Les Français perdent le contrôle de leurs assurances. Une étude Ipsos réalisée pour Giva en novembre 2025 auprès de 1 000 personnes révèle que 57% des foyers dispersent leurs contrats sur plusieurs assureurs. Résultat : 15% ne savent même pas combien ils dépensent chaque année pour se protéger. Dans un contexte de hausses tarifaires comprises entre 4% et 10% selon les branches, cette fragmentation crée un angle mort budgétaire inquiétant. Multiplication des offres, renouvellements automatiques, garanties qui se chevauchent : la gestion des assurances est devenue un casse-tête pour les ménages français. Comment reprendre la main sur ce poste budgétaire majeur et retrouver une visibilité claire ?
Sommaire :
- Pourquoi les Français dispersent-ils leurs contrats d’assurance ?
- Quelles sont les conséquences de la fragmentation des contrats ?
- Comment reprendre le contrôle de sa gestion des assurances ?
À retenir – Gestion des assurances et fragmentation des contrats
- 57% des Français répartissent leurs contrats sur plusieurs assureurs.
- 15% des foyers ignorent totalement leur budget annuel d’assurance.
- Les ménages cumulent en moyenne 6 à 8 contrats alors qu’ils n’en déclarent que 1 à 3.
- 63% s’estiment impliqués mais peinent à maîtriser la complexité croissante du marché.
- La centralisation devient indispensable face aux hausses tarifaires de 4 à 10%.
Pourquoi les Français dispersent-ils leurs contrats d’assurance ?
Une implication déclarée mais une maîtrise illusoire
Les chiffres de l’étude Ipsos révèlent un contraste saisissant. En effet, 63% des Français affirment s’occuper très sérieusement de leur gestion des assurances. Pourtant, cette implication proclamée masque une réalité bien différente. La multiplication des offres, la superposition des options et les renouvellements automatiques rendent difficile une compréhension claire des garanties souscrites.
Or, dans un contexte où plusieurs branches de l’assurance enregistrent des hausses de primes comprises entre 4% et 10%, cette perte de visibilité devient particulièrement problématique pour les budgets des ménages.
Plus révélateur encore : 13% reconnaissent s’en occuper peu, voire pas du tout. Cette proportion représente une part significative de la population sur un poste budgétaire aussi sensible que l’assurance. L’étude Ipsos, réalisée en novembre 2025 auprès de 1 000 personnes représentatives de la population française selon la méthode des quotas, met ainsi en lumière un angle mort budgétaire préoccupant.
Un nombre de contrats largement sous-estimé par les foyers
Près d’un Français sur deux déclare ne détenir qu’un à trois contrats d’assurance. Or, cette perception ne correspond pas à la réalité du portefeuille assurantiel moderne. Un foyer doit aujourd’hui couvrir son habitation, son automobile, sa santé, ses emprunts, sa prévoyance, les accidents de la vie et la protection juridique. Il faut également ajouter les assurances scolaires ou affinitaires.
Selon les analyses internes de Giva, première plateforme française de regroupement d’assurances fondée en 2022, un foyer cumule en moyenne entre six et huit protections différentes. Ces contrats sont souvent souscrits à des moments différents, auprès d’acteurs variés, sans qu’aucune revue globale ne soit effectuée régulièrement. Par conséquent, cette accumulation progressive crée mécaniquement une difficulté de lecture et de coordination des protections. Elle complique considérablement la gestion des assurances. Le décalage entre perception et réalité s’explique notamment par le fait que certaines assurances passent inaperçues aux yeux des assurés. C’est le cas des garanties affinitaires ou des protections incluses dans d’autres contrats.

Quelles sont les conséquences de la fragmentation des contrats ?
57% des foyers répartissent leurs assurances entre plusieurs acteurs
L’étude révèle que seuls 40% des Français centralisent leurs assurances auprès d’un acteur unique. À l’inverse, 57% répartissent leurs contrats sur plusieurs assureurs. Cela représente près de trois foyers sur cinq. La majorité répartit ses contrats entre deux ou trois assureurs, parfois quatre ou davantage.
Cette fragmentation n’est pas anodine. D’une part, elle rend la comparaison des garanties presque impossible. D’autre part, elle multiplie les échéances de paiement tout au long de l’année. En outre, elle augmente considérablement le risque de doublons de couverture et laisse émerger des zones de non-couverture dangereuses.
Ainsi, les foyers ne disposent plus d’une vision consolidée de leurs risques ni de leurs dépenses annuelles totales. Chaque assureur communique selon ses propres modalités et calendriers, avec des documents, des interfaces numériques et des modes de contact différents. Cette situation rend la gestion des assurances extrêmement complexe au quotidien. Par ailleurs, cette dispersion empêche toute négociation globale. Elle prive également les assurés d’éventuelles réductions liées à la mutualisation des contrats.
Un angle mort financier majeur pour les ménages français
15% des Français admettent ne pas savoir du tout combien ils dépensent annuellement en assurances. Cette proportion élevée alarme sur un poste devenu l’un des principaux budgets contraints des ménages, comparable aux dépenses d’énergie ou de télécommunications. La méconnaissance est directement alimentée par la fragmentation croissante du portefeuille et par l’absence de vision globale.
En effet, chaque assureur dispose de ses propres échéances de paiement (mensuelle, trimestrielle, annuelle). Il possède également ses propres documents contractuels et ses modes de communication spécifiques (courrier, e-mail, application mobile). Le budget devient donc difficile à estimer avec précision, encore plus à optimiser dans une logique d’économies.
Comment reprendre le contrôle de sa gestion des assurances ?
Tristan de La Martinière, cofondateur de Giva, souligne un phénomène profond mis en évidence par l’étude : “Les Français ne manquent pas de volonté, mais de visibilité. La multiplication des contrats et la dispersion entre plusieurs assureurs ont rendu le marché illisible pour les particuliers. Retrouver une vision consolidée n’est plus un confort, c’est devenu une condition pour protéger efficacement son foyer.”
En pratique, la centralisation des contrats permet d’avoir une vue d’ensemble immédiate. Elle offre la possibilité de comparer les garanties entre elles et d’identifier rapidement les doublons coûteux. De plus, elle révèle les lacunes de couverture potentiellement dangereuses. Cette démarche s’impose donc comme une nécessité pour optimiser sa gestion des assurances et maîtriser son budget dans un environnement de hausses tarifaires constantes. Au-delà du simple confort administratif, l’enjeu est majeur : il s’agit d’une véritable question de transparence assurantielle à l’échelle nationale.
Face à cette complexité croissante, des plateformes comme Giva proposent de centraliser l’ensemble des contrats d’un foyer sur une interface unique. Elles permettent d’analyser automatiquement la cohérence des protections et d’identifier doublons et lacunes grâce à des algorithmes dédiés. En combinant innovation digitale, partenariats solides avec les acteurs du marché et expertise humaine, ces solutions ambitionnent de transformer durablement la façon dont les particuliers et les entreprises gèrent leurs assurances. L’objectif est clair : restaurer la lisibilité, la cohérence et l’efficacité financière de la protection assurantielle.
“Le défi n’est pas d’inciter les Français à s’assurer davantage, mais à mieux comprendre ce pour quoi ils paient”, conclut Tristan de La Martinière.

