ligne face à ces nuisibles. Leur mission est complexe :
- Traiter les parties communes efficacement,
- Respecter les budgets votés en AG,
- Garantir la sécurité sanitaire des résidents,
- Limiter les nuisances dans la vie quotidienne.
La connexion des logements entre eux transforme une simple présence de blattes en problème collectif, parfois chronique. Pour être efficace, la lutte contre les blattes en copropriété doit s’appuyer sur :
- Une détection précoce,
- Des prestataires spécialisés dans les traitements adaptés aux immeubles,
- Une communication claire avec les copropriétaires et locataires,
- Et une intervention coordonnée sur l’ensemble de l’immeuble, y compris les logements privés quand nécessaire.
Une révolution réglementaire impose de nouveaux standards pour éliminer les blattes
C’est une page qui se tourne dans la gestion des nuisibles urbains. Depuis le 31 mars 2024, le célèbre Goliath Gel, utilisé massivement contre les blattes, est retiré du marché. En cause : le non-renouvellement de l’homologation du Fipronil, substance active classée comme probablement cancérogène. Ce retrait oblige le secteur à repenser ses pratiques de désinsectisation.
Les syndics et gestionnaires d’immeubles collectifs sont directement concernés. En effet, de nombreux Cahiers des Charges Techniques et Particulières (CCTP) et contrats de maintenance mentionnent encore l’usage du Goliath Gel, pourtant désormais interdit à la vente et à l’utilisation.
Selon Syngenta, il est à présent exigé un gel insecticide sans classement toxicologique, certifié HACCP avec une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) valide.
C’est pourquoi, les gestionnaires doivent :
- Vérifier et réviser les contrats avec les entreprises de désinsectisation,
- S’assurer que les produits utilisés sont conformes à la nouvelle réglementation,
- Informer les équipes à ces nouveaux protocoles.
Cette transition réglementaire est une opportunité de professionnaliser davantage la gestion des nuisibles dans les immeubles collectifs. Vérifiez que vos contrats avec les entreprises de désinsectisation remplacent toute la mention du Goliath Gel par la référence “Advion Gel Appât Blattes – AMM N°FR-2011-0001 – 0,6% d’indoxacarbe actif”.
Pourquoi l’indoxacarbe révolutionne-t-il le traitement des cafards ?
Une technologie de bio-activation unique pour éliminer les blattes
L’Advion Gel Appât Blattes de Syngenta introduit une technologie de bio-activation inédite. L’indoxacarbe reste inactif jusqu’à son ingestion par la blatte. Puis, les enzymes spécifiques de l’insecte transforment alors cette molécule en puissant inhibiteur des canaux sodiques nerveux.
Mark Hoppe, Team Leader L&G Home Care Syngenta au Centre de recherche de Stein, explique cette innovation : “L’indoxacarbe est un pro-insecticide, ce qui veut dire qu’une fois qu’il est métabolisé vers sa forme active, il se transforme en inhibiteur des canaux sodiques voltage-dépendants extrêmement puissant agissant sur l’influx nerveux des insectes”.
Une sécurité renforcée pour les résidents de copropriétés
Cette bio-activation présente un avantage majeur pour éliminer les blattes. Puisqu’elle différencie l’action sur les insectes cibles des organismes non-cibles.
Mark Hoppe précise également : “Les symptômes d’empoisonnement de l’insecte avec le métabolite actif sont une rapide et irréversible cessation de l’alimentation, puis une lente paralysie suivie de la mort.”
L’Agence américaine de Protection de l’Environnement (EPA) a d’ailleurs désigné l’indoxacarbe comme produit phytosanitaire à “risque-réduit”. Cette reconnaissance internationale confirme la sécurité supérieure de cette nouvelle génération d’insecticides pour éliminer les blattes. De plus, l’indoxacarbe appartient au groupe 22A de l’IRAC (Comité d’Action contre la Résistance aux Insecticides). Il est le seul membre de ce groupe, il est donc improbable qu’il ait une résistance croisée de site d’action avec d’autres insecticides.
Comment le transfert horizontal démultiplie-t-il l’efficacité du traitement pour éliminer les blattes ?
Un avantage décisif pour les copropriétés
Dans les immeubles collectifs, le transfert horizontal d’Advion présente des avantages particuliers. En effet, les blattes qui circulent entre les appartements via les gaines techniques transportent avec elles le principe actif. Ainsi, elles créent un effet de contamination en chaîne particulièrement efficace. Cette propagation contrôlée permet aux syndics de traiter l’ensemble de l’immeuble avec une intervention ciblée sur les zones stratégiques : locaux techniques, vide-ordures, caves et parties communes. Les résidents bénéficient alors d’une protection étendue sans intervention directe dans leur logement privé.
Un mécanisme d’action retardé stratégique
Le mécanisme d’action retardé de l’indoxacarbe constitue son principal atout stratégique. En effet, “Une blatte peut continuer à s’alimenter pendant 30 minutes ou 1 heure sur un appât à base d’indoxacarbe avant qu’une dose toxique de DCMP l’empêche de se nourrir”. Le DCMP (N-décarbométhoxylé) correspond au métabolite actif de l’indoxacarbe, c’est-à-dire la forme réellement toxique obtenue après bio-activation par les enzymes de la blatte.
Cette fenêtre temporelle lui permet de retourner dans son refuge, où elle mourra quelques heures plus tard. Dès lors, une blatte empoisonnée contamine toute sa colonie via ses déchets organiques, éliminant notamment les nymphes et femelles gravides qui ne sortent jamais du nid. Les tests en laboratoire montrent 100% de mortalité en 7-12 jours sur toutes les espèces cibles.
Quels avantages économiques offre cette nouvelle solution anti-blattes ?
Une solution rentable adaptée aux budgets des copropriétés
La transition vers Advion Gel Appât Blattes présente des bénéfices économiques substantiels particulièrement attractifs pour les copropriétés. Son coût d’achat est inférieur au Goliath Gel. Et, combiné à une efficacité supérieure grâce à la bioactivation, il permet aux syndics d’optimiser les budgets d’entretien votés en assemblée générale.
De même, l’effet multiplicateur du transfert horizontal réduit significativement les interventions nécessaires. Une application stratégique dans les parties communes protège l’ensemble de l’immeuble. Ce qui évite les traitements coûteux appartement par appartement. Enfin, cette approche préventive limite les réclamations de copropriétaires et préserve la valeur immobilière du patrimoine collectif.
Une solution certifiée
La certification HACCP récemment obtenue élargit considérablement son usage. Ainsi, cette certification l’autorise dans les zones de manipulation alimentaire. Elle couvre la classification SSZ (Splash or Spill Zone) et permet son usage dans les métiers de bouche et l’industrie agroalimentaire.
Pour les marchés publics, Syngenta propose des formations techniques gratuites et un accompagnement personnalisé pour faciliter cette transition réglementaire obligatoire. Cette approche globale facilite “la mise à jour des CCTP pour intégrer ces nouvelles solutions, plus performantes et conformes à la réglementation actuelle”. Pour les copropriétés, les gestionnaires de copropriété bénéficient ainsi d’une solution respectueuse de l’environnement et de la santé des résidents tout en maintenant une efficacité optimale pour éliminer les blattes durablement.
